Mois : novembre 2018

Saison 2019: Jaäko Hanninen sera à l’ECSEL et chez AG2R.

Double bonne nouvelle:

  • Jaakko a signé un contrat professionnel avec l’equipe AG2R LA MONDIALE pour les saison 2019-20-21. Il commencera a courir en aout avec eux.
  • Jaakko commencera la saison 2019 avec l’ECSEL et ceci jusqu’au mois de juillet

Cyril Dessel et Gilles Mas, tout deux directeur sportif à ECSEL et AG2R accompagneront Jaakko dans cette année de transition des amateurs vers le monde des courses professionnel. Cette opportunité d’accompagnement est aussi une des forces de l’ECSEL.

Depuis plus de 20 ans, on a en a vu passer des coureurs du côté de l’Ecsel. Certains ont plus marqué le club que d’autres que ce soit sportivement mais surtout pour leur personnalité. Jaäkko Hanninen fait partie de ceux-là et quoi qu’il advienne il aura marqué le club par ses résultats sportifs mais surtout par sa gentillesse, sa volonté de s’intégrer et d’apprendre. Un coureur comme n’importe quel dirigeant ou directeur sportif rêve de côtoyer.

L’occasion de faire plus ample connaissance avec le grimpeur finlandais qui en quelques jours à crever l’affiche du cyclisme amateur avec sa victoire au tour du Gévaudan devant les professionnels puis cinq jours plus tard avec sa 3e place au championnat du monde espoirs sur route à Innsbruck.

Tout d’abord où as-tu appris le français ?

Je suis arrivé en France l’an passé à Besançon. J’ai appris tout seul le français car c’est une langue que je n’ai pas étudiée à l’école. Je continue cette année à Saint-Etienne. Pour cela j’aime rencontrer des gens pour apprendre et ceux de l’Ecsel m’aident beaucoup. Sinon je parle le finnois (et non le finlandais), le suédois qui est notre première langue, l’allemand et l’anglais.

Jaäkko, comment es-tu venu au vélo ?

Mon frère faisait du VTT alors à l’âge de 9 ans j’ai à mon tour débuté en compétition le vélo avec un VTT. Auparavant j’avais commencé à pédaler pour m’amuser comme tous les enfants vers les 7/8 ans. Je me rappelle, je devais avoir 10 ans, avoir participé à un contre la montre d’une dizaine de kilomètres avec mon VTT.

Et ta première victoire ?

C’était en 2007, j’avais juste 10 ans. J’ai beaucoup gagné par la suite notamment en cadets et juniors.

Est-ce évident de pratiquer le vélo en Finlande ?

Dans mon pays, le sport numéro est le ski de fond suivi du hockey. Le vélo est marginal et une course élite ne rassemble pas plus de 80 coureurs. Chez les jeunes, lorsque j’étais cadets et juniors, il y a un peu plus de coureurs mais beaucoup arrêtent vers les 17/18 ans. Côté route, la partie nord de la Finlande est vallonnée et montagneuse mais il y fait très froid et la partie sud est relativement plate.

Comment es-tu arrivé en France ?

Les professionnels finlandais comme Jaussi Veikkanen et Joona Laukka  étaient des exemples pour moi. Et puis le calendrier de courses françaises est très intéressant, varié avec notamment des courses vallonnées et montagneuses, comme je les aime.

As-tu toujours été un excellent grimpeur ?

Au début j’étais plus puncheur. Aujourd’hui pour moi une course difficile c’est quand c’est tout plat

Et en plus tu aimes la chaleur ?

C’est vrai mais comme beaucoup de finlandais. On ne craint pas le froid et on aime aussi le chaud. Il suffit de regarder combien de mes compatriotes vont passer leurs vacances d’été en Espagne. Alors moi quand ça grimpe et qu’il fait chaud, je suis heureux.

Maintenant qu’on te connait un peu mieux parle-nous de ta saison sous les couleurs du club ?

C’est une année exceptionnelle qui va bien au-delà de ce que j’espérais en rejoignant le club. Je me suis concentré à 100% sur ma saison et les résultats sont au rendez-vous. J’apprécie particulièrement l’ambiance au sein de l’Ecsel.

Et quel goût à ta 3e place des championnats du monde espoirs ?

Bien sûr que j’aurai préféré gagner mais une 2e ou 3e place c’est pareil. On a une médaille et on est sur le podium. Le suisse Marc Hirschi connaissait parfaitement la descente et il savait que Bjorg Lambrecht descendait moins bien que lui. Je n’ai pas pu le suivre quand il est parti.

Ton manager Cyril Dessel n’hésita pas à dire que si l’arrivée avait été jugée au sommet tu aurais été champion du monde ?

Oui mais elle était jugée après une longue descente, c’est comme ça. Cyril n’est pas le seul à me l’avoir dit. Après l’arrivée beaucoup de monde me l’ont également dit. Comme aussi si on avait grimpé la partie élite avec des passages à 28%. Mais avec des si …

Qu’est ce que ce podium a changé dans ta vie ?

Rien, je suis resté le même que le jour avant ce mondial. Je n’ai absolument pas changé ma façon de vivre. Après c’est sûr je suis plus sollicité, notamment par les médias.

Ta victoire au tour du Gévaudan et cette 3e place vont peut-être t’ouvrir les portes du professionnalisme ?

Effectivement. Ca y est c’est fait. Je viens de parapher un contrat avec l’équipe World Tour d’AG2R La Mondiale pour une durée de deux ans et demi à compter du 1er août 2019. C’est un rêve qui se réalise. En attendant j’effectuerai le début de saison avec l’Ecsel. 

Tes prochains objectifs ?

Outre cette volonté de passer professionnel, 2020 sera une année très importante avec les Jeux Olympiques de Tokyo et les championnats du monde en Suisse. Deux courses qui devraient proposer des parcours difficiles qui peuvent me convenir. Après ce sera de gagner une course professionnelle et bien entendu de participer au Tour de France qui est le Tour que je préfère.

2019 season: Jaäko Hanninen ECSEL and AG2R cycling team.

Double good news:
– Jaakko signed a profesional contract with AG2R LA MONDIALE Pro Tour Cycling Team for the next season 2019-20-21. He will start to race the 1st Aug.
– Jaakko will start the season 2019 with ECSEL Dn1 Team until Juily.

Cyril Dessel and Gilles Mas, sports directors for ECSEL and AG2R will teach Jaakko to move from amateur world to Pro Tour world during 2019.
This is also a strong know-how of ECSEL to support young racers on this transition. »

ECSEL has seen cyclists riding for the club for over 20 years. Some have made the club’s history more than others through their performance or their character. Jaäko Hanninen is on of them. Whatever happens, his outstanding results and, above all, his kindness, his will to learn and fit into a group speak for themselves. He is a rider that any manager would like to have on their side.

This is the opportunity for us to get to know the Finnish climber who has recently made the headlines of amateur cycling with his win at the Tour du Gévaudan ahead of professionals and his third place at road world championships U23 in Innsbruck.

 

First of all, where did you learn French?

I came to France last year in Besançon. I learnt French on my own because I didn’t learn it at school. I still study French this year in Saint-Etienne. I mix easily with people and the guys at ECSEL really help me. I also speak Swedish, German and English.

How did you start cycling?

My brother was going mountain biking so at 9 I started mountain bike competition. Before I would ride my ride like any other 7 or 8-year-old kid. As far as I can remember, when I was 10, I competed in a 10-km time trial with my mountain bike.

When did you win for the first time?

It was in 2007. I was 10. Then I won many competitions, especially in U17 and U19.

 Is it easy to go cycling in Finland?

In my country, the most popular sports are cross-country skiing and hockey. Cycling is not very popular. To give you an example, there are less than 80 riders for an elite race.

In the lower categories, there are more riders but many of them stop when they are 17 or 18. The roads of the northern part of Finland are hilly and mountainous but it’s freezing and the southern part is quite flat.

What opportunity brought you to France?

Finnish professionals like Jaussi Veikkanen and Joona Laukka were examples for me. And races in France are very attractive and varied with many mountainous and hilly competitions. These are my favourites.

Have you always been a great climber?

In the early days, I was rather a puncher. Now for me a tough race is when it’s completely flat.

On top of that, you like heat, don’t you?

True but like many Fins, I don’t mind heat either. Just look at how many Fins go to Spain on summer holiday. So I’m happy when roads get steep and when it’s hot.

Now that we know you better, could you tell us a few words about your season with ECSEL?

It’s been an outstanding year that has gone well beyond my exceptations when I joined the club. I was 100% focused on cycling and results soon followed. Above all, I like the atmosphere at ECSEL.

How do you feel about your 3rd place at Innsbruck?

For sure I would have liked to win the race but finishing 2nd or 3rd is just about the same. I got a medal and finished on the podium. Marc Hirschi, the Swiss rider, had already gone down the hill and knew that Bjorg Lambrecht couldn’t ride as fast as him in the descents. I just couldn’t keep his pace when he accelerated.

Cyril Dessel, your manager, said that you would have probably been world champion if the finish line had been uphill. What do you think of it?

The thing is that the finish line came after a long descent. Cyril was not the only one who told me that. Many people told me the same thing after the race. I also heard that if we had climbed

What has this podium changed to your life?

Nothing. I’m the same type of person as I was before the world championships. I haven’t changed anything to my lifestyle. For sure I now have more media requests.

Do you think your win in the Tour du Gévaudan and your 3rd place in the world championships could open doors to a professional career?

 I have just signed a two-year-and-a-half contract with AG2R La Mondiale World Tour team starting August 1st 2019. This is a dream come true. By then, I will start next season with ECSEL before joining AG2R La Mondiale.

What are your next objectives?

On top of becoming a pro rider, 2020 will be a decisive year with the Olympic Games in Tokyo and the world championships in Switzerland. The tough circuits of these two races should suit me. I would also like to win a pro race and compete in the Tour de France, which is my favourite tour.

Assemblée générale

Photos de la soirée ICI

Ce vendredi 23 novembre se déroulait au sein de la salle Jacque Brel à Terrenoire, l’annuelle assemblée générale de l’ECSEL. Avec la présence de nombreux élus venus pour l’occasion, le président Gilles Mas à tenu à effectuer une minute de silence à la mémoire de Vincent Nicosia ancien présidents, de 2001 à 2006, avant de commencer la soirée.

Pendant son discours, Gilles Mas a fait remarquer que le club restait l’une des associations sportives les plus dynamiques de Saint-Etienne grâce à ses 176 licenciés et plus de 200 adhérents, à son équipe de DN1 présente tout au long de la saison dans des épreuves de niveaux nationales et internationales et par ses nombreux évènements organiser durant l’année. Celui-ci n’a pas manquer de remercier l’ensemble des partenaires et adhérents, présents ou excusés.

 

L’ECSEL, une famille :

L’ECSEL est avant tout un club familial où l’entraide entre les adhérents et les dirigeants fait partie intégrante de la philosophie du club. En effet, de nombreux bénévoles viennent prêter mains fortes dans l’encadrement des entrainements, l’organisation des évènements ainsi que dans la gestion de cette belle association. Parmi eux, nous pouvons compter des parents ainsi que des coureurs rattachés à l’ECSEL depuis longtemps. Ils participent à l’équilibre du club et les dirigeants leurs en sont très reconnaissants.

Encadrants et bénévoles des jeunes

 

L’ECSEL : un club formateur et organisateur :

Lors de cette assemblée, nous avons pu nous rendre compte de l’importance que fait part l’ECSEL à ses jeunes coureurs, de l’école de cyclisme à ses rangs espoirs, dans des disciplines diverses telles que la route, le cyclo-cross et la piste en passant par le cycle-ball. L’objectif étant d’avoir des compétiteurs à tous les niveaux tout en gardant un esprit de camaraderie et d’épanouissement dans leurs disciplines.

L’ECSEL est aussi fier des nombreux évènements organiser tout au long de l’année, leur permettant de faire partie du paysage sportif de la région. Ces organisations peuvent aussi bien être des épreuves routières comme le GP de Saint-Etienne en mars (une épreuve de référence du calendrier élite) ou la montée Kivilev courant octobre. Du cyclo-cross, avec Méons le 22 décembre (ou des grands noms des pelotons professionnels et amateurs se rejoignent) ou le Crêt de Roc le 6 janvier. Mais aussi de la piste, avec le TNJP (épreuves de référence aux niveau national chez les plus jeunes) en avril et le Trophée Roger Rivière plus tard dans l’année.

Patrick Billet, encadrant et organisateur des épreuves pour les jeunes.

 

La DN1 : une équipe jeune et compétitive.

L’assemblée s’est terminée sur les mots de Maxime Larue et de Cyril Dessel qui ont tenu à féliciter les coureurs membre de l’équipe DN1 pour leur saison 2018. Bien que l’équipe figure 15ème de la coupe de France, se résultat n’est pas démonstratif du niveau de l’équipe qui se classe 10ème du challenge DirectVelo (classement de tous les clubs de DN de France). Les 22 ans de moyenne d’âge du collectif n’ont pas été un handicap mais plutôt une force lors des 110 épreuve d’un jour et 13 courses par étapes de l’année. Avec de très belles performances, comme avec Jaäkko Hanninen et Maxime Jarnet qui ont obtenu respectivement les médailles de bronze aux championnats du monde espoir à Innsbruck et aux championnats de France espoir à Plougastel-Daoulas, ainsi que de nombreuses autres victoires dans d’autres épreuves. Sans oublier le titre de champion Auvergne-Rhône Alpes en cyclo-cross de Sandy Dujardin et les performances du reste de l’équipe.

Cette saison, l’effectif est renforcé par trois nouvelles recrues et par Thibaut Gagnaire, licencié au club depuis son plus jeune âge. L’ECSEL peut donc regarder vers l’avenir avec confiance afin de briller sur les épreuves qui les attendent.

L’équipe DN1 2019

Gilles Mas a ensuite sollicité les personnes présentes à aller clôturer cette soirée autour d’un vin d’honneur.

 

Week end de cohésion pour l’équipe DN1 :

Ce 24 et 25 novembre l’équipe s’est retrouvée au quasi complet pour effectuer un stage de cohésion (seul Sandy Dujardin manquait à l’appel avec sa participation à la coupe du monde espoir de cyclo-cross à Coxyde).

Les coureurs ont pu faire connaissance avec les trois nouveaux arrivants lors d’épreuves collectives et sportives mais aussi grâce aux festins organisés le samedi soir et dimanche midi. La bonne ambiance était au rendez-vous pendant ces deux jours où le corps et l’estomac ont été mis à rude épreuve.

Un très grand merci à Nicolas Moulard, Maxime Larue et Cyril Dessel pour la belle organisation de ce week end.

5-7 Coupe de France de cyclo-cross à Pierric

Ce dimanche se disputait la 2e manche de la coupe de France de cyclo-cross à Pierric. L’occasion une nouvelle fois pour Sandy de se mesurer à ses rivaux tricolores de la catégorie. Sur un circuit boueux et glissant, Sandy prend au final la 5e place à 1’32 du vainqueur Antoine Benoist (Bretagne). 6e à la fin du premier tour à 26 secondes de la tête, puis 4e le tour suivant avec le même écart, Sandy perdait pas mal de temps dans les trois derniers tours.

 » C’est décevant. Une fois encore je pars mal. Devant ils sont trois et je n’ai pu les rejoindre. Après Erwann Kerraud revient sur moi et me dépose. Dans le 2e tour je fais jeu égal avec la tête mais ensuite j’ai eu un coup de moins bien et je perds 25 secondes dans le 3e tour. Je n’avais pas de bonnes sensations C’était la première fois de la saison que je courrai dans une telle boue. Il fallait changer de vélo tous les demi-tours et ma sœur a eu beaucoup de travail au poste de nettoyage. Le seul point positif est que je reste sur le podium de cette coupe de France espoirs. Ce sera l’objectif de conserver cette place car les deux premières sont, sauf miracle, inaccessibles « .

On retrouvera Sandy, dimanche prochain en Ile de France sur une course élites.

 

Mention bien à Eliote Ponchon

Mais Sandy n’était le seul coureur du club sur cette manche de coupe de France. On y retrouvait en cadets, Eliote Ponchon qui a réalisé une très belle course, confirmant tout son potentiel dans cette discipline, avec à la clé une 7e place à 1’48 du vainqueur, Pierre Gautherat Bourgogne – Franche Comté), mais surtout à seulement à 17 secondes de la 3e marche du podium. Sur cette course cadets, on y ajoutera la 18e place de Maxime Fascianella (Golène Evasion) qui s’entraîne avec nos jeunes du club. Au classement de cette coupe de France, Eliote se classe 10e.

 

Assemblée générale

Moment incontournable et obligatoire de l’année, le club tiendra son assemblée générale le vendredi 23 novembre à partir de 19h00, salle Jacques Brel à Terrenoire. L’occasion de revivre tous les moments 2018 du club et d’entrevoir 2019.

Saison 2019 dans les starting blocks

Ce weekend a eu lieu le premier rassemblement de l’équipe DN1 version 2019. L’occasion de se fixer des objectifs communs pour que cette nouvelle saison soit aussi réussie que la précédente. Moment aussi important pour le collectif puisqu’elle est un moment de retrouvaille et de découverte des recrues qui viendront renforcer un groupe qui se connait déjà (très) bien.

Un effectif jeune mais ambitieux

Avec un seul coureur de plus de 23 ans, l’équipe DN1 continue un pari qui lui a sourit depuis deux ans : miser sur la jeunesse. Après le passage de Clément RUSSO chez les professionnels à 22 ans et le podium de Jaakko HANNINEN au championnat du monde espoir (à 21 ans), l’équipe continue de suivre son credo : offrir l’opportunité à des jeunes coureurs de progresser grâce à la structure DN1 pour côtoyer le haut niveau et tendre vers le professionnalisme.

Autre fait notable, la stabilité de l’effectif : 80% des coureurs présents en 2018 le seront toujours en 2019. La brillante saison réussie par un collectif qui a toujours travaillé ensemble pour rapporter les victoires a été un élément moteur pour donner envie à chacun de poursuivre cette belle aventure collective.

Voici l’effectif 2019 du team :

Tom BALASKOVIC

Andréa BIONDI

Léo BOILEAU

Ugo CLARETON

Maxime DE POORTER

Sandy DUJARDIN

Luc DURY

Florian DUMOURIER

Frédéric FISCHER

Thibaut GAGNAIRE

Maxime JARNET

Jaäkko HANNINEN

Jacques LEBRETON

Louis RICHARD

Romain ROSIER

La formation toujours au centre des attention

Frédéric FISCHER, Luc DURY, Ugo CLARETON et maintenant Thibaut GAGNAIRE… Ces noms ne vous sont pas inconnus si vous êtes un fervent suiveur de l’ECSEL. Pourquoi ? Pas seulement pour leur parcours sportif brillant mais surtout parce qu’ils sont issus de la formation de l’ECSEL depuis les rangs minimes (et avant pour certains !). Des années de formation pour intégrer au bout du processus, le cyclisme de haut niveau.

Le modèle de fonctionnement de l’ECSEL, mélant formation de jeunes coureurs jusqu’à la catégorie DN1 nécessite de la persévérance et de l’implication à long terme. Mais quoi de plus agréable pour les éducateurs (souvent bénévoles) de voir leurs anciens “matrus” être aujourd’hui les piliers de l’équipe DN1. Car à l’ECSEL, l’accompagnement de chacun est une priorité.

La mairie de Saint-Etienne venue à la rencontre de ses coureurs cyclistes

S’il fallait une nouvelle preuve que Saint-Etienne ne vit pas que pour le football, la Mairie de la ville de Saint-Etienne en a apporté une : le premier adjoint, Monsieur Gilles ARTIGUES est venu saluer l’équipe DN1 réunie pour ce premier rassemblement. L’occasion de rappeler à la jeune équipe l’importance du cycle pour la ville de Saint-Etienne et de souligner à quel point la mairie est fière d’avoir d’une équipe cycliste de haut niveau la représentant jusque sur les podiums du championnat du monde. Et la fierté est réciproque.

Un parfum de Belgique en 2018

Si l’équipe était déjà “européenne” l’an dernier avec un représentant finlandais ainsi qu’un Estonien, cette année, il y a aura une petit odeur de Belgique. Maxime DE POORTER a choisi Saint-Etienne pour la suite de sa carrière, après 4 saisons passées dans les rangs de l’équipe réserve de la Quick Step, meilleur équipe du monde en 2018, excusez du peu. Il a été recruté pour ses qualités de vitesse et sa capacité à jouer des coudes, une qualité unanimement reconnu chez les coureurs belge.

Du côtés des autres “nouveaux”, Andréa BIONDI est déjà bien connu dans la région pour avoir effectué toutes ses classes chez les jeunes dans l’Isère. Le Franc-Comtois Jacques LEBRETON vient d’un peu plus loin mais connaît déjà bien les monts du Forez, puisqu’il a été déjà victorieux dans les rangs junior sur le Tour du Pays d’Olliergues et second du Tour de la Vallée de la Trambouze.

Galerie photo de cette journée rassemblement ICI.

Un absence excusé pour championnat d’Europe, Sandy DUJARDIN

Jaakko HANNINEN rentré au pays après une saison loin de chez lui, il y avait un autre absent. Le cyclocrossman Sandy DUJARDIN avait une belle excuse : il devait représenter la France à l’occasion du championnat d’Europe espoirs de cyclo-cross qui s’est disputé ce dimanche à Rosmalen (Pays-Bas).

Sandy termine 19e à 2’32 du vainqueur, le britannique Tom Pidcock qui s’est imposé devant le champion sortant, le belge Eli Iserbyt et le français Antoine Benoist. Un podium tricolore qui ne peut faire oublier à Sandy sa course : « Ca n’a pas été terrible pour moi. Je pars en 3e ligne et je parviens à remonter vers la 10e place pratiquement toute la course, mais sur la fin je tombe dans le sable et je perds pas mal de places pour finir 19e. Franchement je suis forcément déçu de ma course. Mais bon, il y a des jours comme ça « .

On retrouvera Sandy dimanche prochain au départ de la 2e manche de coupe de France de cyclo-cross à Pierric.

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