Cette édition 2023 du Grand Prix de Saint-Etienne Loire et de la course d’attente réservée aux jeunes des écoles de cyclisme a rassemblé plus de 300 coureurs. Un succès pour cette organisation et tous les bénévoles qui contribuent à cette réussite et nos premiers remerciements vont vers eux. Ensuite un grand merci à nos institutionnels à commencer par la ville de Saint-Etienne et le Conseil Départemental de la Loire pour leurs aides matérielles et financières, oh combien précieuses et plus généralement aux élus et personnalités présentes. Et comment ne pas mettre en avant aussi tous nos partenaires privés pour leur investissement à nos côtés et même pour certains d’être présents sur la course.
Galerie partenaires: https://photos.app.goo.gl/HJgrkAAfpcP8c5EJ8
Avec notre parteneaires le Credit Mutuel la course coté benevoles en video: https://www.dailymotion.com/video/x8jkc29
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Sur un plan sportif, la rue de la Tour aura été bien occupée tout au long de cet après-midi avec la présence de 120 enfants des U9 au U15 qui se sont affrontés sur la vitesse et autres courses aux points. Toutes et tous ont donné leur maximum, annonciateur de lendemains prometteur pour le cyclisme sur route.
Mais le moment très attendu est bien le Grand Prix lui-même avec la présence de 175 coureurs Elites sur la ligne de départ pour une course de 155 kilomètres avec le départ réel à Sorbiers devant la stèle Andreï Kivilev.
Galerie photos de la course: https://photos.app.goo.gl/YqcQoEwAbjLAYtWf6
Après quatre tours du traditionnel circuit, Sorbiers, le col de la Gachet, Saint-Christo en Jarez, Saint-Héand, Sorbiers, il était temps de passer au final hors norme que les amoureux de la petite reine ont apprécié avec la côte de la Jaillière, rendue célèbre par le Tour de France 2019 et l’attaque de Julian Alaphillippe et Thibaut Pinot, avec ses passages à 13% suivie du Pilon, de la descente sur l’Etrat avant d’enchaîner par le raidard de la Tour en Jarez pour rejoindre l’arrivée et à nouveau la rue de la Tour.
Et nos coureurs ? Après avoir beaucoup travaillé pour assurer la poursuite derrière l’échappée de 8 coureurs, faute d’avoir pu placer un homme à l’avant.
Ils ont réussi provoquer un regroupement général et à placer idéalement l’homme fort de l’équipe pour ce type d’enchaînement, Nathanaël Géry (Nat).
Dès le pied de la Jaillière, notre entraîneur maison a fait parler ses qualités de grimpeur – puncheur en prenant quelques précieuses secondes sur un peloton qui explosait au fil des pourcentages de cette montée.
Mieux, Nat enchainait l’ascension du Pilon avec un écart de 6 secondes sur ses premiers poursuivants, bien décidés à ne pas le laisser partir.
Mieux encore, à la force des jarrets, Nat passait à Saint-Héand avec 22 secondes d’avance après avoir été rejoint par Antoine Aebi de Charvieu Chavagneux et surtout lutter contre le vent sur le plateau.
Mais deux contre un groupe de 25 à leur poursuite, la descente fut plus compliquée. A trois kilomètres de l’arrivée, après le fameux raidard final, Nat était repris et c’est donc au sprint que la victoire allait se jouer et ironie de l’histoire, c’est l’ancien stéphanois Rémi Capron, qui s’est relancé l’an passé sous nos couleurs de l’ECSEL, qui s’imposait.
Très déçu et les larmes aux yeux, notre Nat prenait la 20e place, après avoir tutoyé ou tout au moins entrevu la victoire et ainsi succéder à René Mandri, le dernier vainqueur sous nos couleurs en 2005. Ce n’est que partie remise.
Corentin Ville (Directeur Sportif de l’ECSEL) : » Nat était l’homme le plus en forme de l’équipe pour ce type de final. Il aurait fallu qu’il bascule au Pilon avec 4 ou 5 coureurs pour aller au bout. Et puis il y avait ce vent de face sur le plateau. Je regrette qu’on n’a pas su être présents dans les coups dangereux ce qui nous a obligés à rouler derrière les échappés. Nous avons grillé des cartouches, en plus nous perdons deux coureurs sur ennuis mécaniques, il nous a manqué du monde dans le dernier tour où l’on n’avait plus que quatre coureurs dans le peloton. On a couru un peu à l’envers lors de cette première partie de course. Après notre stratégie était de mettre Nat dans les meilleures conditions au pied de la Jaillière, ce que nous avons réussi à faire, mais vu notre début de course il n’y avait plus grand monde pour l’accompagner. Sur les 20 derniers kilomètres, je n’ai rien à reproché à mes gars. « .
Nathanaël Géry : » Ce scénario ne me laissait pas beaucoup de chance. Derrière le Pilon, il y avait vent de face. Si j’avais attendu, on se serait retrouvé une quinzaine pour la victoire avec pour moi, le même résultat. C’est frustrant. L’équipe a tout fait pour moi et je fais exactement ce que je devais faire, mais ça n’a pas suffi. J’avais des bonnes jambes. Au sommet du Pilon il m’aurait fallu au moins 30 secondes d’avance ou qu’il n’y ait pas ce vent de face après Saint Christo La descente sur l’Etrat est trop dure pour moi car il faut pédaler et avec mes 60 kilos j’ai du mal. Pour le sprint j’avais décidé de prendre la roue de Clément Carisey sauf que je n’ai pas réussi à remonter « .
De la déception certes, mais on a assisté à une belle partie de manivelles avec un peloton homogène et un gros niveau d’ensemble ce qui explique cette course fermée et indécise jusqu’au bout, avec l’espace de quelques minutes l’espoir de voir un stéphanois s’imposer à domicile. A une année près, Rémi Capron l’a fait.
