Depuis l’édition 2005 et la victoire de René Mandri, du côté de l’Ecsel on se demande avant chaque édition de ce grand prix de Saint-Etienne Loire, qui pourrait bien lui succéder sous nos couleurs. René c’est une victoire sur notre grand prix suivie d’une belle carrière professionnelle comme ce fut le cas d’ailleurs, pour plusieurs vainqueurs rue de la Tour. Et quelle carrière !
Teaser de la course: https://photos.app.goo.gl/UBBd1GdHJjTniQ6u7
René arrive à l’ECSEL en 2005 où il restera une seule saison avant de rejoindre les rangs professionnels en 2006 sous les couleurs d’Auber 93 puis de 2007 à 2010 AG2R pour finir dans l’équipe continentale britannique Endura Racing en 2011 et 2012. Grâce aux liens sportifs mais surtout d’amitié qu’il a su conserver auprès de certains membres du staff stéphanois, il vient terminer sa carrière de coureur sous nos couleurs en 2013 et 2014.
Le vélo raccroché, René continue à vivre au contact du cyclisme en devant directeur sportif, tout d’abord dans son Estonie natale où il continue le travail de formation et de détection et depuis cette année au sein de la formation World Tour Israël Premier Tech comme on a pu le voir à l’œuvre sur le dernier Paris-Nice.
René c’est certes le dernier coureur à avoir remporté notre grand prix, après Innar Mandoja, un autre estonien, en 1999, mais au fil des saisons il a su se construire un palmarès professionnel intéressant à défaut d’être exceptionnel avec au final une dizaine de podiums. René c’est une Vuelta en 2007 terminée à la 20e place et deux Giro, malheureusement non terminés, mais aussi une 50e place aux jeux Olympiques de Londres d’une course remportée par un certain Alexandre Vinokourov, autre ancien de la maison stéphanoise.
Alors comme chaque année et 18 ans plus tard on espère enfin avoir voir un coureur de l’Ecsel sur la plus haute marche du podium devant le mythique stade Geoffroy-Guichard. Par le passé, plusieurs coureurs de l’Ecsel sont montés sur le podium mais sur pas sur la plus haute comme Xavier Brun 2e en 2009
ou Maxime Jarnet 2e en 2018.
L’an passé, le premier stéphanois fut Rémi Capron, au pied du podium, 4e. Aux coureurs de 2023 d’écrire l’histoire sans se mettre pour autant trop de pression, surtout par le fait de courir à domicile.
En se disant qu’après tout notre grand prix est une course comme les autres ? Pas si sûr, car l’arrière-pays stéphanois en direction des Monts du Lyonnais réservent plus d’un piège. Si le traditionnel circuit Sorbiers – le col de la Gachet – Saint Christo – Saint-Héand – Sorbiers use les organismes et réduit le peloton, il faut en avoir encore assez dans les jambes pour affronter un final hors norme. Le dernier tour de circuit débute en bas de Sorbiers mais au lieu de rouler en direction de la Gachet une dernière fois, les coureurs emprunteront un final grandiose avec tout d’abord la montée de la Jaillière, rendue célèbre par le Tour de France et le numéro du duo Julian Alaphilippe – Thibaut Pinot.
Ses deux kilomètres avec des pourcentages entre 12 et 13% peuvent s’avérer déterminant, mais pour espérer s’imposer rue de la Tour, il faudra être capable d’enchaîner avec le Pilon avant de traverser une dernière fois Saint-Héand pour rejoindre l’Etrat où un virage plus que serré conduira les coureurs vers un dernier effort violent avec en hors d’œuvre le raidard de la Tour en Jarez.
C’est alors, sur le coup des 16h15; qu’on devrait voir apparaître, après 153 kilomètres, l’heureux ou les heureux candidats pour la victoire, en espérant que celui porte un maillot blanc, jaune et grenat avec l’inscription Saint-Etienne – Loire et succéder ainsi et enfin à un certain René Mandri.
En attendant l’arrivée des coureurs, l’ECSEL organise entre 13 et 16h00 rue de la Tour sa traditionnelle course d’attente réservée aux écoles de cyclisme avec pourquoi pas là aussi, une ou plusieurs victoires stéphanoises avec peut-être la découverte d’un futur René.
Teaser de la course: https://photos.app.goo.gl/UBBd1GdHJjTniQ6u7