Samedi dernier a eu lieu le Trophée National des Jeunes sur Piste organisé par le club et très bien orchestrée par Patrick Billet.
Patrick, peux-tu nous en dire plus sur cet événement annuel au Parc des Sports des Méons ?
PB : J’aime commencer par dire que cette épreuve est unique, il n’en existe nulle part ailleurs : une épreuve de grands pour les petits. Avant tout, c’est une épreuve organisée par toute une équipe, moi je suis juste le chef d’orchestre et l’initiateur.
L’esprit du TNJP a une nouvelle fois bien fonctionné : de nombreux « anciens » champions au service des jeunes, c’est une réalité, avec une solidarité inter-générationnelle qui me pouse à continuer, car le plaisir de voir près de 280 jeunes se livrer sans compter et de voir le public répondre présent, malgré la météo défavorable, c’est une belle récompense.
Les mots et mails de remerciements sont très nombreux de la part de tout le monde, je ne réalise pas à quel point nous marquons les esprits avec le TNJP. Cette année est le meilleur « cru » que l’on est connu, dans tout les domaines, sauf celui du ciel… Toutes personnes qui sont passés à Méons samedi ont été impréssionnées par l’importance de l’épreuve.
Quelle belle image pour notre club et pour Saint Etienne !
La météo a finalement presque été au rendez-vous. D’un point de vue organisationnel, es tu satisfait de cette journée ?
PB : Pas vraiment, le matin, je n’était pas très fier.
A la réunion des cadres techniques des clubs, j’ai envisagé le pire : la pluie toute la journée, avec seulement un CLM pour chaque catégorie et un scracth, tout sur la piste de 1km, moins fun.
Mais, nous avons bénéficié d’une fenêtre météo de courte durée, exploité à 100%, grace à la combinaison de l’expérience des années passées mais aussi du soutien et de la réactivité des cadres techniques présents, qui m’ont permi en toute sérénité de prendre les bonnes décisions sans paniquer et dans l’interêt des jeunes.
Je ne peux que remercier sur ce point Denis Villemagne, Dominique Garde, Matthieu Rivory, Michel Meunier et Julien Thollet sur qui j’ai pu m’appuyer, notamment pour démarrer la compétition sur le vélodrome détrempé depuis la veille.
Et avec Vivien Brisse et Guillaume Perrot en soutien, ça aide!
A partir de là, il fallait être réactif, et tous l’ont été.
Que dire de plus? Nous avons vraiment des compétences exeptionnelles sur ce Trophée, je me répète mais c’est une chance pour Saint Etienne.
Nous avons donc pu reprendre le programme vers 11h30, et ce jusqu’à 14h30, justa à la fin des poursuite par équipe. Seuls les pupilles n’ont pas roulé sur le vélodrome, j’en suis désolé. On se rattrapera l’année prochaine. Nous avons innové encore une fois en programmant en fin de journée la vitesse par équipe sur la piste C Pitiot.
Dans l’ensemble, oui, je suis satisfait de l’organisation. Il y a toujours des points à corriger et à améliorer.
J’en profite pour faire passer le message, tout volonaire sera le bienvenu pour préparer la 10ème édition, que je désire organiser sur 2 journées. Et ça commence maintenant! L’epreuve n’était pas terminé lors de la visite de Mr le Maire, et déjà je lui en est faire part. J’ai des idées pour innover encore.
Concernant les jeunes, dans quel état d’esprit étaient ils ? Est ce que ce Trophée les a encouragé à persévérer dans cette discipline bien spécifique qu’est la piste ?
PB : Leur état d’esprit est extraordinaire, c’est leur championnat du monde. Les clubs jouent le jeu, on ne peut que s’apercevoir que cela devient une épreuve incontournable. Les éducateurs anticipent bien les séries, prépare le rendez-vous: il suffit de faire un tour sur le parking des équipes pour voir que tous s’organisent de mieux en mieux au fil des ans. Le tout dans une ambiance très solidaire malgré la compétition.
C’est avant tout une discipline complémentaire, j’espère que ça donnera des idées pour certains, car beaucoup ne connaissent pas les vertues de cette discipline et l’apport qu’elle peut amener sur une carrière, même infime soit-elle.
L’ECSEL s’est finalement placé sur la 3ème marche du podium au classement par équipe et deux jeunes ont fait des podiums sur cette journée. Bien qu’à leur âge la participation est plus importante que le résultat, que penses tu des performances de l’équipe ?
PB : C’est vrai que je suis attentif à la performence de l’ECSEL, j’organise les entraînements avec les éducateurs du club, et même fait un stage dans la semaine, étant en congé, je pouvais m’investir. J’avais invité les clubs voisins désirant s’entraîner avec nous. Le mercredi avant l’épreuve, un soixantaine de jeunes étaient présents des clubs de la Loire avec même l’UC Tain Tournon.
Cette épreuve est non seulement formatrice pour nos jeunes pousses, mais aussi et surtout pour nos cadres techniques qui apprennent beaucoup sur une journée comme celle-ci.
Pour revenir aux performances, ce n’est pas spécialement les individualités que je regarde, mais l’ensemble des jeunes. Car c’est ouvert à tous, sans sélection, ce qui la rend unique en son genre. Quand je vois des jeunes en difficulté lorsqu’ils sont arrivés au club et de voir aujourd’hui des classements honnorables et la manière dont ils se battent, la je me dis que l’on fait du bon boulot.
Nous jouons à domicile, la difficulté est que justement, le fait d’organiser une telle épreuve nous affaiblis, car l’ensemble des force vives sont mis à contribution. J’utilise les compétences de chacun pour avoir une organisation au top, ce qui diminue notre action auprès des jeunes le jour J.
Je tire mon chapeau (ma casquette) à Christophe Davoine, Daniel Cohen, David Gauvin, Romain Rossillol, Jonathan Croc, Anatole Longin et Gilles Chatelon qui se sont occupés des 42 jeunes de l’ECSEL dans les conditions que l’on connait, sachant que les autres clubs n’avaient, eux qu’une quinzaine maxi à suivre. De plus pour enfoncer le clou, nous n’avions plus d’abris disponibles à utiliser pour notre équipe ! et ce malgré des appels dans notre entourage. C’est un point de progression pour 2017, c’est sûr.
Je tiens à noter que je suis fier de notre équipe, que tous ont fait leur maximum avec de belles perfs. Nous sommes sur le podium depuis la première édition, c’est à noter ! et ça c’est le résultat du travail de tous.
Pour terminer, je tenait à remercier ceux que l’on ne voit pas ou n’entend pas, tous ceux qui ont donné de leur temps, de leur argent pour que cette épreuve existe. Je ne peux tous les citer : MERCI !