Comment s’est passée cette période d’arrêt pour nos jeunes coureurs ?

Dès le début du confinement, notre objectif ‘était de garder le lien social et sportif et que toutes les forces vives du club, de l’école de vélo aux élites suivent la même ligne de conduite. J’ai donc rassemblé tous les éducateurs, les dirigeants, les bénévoles pour qu’on tienne le même discours et qu’on ait la même stratégie. Comme on était en début de saison, on a décidé de lever le pied et de renforcer l’immunité des coureurs. Il ne servait à rien d’être « au taquet » et de s’épuiser mais au contraire il fallait privilégier une alimentation saine et mettre l’accent sur l’entretien physique.

Le deuxième objectif était de garder le contact avec les quatre catégories de coureurs de l’école de cyclisme en donnant des informations au moins une fois par semaine. Très rapidement, on a mis en place des visios puis des entraînements par visio (PPG, home trainer). On a aussi proposé des rendez-vous à thème, pour les filles comme pour les garçons. Ça a très bien fonctionné. J’ai aussi incité les éducateurs à être force de proposition et à aller chercher les bonnes informations auprès de Maxime Larue, Dominique Garde pour donner les meilleurs conseils possible aux jeunes. On a pu ainsi prendre un peu de recul pour mieux anticiper les choses pour la reprise.

 La reprise est effective depuis quelques semaines. Dans quel état d’esprit se passe ce retour à l’entraînement ?

Elle s’est effectuée dans des conditions idéales. Les rassemblements se font à l’extérieur dans le strict respect des directives de la FFC. Les coureurs répondent présents en masse et les parents sont largement impliqués. Nous avons fait un sondage auprès des parents pour déterminer le nombre d’enfants qui reprendraient le vélo après le confinement. 95% des parents ont remis leur enfant aux entrainement de l’ECSEL, un beau score ! L’assiduité à l’école de cyclisme est aujourd’hui très bonne depuis la reprise. Cette période a permis de renforcer le groupe et d’accroître la cohésion. Je pense qu’on n’a pas raté le coche, on n’a pas baissé les bras est on a valorisé cette période où tout a été à inventer pour garder la continuité de l’ECSEL. Tout le travail qu’on a fait avec les bénévoles pour rester en contact, pour maintenir le lien, c’est quelque chose qui va marquer. La solidarité et l’investissement de tous ont été sans faille.

 La reprise de la compétition sur route aura-t-elle lieu ou va-t-on passer directement à la saison de cyclo-cross ?

En minimes, cadets il y a très peu, voire pas de courses. Pour l’école de vélo, c’est un peu la même chose, quelques contre-la-montre seulement qui sont un peu loin, donc compliqué. Aujourd’hui, on est donc dans l’expectative. On aura une compétition  le 5 septembre sur la piste d’Eybins mais sinon, en résumé, il y a peu de courses pour les jeunes et elles sont éloigné de StEtienne.

 L’ECSEL n’a pas annoncé l’annulation du TNJP. Aura-t-il donc lieu ?

Tout est mis en œuvre pour qu’il ait lieu. Une demande a été faite auprès de la mairie de Saint Etienne pour le 27 août sur une seule journée avec un programme allégé. Un sondage a été fait auprès des clubs et ils ont répondu trés favorablement. Les clubs sont attachés à cette manifestation et y restent donc fidèles. L’idée sur cette édition sera de mettre en avant le collectif en ajoutant une épreuve inédite de relais gravel mixte dans le parc de Meons. Les concurrents partiront tous ensemble pour un bouquet final. Il y a aura les habituels courses aux points, des série de scratch et un contre-la-montre. Je maintiens également la vitesse et la poursuite par équipes plus le relais. Le collectif sera donc vraiment le maître mot de cette édition. 

Après l’été, la reprise de l’entraînement se fera la dernière semaine d’août.