Cyclo-cross de Saint-Etienne Loire 2025 : nos « championnats du monde » à nous !

Le cyclo-cross de Saint-Etienne-Méons, c’est samedi. Le rendez-vous de la fin de l’année qui anime le parc des sports, attire des centaines des crossmen et clôt l’année cycliste.

L’édition 2025 fait figure de répétition : l’an prochain, le cyclo-cross de Méons accueillera les championnats régionaux Auvergne-Rhône-Alpes. Samedi, l’organisation s’est donc mise au niveau et le parcours remplit les critères techniques de la fédération française de cyclisme : distance de 3 kilomètres environ, largeur de 3 mètres, zone de départ de 200 mètres sur 6 mètres de large pour placer les 8 couloirs, un peu de relief, un peu de goudron. Bref, une simulation de championnats régionaux.

Les organisateurs ont prévu du traditionnel et du déjà vu avec les allées du parc, des dévers herbeux et traitres un peu partout, des talus à monter et descendre, l’arrivée sur la piste Roger Rivière parfaite pour un sprint final et la fameuse zone grenade (qu’on espère animée, bruyante et colorée), qui se passera sur le vélo si le sol est sec et en courant en cas de boue. Une nouveauté surprendra les coureurs : une partie pédestre (ou sur le vélo pour les cadors mais on demande à voir) rendue obligatoire par un méchant virage en S sur un talus au fond du parc de Méons.

Un parcours équilibré en somme, plutôt roulant si le terrain reste sec, et plutôt technique (et physique) en cas de sol humide ou plus qu’humide. Or des pluies sont annoncées en fin de semaine sur Saint-Etienne…

Les conditions météorologiques pourraient, en effet, changer le scénario de la course. Car, en élite, deux têtes d’affiches sont annoncées. D’un côté, Damien Béton, 3e de la coupe de France de cyclo-cross 2025, participant régulier et pas ridicule aux manches de coupe du monde et… 2e l’an dernier, à 10 secondes de la gagne seulement. L’état du terrain lui importe peu avec une préférence pour un peu de boue vu le pedigree de son adversaire. De l’autre côté, Sandy Dujardin, coureur professionnel dans le Team TotalEnergies, et… vainqueur sortant. L’ancien licencié à l’ECSEL sort d’un stage de 10 jours, il aura donc des watts dans chaque cuisse mais probablement un défaut de fraicheur et d’habileté technique. Un parcours sec l’avantagera très certainement. La revanche de 2024 est donc annoncée et attendue.

La course des U 19, prévue juste avant, aura un niveau de championnats régionaux puisqu’Alban Brutin, Joseph Degeorges et Julien Faugeron, c’est-à-dire le podium de Belmont de la Loire il y a 15 jours, seront présents. Si on rajoute la présence de Clément Tardieu, 2e des championnats régionaux Sud-PACA (et 2e à Méons l’an passé), le portrait-robot du podium apparait déjà. Chez les jeunes de l’ECSEL, outre Julien Faugeron, particulièrement motivé sur un parcours tracé par le paternel et qu’il a remporté il y a 2 ans en U17, on retrouve Loïs Crozier, Mathéo Perrot, Tony Billet et Léo Jouve candidats à un top 10.

Près de 300 coureur(euse)s sont pour l’instant engagés : 95 en école de cyclisme, 60 chez les U15, 45 chez les U17, 34 chez les U19 et 65 chez les Elites. L’ECSEL compte près de 70 engagés (et autant de bénévoles, merci à eux !), à la maison dans le parc des sports où ils s’entrainent quasiment chaque mercredi et samedi. La date est retenue depuis longtemps : pour eux, qu’ils soient petits ou grands, ce sont leurs championnats du monde…