Chez les Dujardin, le vélo est une histoire de famille étroitement liée au club de l’Union Cycliste Tain Tournon. Et Sandy n’a pas échappée à la règle en rejoignant à 9ans ce club formateur. «  A l’école de cyclisme on faisait beaucoup de jeux d’équilibre et d’agilité et tout de suite le cyclo-cross m’a plu, notamment le côté technique ».

A quelques heures de la première manche de coupe de France de cyclo-cross à Besançon, rencontre avec un garçon attachant qui vient de boucler sa première saison à l’Ecsel.

Te rappelles-tu de tes premières victoires ?

Sur route je sais que c’est à Bourg les Valence en benjamins, mais pour le cyclo-cross je n’en ai aucun souvenir.

Comment arrives-tu à concilier vie professionnelle et sport de haut niveau ?

Je suis maçon dans une entreprise de 6 personnes. Le lundi je travaille toute la journée et les autres jours de la semaine de 7h00 à 12h00. Ces jours là, l’après-midi, suivant la météo, je fais de la course à pied, du vélo sur route et un peu de technique. J’adapte en fonction du programme de courses.

Parle-nous de ta première saison à l’Ecsel

Ma première saison également chez les élites, ce qui m’a permis de participer à de belles courses. Je savais que ça allait être difficile mais j’ai beaucoup appris. J’ai même réussi à marquer quelques points en coupe de France.

Maintenant place au cyclo-cross, séquence souvenirs

Le cyclo-cross, c’est une passion chez moi. Je suis monté sur la 3e marche du championnat de France cadets. J’ai remporté la coupe de France de la discipline en juniors en remportant une des trois manches. Je sors d’une saison où j’ai été frustré lors des grands rendez-vous. Si j’ai remporté 10 cyclo-cross régionaux, j’ai toujours eu des pépins lors des épreuves nationales. En coupe de France, je déjante lors de la première manche et je suis retardé par des ennuis techniques sur la 3e. Lors du championnat de France, j’ai tout simplement crevé.

Tes objectifs pour cette nouvlle saison hivernale ?

Je vais participer essentiellement à un programme régional, plus aux coupe et championnat de France. Il est évident que si je marche bien en coupe de France, j’espère être sélectionné en équipe de France avec peut-être d’autres horizons. J’ai fait une grosse préparation et ma participation aux courses me permet de m’améliorer encore plus. Et si je pouvais éviter les pépins lors des grands rendez-vous, ce serait parfait.

 

Besançon ?

J’ai hâte d’y être. En espoirs on se connait tous depuis de nombreuses années, mais en ce début de saison de cyclo-cross on ne connait pas la forme de chacun. Cette année, il n’y aura plus Clément (Russo) qui laisse un grand vide dans cette catégorie.

Et la suite ?

Il faut être ambitieux. Je me sers de l’exemple de Clément pour me dire que c’est possible. Maintenant je suis sur les cyclo-cross jusqu’à fin janvier et après je ferai une coupure de trois semaines avant de retrouver la route. Je sais que comme cette année j’aurai un peu de retard par rapport aux purs routiers, mais ça se rattrape rapidement.

En attendant on suivra le comportement de Sandy ce dimanche 15 octobre à l’occasion de la première manche de la coupe de France, en espérant qu’il soit épargné par les pépins et sa 3e année espoirs soit celle de la concrétisation.

A Besançon il sera accompagné en Espoirs par Luc DURY et Ugo CLARETON. En Juniors, Andy MONTCHAMP, Arthur DAVOINE et Quentin CHENEL. En Cadets Arnaud VASSOILE, Robin POULARD, Eliote PONCHON et Pierre PERRODIN ont été sélectionnés pour disputer cette épreuve.