Grand Prix St.Etienne Loire – Une course de guerriers

En changeant de catégorie, le Grand Prix de Saint-Etienne n’a rien perdu de sa qualité et de sa réputation de course difficile.

Galerie photos de la course: ICI

Cette année, ce sont donc les U19, qui avaient le (plaisir) d’être les acteurs de notre grand prix new-look. De nombreux élus nous ont honoré de leur présence notre grand prix  que ce soit au parc des sports de Méons d’où le départ fictif a été donné en présence de Monsieur Gaël Perdriau, maire de la ville de Saint-Etienne.

Ou lors de la remise des prix à l’arrivée à Saint-Christo en Jarez en présence de Jean Yves Bonnefoy représentant le Conseil départemental, Marie Christine Thivant, Maire de Sorbiers ou encore de Pascal Fayolle, Maire de Saint-Christo-en-Jarez. On y ajoutera la présence de nos fidèles partenaires privés, qui nous ont prouvé une fois encore, tout leur attachement et leur soutien au club.

Côté course, ce ne fut pas mal non plus avec la présence de 160 coureurs au départ et seulement 41 classés dans le même tour. La « faute » à un parcours de qualité qui ne pardonnait pas le moindre relâchement et une météo de mars avec froid et vent. Un cocktail parfait pour donner un spectacle de qualité et couronner des hommes forts.

Si la victoire est revenue à Maël Queau (Mimosa Sprint Mandelieu),

avec un peu de chauvinisme, on appréciera la performance collective des protégés de Corentin Ville (ECSEL) qui ont fait exploser la course dès les premiers hectomètres et qui au final, placent 6 coureurs dans le top 23, Thibaud Przybylski 2e, Julien Faugeron 8e, Nathan Marcoux 14e, Théo Barret 18e (victime d’un ennui mécanique alors qu’il était dans le groupe de tête à l’entame du dernier tour), Lilian Bruyère 19e et Tony Billet 23e.

Pour avoir une belle course, il fallait donc des coureurs en nombre et un beau circuit. Celui proposé a fait l’unanimité, même auprès de ceux qui ont beaucoup souffert. Il suffisait aussi de voir ces jeunes à l’arrivée étendus sur le bitume tant l’effort final fut violent, preuve aussi qu’ils avaient tout donné. Le tout sous les yeux et encouragements d’un public nombreux qui a profité des commentaires toujours avisés de Lilian Couillez.

Cette nouvelle version de notre grand prix était un test pour tous les dirigeants et bénévoles de l’ECSEL et le résultat est sans appel, ce que n’a pas manqué de souligner notre président Philippe Besson dans ses mots de conclusion de cette journée. « Mention très bien ».

Les réactions :

Corentin Ville (Directeur sportif de l’ECSEL) :

« Le tracé de cette année était beaucoup plus difficile, avec la répétition rapide de la Gachet et le mur de Saint-Christo-en-Jarez qui était nouveau, qui plus est à effectuer cinq fois et demi.

On y ajoutera les conditions climatiques qui ont rendu vraiment la course encore plus difficile avec vent de côté sur le plateau et la descente du Pilon qui est trés technique.»

De là, est sorti un peloton de 45 coureurs et on a continué à durcir pour être en supériorité numérique et isoler les trois favoris que j’avais identifié comme le canadien Maxime Bourassa de Besançon, Valentin Martinet de La Motte Servollex et Gustave Blanc de JEGG DJR Academy (reserve de la Jumbo Visma), car à la pédale sur une montée sèche, on sait que nos coureurs ne peuvent rivaliser avec eux. Ca a parfaitement fonctionné, car les deux premiers ont été piégés et Blanc a du faire beaucoup d’efforts et il les a payés dans le dernier tour. J’avais aussi insisté auprès de nos coureurs de bien s’habiller et je pense que certains coureurs l’ont payé également avec le froid et le vent. »

Une 2e place et 6 coureurs dans le top 23 : une satisfaction ? «  On échoue à pas grand-chose de la gagne, mais les gars ont fait une super course. On ne peut qu’être satisfait. Au niveau du groupe c’est très encourageant. Avec un tel effectif, on est capable de gagner une fédérale. On va essayer de jouer collectivement et de profiter de cette force pour peser sur les courses. Au-delà du résultat, aujourd’hui, ils ont maîtrisé la course et le résultat n’est que du bonus. »

Thibaud Przybylski (ECSEL) 2e : «  Je n’avais jamais réussi en fédérale. Ça vient récompenser tout le travail effectué. En plus à domicile. J’ai fait beaucoup d’efforts et ça m’a coûté dans le sprint final. J’aurai signé tout de suite au départ pour un tel résultat. On connaissait la descente du Pilon par cœur et on voulait faire la différence d’entrée. On l’a fait lors des trois premiers tours. Je voulais arriver en forme sur notre grand prix car ce circuit ne laisse aucun moment de répit. Le raidard de Saint-Chriso est horrible et fait très mal. Cette année, j’aimerai bien performer pour etre en sélection et aussi gagner une fédérale. »

L’avis de Julien Thollet, entraîneur national route des juniors : « Il y avait une peloton bien fourni de 160 coureurs. Le niveau était très hétérogène dans une course rendue difficile par le parcours et la météo avec un vent costaud. Il y a eu des défaillances avec des fringales, car avec le froid les coureurs ont du mal à mettre la main à la poche car il n’y a eu aucun moment de répit. Le jeune qui gagne (Maël Queau), je ne l’avais pas encore identifié. Il y a des révélations comme Thibaud Przybylski. Tout le monde apprend sur de telle course. Il y a des cases à cocher. Ce grand prix fut une belle course. »

Rendez-vous en 2026.

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