Cette épreuve unique en France qui s’est tenue sur le parc municipal des sports de Saint-Etienne Méons ces 22 et 23 avril, toutes les meilleures écoles de cyclisme nationales étaient présentes, venues de Paris à Marseille en passant par l’ile de la Réunion.
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Comme en 2018, le vélo club de l’Est de Bras Panon à la Réunion avait rallié la Métropole avec un groupe de jeunes très motivés, pour partager sur deux jours, avec 230 autres athlètes en herbe, toute la gamme des épreuves sur piste, individuelles et par équipes, dont une épreuve exceptionnelle de gravel par équipes, en bouquet final de clôture.
De l’avis de tous les participants ce fut une édition extraordinaire, tant par les qualités sportives montrées dans toutes les catégories d’âge, que par l’ambiance conviviale et l’excellent état d’esprit qui régnait.
Un des aspects marquants de cette édition était le nombre de jeunes filles participants (près du tiers),
ainsi que le défilé par équipe clôturant les épreuves et qui comptait pour le classement général, il fut un bon moment de fous rires et de rythme partagés.
Outre ceux des élus de la ville de Saint-Etienne, de Saint-Etienne Métropole et du Département de la Loire,
le témoignage de Christelle Reille, la présidente du Comité régional AURA de la FFC fut un moment très fort lors de la cérémonie de remise des prix : »je suis venue sur mon évènement préféré en Auvergne Rhône-Alpes. Il y a du sport, de la fraicheur, de la formation, vous éduquez aussi les éducateurs, les arbitres et les enfants. Ce sont toutes ces valeurs qui me plaisent. Un petit bijou ! »
Un bel hommage rendu ainsi à l’équipe dirigeante de l’ECSEL et en particulier à Patrick Billet, le créateur et organisateur de cet évènement à nul autre pareil.
Si au classement général final, l’équipe des jeunes de l’ECSEL devait se contenter de la 2ème place derrière celle de Lyon sprint évolution, elle confirmait que le récent classement de l’école de cyclisme stéphanoise au sommet de la hiérarchie nationale, officialisé par la FFC, n’était pas usurpé.
Et si le rendez-vous a bien été lancé pour la 17ème édition, l’actuelle vétusté de la piste Roger Rivière, doublée de l’absence de piste couverte locale pour les entrainements hivernaux et l’impact néfaste sur le fonctionnement du club des réductions récentes des aides financières publiques, sont autant d’épées de Damoclès qui hypothèquent l’avenir.