Mois : février 2021

Stage 2-3-Juniors

Du 17 au 21 février, les 2-3 et Juniors ont réalisé un stage sur route pour poser les bases de la saison à venir. Initialement prévu au pied du mont Ventoux, du côté de Malaucène, le stage a du être remanié pour être organisé dans le respect des règles sanitaire en vigueur avec un départ chaque jour à partir du club à StEtienne. Avec Guillaume Rousset et d’Ugo Clareton un programme plus local a alors été planifié. Côté météo, rien à envier au Vaucluse, pendant 4 jours nos coureurs ont pu parfaire leur condition physique sur les routes ensoleillées de la région stéphanoise et de ses alentours.

Mercredi, une belle boucle autour d’Annonay, ajoutée à celle-ci un retour par les routes du Pilat. Dès le premier jour le ton était donnée avec une belle sortie d’endurance.

Jeudi, les coureurs se retrouvaient dans le vif du sujet avec un travail biquotidien axé sur le travail de sprints avec un train et des poissons-pilotes et deux tests l’après-midi : 5 et 20min (montée de La Gachet par Valfleury et par le col de la croix de Chaubouret). Une journée à la fois technique et sur le travail en haute intensité.

Le lendemain c’est un Contre-La-Montre par équipes qui attendaient les coureurs, suivi d’une succession de courses courtes sur le vélodrome Roger Rivière de Méons avec des rôles attribués et tirés au sort par les coureurs eux-mêmes ! Une journée ludique pour mieux assimiler la charge de travail.

Enfin, pour clôturer le stage, nos athlètes ont du dompter les routes jamais plates des monts du Lyonnais et des monts Tarariens, chères à notre entraineur juniors Ugo Clareton. Une simulation course en bouquet final a été réalisée au terme des 130km de la sortie afin de jeter ses dernières forces.

La bonne dynamique insufflée par ce stage est confirmée par les propos d’Ugo : «  Ce stage avait pour but de créer un vrai groupe et de la cohésion entre des coureurs qui ont moins eu l’occasion de se rencontrer jusqu’à présent, et de terminer l’hiver par un gros bloc de travail pour véritablement passer un cap physique. J’ai vu un groupe sérieux et motivé qui a bien bossé pendant 4 jours. Comme je leur ait dit, à partir de vendredi après-midi c’était un test aussi bien pour eux que pour moi : il s’agissait de voir si j’avais en face de moi un groupe qui se tire vers le bas avec la fatigue accumulée, ou au contraire un groupe de guerriers encore prêt à se faire la course jusqu’au derniers kilomètres du stage. Et c’est la deuxième option qui est ressorti. Pour un premier stage en tant que directeur sportif c’est très positif. J’ai vraiment hâte de voir ce groupe à l’œuvre en compétition. Ils ont le potentiels pour faire de belles choses. »

Un stage qui laisse donc de belles perspectives d’avenir pour nos 2-3 et Juniors, et qu’on espère voir faire briller le maillot de l’ECSEL dès la reprises des compétitions.

Galerie photos: ICI

Boucles du Haut-Var – Nationale 1

L'équipe prends ses responsabilités après avoir manqué la bonne échappée.
L’équipe mène la chasse sur l’étape 3

L’équipe N1 s’est retrouvée pour un stage courses du 12 au 16 février. Au
programme, les Boucles du Haut-Var, 5 jours d’épreuves avec des équipes
composées de 6 coureurs. Chaque jour nous retrouvions une trentaine de clubs de toute la France au départ. Un bon moyen pour retrouver les
automatismes et pour reprendre du plaisir en compétition après un hiver
studieux et surtout de se jauger par rapport à la concurrence.

Avec un effectif de 11 coureurs répartis sur les différentes épreuves, nous
avons pu apprécier la préparation de chacun lors des dernières semaines. Le travail effectué lors du stage hivernal à Bormes-les-Mimosas a porté ses
fruits et c’est un groupe soudé qui s’est retrouvé au départ de chaque épreuve.

Ce stage de courses a pour objectif de faire monter en puissance l’ensemble de l’équipe en étant acteur sur chaque épreuve. Chacun doit prendre du plaisir à recourir en équipe et /ou à découvrir ses nouveaux
coéquipiers pour les recrues hivernales. Une belle façon de lancer la saison 2021 sous le soleil. 

Au départ, chaque jour une équipe différant de 6 coureurs en fonction du profil de course. Maxime LARUE, DS de l’équipe, et Nathanaël GERY, nouvel entraîneur du club, ont eu pour rôle d’organiser et de structurer cette semaine. Chaque matin, Nathanaël avec un briefing sur le parcours, Maxime avec la stratégie à mettre en place. Puis, tous les soirs, un débriefing avec l’équipe pour analyser les forces et les faiblesses et décider les axes de travail à améliorer pour la course suivante.

Francis ROCHEDIX  en charge de la mécanique, Michel BILLET LAILLET pour les massages et Clément CEYRET pour l’intendance et l’assistance en course, c’est un staff complet aux petits soins autour des coureurs. Ils ont alors la possibilité de se concentrer à 120% sur la course.

C’est un bilan positif qui ressort de cette semaine de stage avec 3 podiums de 3 coureurs différents mais surtout la satisfaction d’avoir un groupe homogène qui a su prendre ses responsabilités lors de chaque course. Les
nouveaux coureurs ont réussi à s’intégrer dans le groupe et chacun a trouvé sa place. L’équipe va monter en puissance au fil des semaines avec en point d’orgue les différentes manches de Coupe de France et les courses à étape à venir.

La semaine en bref :
– Une cinquième place de Siim KISKONEN sur l’épreuve 2 Sillans-la-Cascade – Cotignac.
– Une troisième place de Léo BOILEAU et une huitième place de Jacques LEBRETON sur l’épreuve 3 Aups – Tourtour.
– Une troisième place de Luc DURY, une dixième place de Siim KISKONEN et une treizième place de Corentin LESAGE sur l’épreuve 4 Moissac-Bellevue – Montmeyan.
– Une deuxième place de Siim KISKONEN sur l’épreuve 5 Pourrières – Bras.

Les coureurs présents : Léo BOILEAU, Luc DURY, Paul-Victor ESTEVES, Julien FLACHON, Thibaut GAGNAIRE, Siim KISKONEN, Jacques LEBRETON, Corentin LESAGE, Thomas SALVATORI, Joosep SANKMANN, Francis CAILLAUD.

Nous retrouverons l’équipe sur la course de reprise du
calendrier AURA avec le Circuit de la Vallée du Bédat le 28 février ainsi que
sur le Grand Prix d’Onjon.

Au départ d'une épreuve ensoleilé
L’équipe au départ de l’étape 3

Luc DURY prend la 3eme place de l'épreuve 3 sur la course Elite de la semaine

 

Luc DURY 3eme de l’étape 4

Une deuxième place sur la dernière épreuve de KISKONEN

 

Siim KISKONEN 2eme de l’étape 5

Un beau podium de BOILEAU sur l'étape 3 Tourtour

 

Léo BOILEAU 3eme de l’étape 3

Camp d’entrainement à Bormes-les-Mimosas

Du 23 au 30 janvier, l’équipe Elite N1 de l’Espoir Cycliste Saint-Etienne Loire s’est rendus à Bormes-les-Mimosas pour un premier stage collectif afin de préparer la saison à venir. Le camping Camp du Domaine nous a accueilli durant une semaine. 14 coureurs se sont retrouvés pour profiter des bonnes conditions climatiques.

Devant le camping
L’équipe devant le camping

Notre nouvel entraineur Nathanaël GERY nous fait le bilan de cette semaine :

« Nous avons réalisé ce camp d’entrainement dans l’objectif de retrouver l’ensemble des coureurs et surtout pour lancer la dynamique du groupe 2021 et intégrer les nouveaux membres de l’équipe. Nous leurs avons demandé de ne pas trop regarder les actualités sur les premières courses afin de garder en tête les objectifs qui ne sont pas forcement en tout début de saison.

Briefing
Brief d’avant entrainement par Nathanaël GERY



En matière de contenue de séances, nous avons axés le travail sur deux principaux blocs :
-Un premier bloc pour retrouver du plaisir, retravailler les automatismes, les fondamentaux du cyclisme en compétition à travers des simulations de courses. Nous avons mis en place un petit challenge entre coureurs sur plusieurs exercices pour ajouter du piquant à l’entrainement.
-Un deuxième bloc fondé sur le chrono par équipe ou le travail de fond engagé par Vincent Terrier est poursuivit. C’est une des voix d’amélioration de notre plan de performance.

Dans l’ensemble, le stage s’est bien déroulé. Le massif des Maures est un des meilleur endroit pour rouler en France. Les coureurs ont été heureux de se retrouver et de s’entrainer ensemble dans ses conditions idéales. »

Trois de nos coureurs n’ont pas pu faire le déplacement dans le sud : Luc DURY et Louis RICHARD (en stage universitaire) et notre Québécois Julien GAGNE qui est gêné par les conditions actuel d’obtention de VISA.

Julien et notre Trek à la plage
Julien FLACHON et son nouveau Trek Emonda SL Culture Vélo Saint-Etienne

Quelle importance a donner aux résultats chez les jeunes ?

« L’accession au haut-niveau ne se fait pas parce que vous avez un CV en béton en école de cyclisme »

Après plus de 15 années passées à l’ECSEL, en tant que jeune licencié de l’école de cyclisme, coureur de l’équipe DN1 et désormais entraineur, Ugo CLARETON représente plus que jamais le « made in ECSEL » dont nous sommes si fièrement attachés. Retrouvez sa chronique sur le site chaque semaine :

  • Tu as beaucoup gagné dans tes jeunes années, est-ce que cela a été un avantage par la suite pour être coureur élite et accéder à la DN1 ?

Je pense qu’il faut clarifier les choses concernant les résultats lorsqu’on est jeune : tous les résultats que l’on obtient avant les rangs juniors (et même parfois y compris dans cette catégorie) ne sont que du bonus. Gagner une course ou faire un bon résultat en benjamin, minime, cadet … c’est super et ce sont des moments qui font toujours plaisir. Mais l’accession au haut-niveau ne se fait pas parce que vous avez un CV en béton en école de cyclisme.

J’ai eu cette chance d’avoir toujours eu autour de moi des personnes (que ce soient mes proches ou mes éducateurs à l’ECSEL) qui tenaient ce discours que le “vrai” vélo commence à partir d’espoir ; que dans les catégories jeunes il faut garder cet aspect de jeu, avoir une approche ludique de notre sport. Je peux citer tellement d’exemples de jeunes coureurs que j’ai côtoyés, qui avaient des résultats excellents et qui mettaient un tour au 2ème mais qui ont tout arrêté dès que la tendance a commencé à s’inverser.

A l’inverse je connais des coureurs, et certains d’entre eux font parti de l’équipe DN1 aujourd’hui, qui traînaient leur misère sur les courses dans les jeunes catégories, qui prenaient des tours et des tours par les premiers, et qui ont dû attendre des années avant de tenir un peloton sur toute la durée d’une course. Les raisons pouvaient être multiples mais la plupart du temps c’était dû à une croissance moins précoce que leurs adversaires ou simplement par un manque d’entraînement ou de pratique. Ce qu’il faut retenir de ces coureurs c’est qu’ils ont appris une chose essentielle dans un sport aussi difficile que le cyclisme : la persévérance. Car lorsque les règles du jeu commencent à s’équilibrer, avec une maturité physique atteinte pour tout le monde vers les rangs juniors, il est facile de repérer ceux qui ont toujours tout eu dans la facilité et qui abandonnent après la première course terminée en dehors du podium ou après la première difficulté rencontrée. En revanche, ceux qui ont compensé leurs lacunes physiques par leurs qualités techniques et qui ont une détermination à toute épreuve se voient récompensés.

A titre personnel j’ai beaucoup gagné et eu de très bons résultats chez les jeunes. Mais j’ai toujours gardé un certain recul vis-à-vis de ça. Lorsque le niveau d’adversité fut plus homogène et qu’il a été plus difficile de faire des résultats cela me motivait malgré tout car on ne tire jamais vraiment de satisfaction à faire les choses dans la facilité. C’était passionnant et motivant pour moi d’essayer de tirer la quintessence de mon potentiel pour essayer d’obtenir les meilleures performances possibles. Les raisons qui ont fait que j’ai évolué pendant plus de 15 ans en tant que coureur et compétiteur, c’est que j’avais l’obsession de vouloir toujours donner le maximum de moi-même et faire en sorte de progresser. Chez les jeunes la place et le résultat sont secondaires, ce qui compte ce sont les deux qualités que je viens de citer, ce sont elles qui permettent de durer dans ce sport si l’on souhaite atteindre le haut niveau.

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