Le 27 mars 2021, l’ECSEL et la ville de Saint-Etienne accueilleront le traditionnel Grand Prix de Saint-Etienne Loire (GPSE), course phare du début de saison. Cette année, le GPSE a l’honneur de faire partie de nouveau du calendrier de la Coupe de France, exactement 11 ans jour pour jour après la précédente édition à ce niveau. Il s’agit d’ores et déjà pour le club et pour l’ensemble des organisateurs, des institutionnels et des bénévoles d’une première victoire tant il est difficile d’organiser la course au regard de la crise sanitaire.
Cette année c’est donc exclusivement les meilleurs équipes Française de National 1 qui se retrouveront sur cette classique du calendrier. Les coureurs s’affronteront sur un circuit accidenté et sélectif de 167 km pour un dénivelé total de 3365m. Le circuit s’annonce encore plus exigeant pour cette édition puisqu’une seconde boucle de 17 km par le « Pilon » a été rajoutée en fin du parcours avant de basculer vers l’Étrat, de tourner à gauche pour attaquer la dernière rampe dans La Tour-en-Jarez et de rejoindre le stade Geoffroy Guichard où est jugée l’arrivée.
Indéniablement, c’est « à la pédale » que le meilleur du jour s’imposera car il est impossible de se cacher tant les difficultés s’enchaînent. C’est donc une course d’usure qui attend les coureurs où la stratégie d’équipe et la météo tiennent un rôle déterminant. Une équipe solide organisée autour d’un leader qui saura « lire » la trajectoire du vent sur les plateaux de Saint-Christo-en-Jarez, qui saura se placer et sentir les coups aura toutes les chances de rafler la mise à Saint-Etienne.
Le GPSE consacre donc habituellement un coureur complet et sert souvent de tremplin vers une carrière professionnelle. En effet, plusieurs des derniers vainqueurs, ont rejoint les rangs d’équipes prestigieuses suite à leur victoire, comme B. Armirail à Groupama-FDJ (2017), J Cabot (2019) à Total Direct Energie.
L’avis de Vincent Terrier, entraîneur à l’équipe Cofidis et responsable de la performance à l’ECSEL « C’est une course de costauds où il faut être à la fois patient et actif. Il s’agit de sentir la course, ne pas louper le bon coup et rester placé sans trop en faire. »
L’avis de Julien Tollet, entraîneur de l’équipe de France juniors. « Je leur conseille de bien observer l’orientation du vent et donc d’être attentif au placement et d’adapter leur stratégie en fonction de cet élément. »
L’avis de Cyril Dessel, directeur sportif d’AG2R et Conseillé technique ECSEL. « Le Grand Prix de St-Etienne est une course qui sourit d’habitude à un puncheur. Mais le parcours vallonné peut donner une course très différente avec du soleil ou du vent et de la pluie. Suivant la météo du jour, un sprinter pourrait aussi jouer sa carte. La côte de La Tour-en-Jarez dans le final n’est pas à négliger et un puncheur peut y faire la différence. »
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