Pour ceux qui en douteraient encore, le rôle de directeur sportif d’une équipe cycliste n’est pas un long fleuve tranquille et encore moins celui d’un simple chauffeur de voiture. A travers quelques clichés pris lors du dernier Rhône-Alpes Isère Tour, Cyril Dessel nous montre les différentes facettes de la fonction.
Après avoir récupéré ses coureurs, Cyril affine ses notes en fonction de derniers éléments comme la météo, le vent ou encore … les horaires des trains pouvant perturber la course à un passage à niveau. Il est tant alors d’en informer les coureurs lors d’un premier briefing en soirée sur l’étape du lendemain. Exercice à huis clos qui se déroule le plus souvent dans une chambre de coureurs.
Le jour de la course, c’est la mise en lumière avec l’application de la stratégie. Après un nouveau briefing d’avant course, Cyril prend le volant pour suivre l’étape.
Pression, stress, vigilance et adrénaline accompagnent Cyril et son acolyte mécano maison, Francis Rochedix, assis sur la banquette arrière avec roues et bidons à ses côtés, prêt à jaillir si besoin. Un binôme indissociable qui doit se montrer le plus efficace, car sur une étape entre les crevaisons, les ennuis techniques, les ravitaillements et les conseils aux coureurs, à ce niveau il n’y a pas d’oreillette, le travail ne manque pas, sans oublier il s’en va de le dire, de conduire et ce, quelque soit les circonstances.
L’étape terminée, pas le temps de se lamenter, à peine celui d’apprécier car le travail ne manque pas. Entre récupérer les coureurs, rejoindre l’hôtel, décharger les vélos et tout le matériel, la journée est loin d’être finie pour Cyril et Francis, chacun dans leur domaine.
Pour Cyril, c’est le temps d’analyser et de faire le bilan de la journée puis de reprendre ses notes pour l’étape du lendemain en y apportant les dernières infos et les enseignements de la journée, pour une nouvelle étape. La roue tourne très vite. Entre-temps, quelques heures de sommeil pour Cyril ne seront pas de trop.
