Auteur/autrice : Philippe FOTO Page 122 of 157

Grand Prix de Saint Etienne : Demandez le programme !

Ça y est nous sommes à J – 1 du fameux Grand Prix de Saint Etienne Loire, un rendez vous incontournable pour l’ensemble des amoureux de la petite reine nombreux en terre ligérienne. Nous vous donnons rendez vous aux alentours de 12h30 pour assister au départ du côte de Geoffroy Guichard. Un peu plus de 150 coureurs sont attendus pour se départager sur un parcours très exigeant proposé cette année par le comité d’organisation.
Nous comptons aussi sur vous pour venir encourager les membres de l’école de cyclisme qui prendront part à une course d’attente dès 13h30.
Venez nombreux !

Composition du Team Probikeshop :

1 Lucas Barjon
2 Adrien Bonnefoy
3 Guillaume Bonnet
4 Tom Bossis
5 Mickaël Brun
6 Xavier Brun
7 Pierre Challemet
8 Damien Fabre
9 Romain Faussurier
10 Waile Kahkahy
11 Bastien Lhomme
12 Cédric Pla

 

La startlist

Parcours et profil

 

 

 

 

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Dans la roue de Bastien Ruffinengo #2

Après la désillusion du week end dernier sur la seconde manche de Coupe de France, Tom Bossis nous confiait  « Bastien nous a manqué » . Il s’agissait bien entendu ici de Bastien Ruffinengo absent au départ de ces deux jours capitaux. Car c’est un fait « La Bast  » comme le surnomme ses proches est aujourd’hui est un élément clé du Team, de part son expérience, sa vision de la course,  ses bons conseils auprès des jeunes mais aussi sa bonne humeur. Frappé par la malchance sur Chatillon – Dijon le natif de Grenoble doit aujourd’hui revoir ses objectifs pour la suite de cette saison 2015. À 24 et quelques années de vélo derrière lui, Bastien aborde cette épreuve avec beaucoup de lucidité  mais avec, déjà l’envie de raccrocher un dossard !

Pas sûr que ce soit très agréable d’en parler, mais pourrais tu revenir sur ta chute qui a survenu lors du dernier Chatillon – Dijon ?

Bastien Ruffinengo : À environ 20 km de l’arrivée au sommet du dernier GPM, un coup de bordure s’est mis en place, nous étions en file indienne, la tête dans le guidon, au même moment le mec devant est allé toucher la roue du coureur le devançant , il a fait une écart et je suis venu foncer dedans sans pouvoir l’éviter. J’ai essayé de tomber dans l’herbe mais je n’ai pas réussis, plus personne n’était très lucide. Si ça avait eu lieu en début de course peut être j’aurai pu éviter ça, mais avec des si …

Tu étais dans le groupe devant ??

Non, en fait il y avait le groupe de tête qui comprenait Romain Faussurier, et le groupe de contre dans lequel je me trouvais avec Guillaume Bonnet. Nous avions plutôt bien manoeuvré, la situation était parfaite, il nous fallait simplement contrôler et attendre sagement le sprint de notre groupe pour aller chercher une place d’honneur.

Une chute ça n’arrive jamais au bon moment certes, mais tu avais l air d être en forme ces dernières semaines. Mentalement c’est compliqué à gérer ?

C’est clair que ça fait c**** ! Mon début de saison ne s’était pas trop mal passé jusque la, j’avais bien commencé à l’Ardèche en chopant le bon coup à la pédale ce qui m’a de suite mis en confiance. J’ai pu voir que l’ensemble des efforts consentis cet hiver avaient d’ores et déjà porté leurs fruits. Après c’est un début de saison un peu chaotique en terme de conditions climatiques du coup sur la coupe de France à Aix par exemple je pense que je n’étais pas trop mal mais ça ne s’est pas vu. Ensuite je suis aussi tombé malade la semaine de Paris Troyes, j’ai donc dû abandonner et travailler deux fois plus pour être au niveau dans l’optique de Chatillon Dijon mais surtout sur la Coupe de France que je n’ai même pas pu disputer. Je suis un peu dégouté mais c’est la loi du sport et du vélo, on sait que ce genre de chose peut arriver à n’importe quel moment mais il faut réussir à relativiser et se dire que ça pourrait être pire.

D’autant que tu tablais beaucoup sur le mois d avril en début de saison, avec cette chute tu es dans l obligation de revoir tes plans en terme d objectifs …

Oui c’est clair mais au final ce n’est pas si grave, une saison de vélo c’est long très long, quand je vois le calendrier du mois de mai, juin, juillet je me dis qu’il y aura besoin de fraicheur pour tenir la distance. C’est peut être un mal pour un bien nous verrons, mais quand tu regardes beaucoup de mecs qui chutent en début de saison reviennent ensuite deux fois plus fort, justement parce qu’ils ont ce brin de fraicheur qui fait la différence . Je relativise, cette chute intervient comme une bonne coupure, à moi ensuite de travailler dur pour revenir en forme pour les prochaines échéances.

Tu es un pur produit de la piste grenobloise, tu es champion Rhône alpes à de nombreuses reprises … C’ est assez paradoxale de voir la réussite de l équipe de France aux mondiaux et la négligence des instances sur son développement dans les catégories des jeunes quel est ton regard la dessus ? 

C’est sur qu’il y aurait des choses à mettre en place pour faire découvrir cette si belle discipline qu’est la piste, dans tous les clubs formateurs on devrait faire du touche à tout : Route, piste, vtt, cyclo cross, c’est hyper formateur. Je viens d’un club qui fonctionne beaucoup comme ça, un peu à l’image de l’ECSEL, présent sur tout les terrains. Malheureusement ces clubs là sont minoritaires. Peut être même que nous pourrions proposer la piste en cursus scolaire ça pourrait être une bonne chose. Quand je vois le nombre de vélodrome délaissés, les partants au départ d’une course sur piste qui se réduisent au fur et à mesure des années, je me dis que oui il y aurait un certains nombre de choses à faire pour faire perdurer cette belle discipline dans laquelle nous excellons jusqu’a maintenant. Aux instances de comprendre qu’il faut allier formation et excellence, l’un ne va pas sans l’autre !

Tu as déjà pris part aux 6 jours de Grenoble professionnel, Pourquoi ne pas avoir tenté une vraie carrière en dissociant route et piste ?

J’ai toujours aimé les deux disciplines pour moi l’un ne va pas sans l’autre après j’ai toujours voulu concilier les deux, c’est sur que faire des 6 jours c’est magique, c’est une ambiance à part mais beaucoup de grands pistards que nous retrouvons sur les 6 jours sont pros sur route en parallèle par exemple Viviani, Keisse, ou à l échelle française Coquard, Kneisky ce sont vraiment des Monsieurs ! Malgré ça il y trop peu de coureurs qui en vivent, il faut aussi être lucide.

« Aux instances de comprendre qu’il faut allier formation et excellence, l’un ne va pas sans l’autre ! »

L’ éventualité d une coupe de France DN1 sur piste serait donc à tes yeux pertinent ?

Je pense que c est intéressant effectivement, mais pourquoi intégrer DN1 DN2 DN3 ensemble? C’est un non sens. L’idée n est pas mauvaise en elle même mais il faudrait penser cela différemment. Et puis ça pose une autre question, une coupe de France piste d’accord mais pourquoi pas intégrer du cyclo cross à l’avenir ? Ce serait un peu le cirque de tout mélanger, nous sommes en DN1 l’antichambre des professionnels, nous sommes pour la plupart des vrais routiers, nous luttons pour un classement avec un système de montée descente et tout ce que ça engendre . Si les élus veulent instaurer de la piste ok pourquoi pas ! Mais pas dans le calendrier coupe de France ça n’aurait pas de sens, par contre ce format pourrait être intéressant pour des jeunes minimes, cadets !

En tant qu’ « ancien » dans dans un effectif plutôt jeune comment juges tu le début de saison du groupe ?

On est une belle bande de copains et ça c’est top, on passe la plupart de nos week ends ensemble alors imagine quand tu te retrouves avec des gens que tu n’apprécies pas, si en plus faut rouler pour eux derrière… Très peu d’équipes amateurs peuvent se targuer d’avoir une si bonne ambiance. Nous courrons ensemble, nous courrons placé c’est intéressant, il y a encore des automatismes à prendre mais ça va venir. Certes il y a beaucoup de jeunes dans l’effectif mais beaucoup on déjà connu de grandes structures et connaissent l’atmosphère des grandes courses, et ce que ça demande comme exigence. Je pense à Tom mais aussi Romain, Lucas … Cédric lui découvre cette dimension mais avec son envie de bien faire, son instinct de guerrier qui n’a peur de rien ni de personne il a tout pour progresser c’est certain !

« Très peu d’équipes amateurs peuvent se targuer d’avoir une si bonne ambiance »

Un dernier mot, dans quelques jours c est le grand prix de Saint Etienne, un rendez vous incontournable pour le Team, parle nous de cette course

Ah… C’est une course dur ! Le vent joue souvent un rôle clé notamment dans le final, idem si il pleut ça peut vraiment changer la course, parlez en avec Xavier Brun ! Les ascensions à répétitions font mal et alors le final je n’en parle même pas, un bon mur à 3km de l’arrivée histoire de terminer en beauté. C’est sans conteste une course d’hommes forts, il faut à la fois être audacieux, bien placé pour économiser des forces. Toutefois c’est dur de filocher sur un parcours ainsi, il y a un moment ou tu es rattrapé par la réalité du terrain, souvenez vous Roanne l’année dernière, ce n’était pas un hasard c’était surement les plus costauds ce jour là ! C’est une course que beaucoup de coureurs aimeraient ajouter à leur palmarès, Saint Etienne c’est une vraie terre de vélo !

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Des cadets, juniors offensifs

Samedi nos cadets, Tristan, Thibaud V, Thibaud G, Julien et Hugo s’attaquaient à un bout de mythe puisqu’ils étaient engagés sur Annemasse Bellegarde. Une course en ligne longue de 70 kilomètres disputée sur un circuit exigeant dans des conditions climatiques difficiles. Saluons la performance de Tristan qui termine à une belle 6ème place ainsi que celle d’Hugo qui accroche la 16ème place. Outre la dureté de cette course c’est surtout de l’expérience d’engrangée pour chacun, en effet certains de ces jeunes pourraient bien se retrouver dans quelques années au départ de la course élite, doyenne du calendrier amateur…

Dimanche 8 membres du groupe junior disputaient le premier rendez vous national de la saison; La classique « Neuville sur AIN junior ». C’est une centaine de coureurs qui pris le départ dans des conditions climatiques dantesques sur un circuit sinueux et difficile. Très vite les chutes à répétitions vinrent perturber la bonne marche de certains de nos coureurs,  en effet à mi course il ne restait plus que 3 licenciés du club au sein du peloton. Nous retiendrons cependant la 6ème place d’Ugo Clareton sorti seul en contre dans le final ainsi que la 13ème place de Luc Dury qui règle le sprint de son groupe, Antoine Fernandes termine lui avec quelques longueurs d’avance sur son groupe et s’octroie une prometteuse 20ème place.

Bravo à tous !

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Un week end à oublier

On attendait beaucoup des deux manches de coupe de France de DN1 qui se disputaient ce week-end avec samedi le grand prix Gilbert Bousquet à Landivisiau dans le Finistère et dimanche les Boucles Guégonnaises disputées autour de Guégon dans le Morbihan.

Au final c’est un bilan bien mitigé pour les membres du Team, seul  Guillaume Bonnet parvient à accrocher quelques points avec sa 25ème du samedi. Par conséquent seulement 7 points ont été d’engrangés pour le classement général de la Coupe de France ( ce qui n’est toutefois pas négligeable ).

Maxime Larue directeur sportif du Team analyse ce week-end « Dur, dur week-end pour les coureurs mais aussi pour nous en particulier. Un gros déplacement pour pas grand-chose, en tout cas pas à la hauteur de nos espérances, certes nous avons pris 7 points ce qui n’est jamais négligeable mais nous visions clairement plus haut ce week end. Le niveau d’ensemble de l’équipe a été assez faible, même si samedi j’ai été satisfait par la course de cinq de nos coureurs, ils se sont battus et n’ont rien lâchés jusqu’au bout, c’est le genre de chose qui payera à l’avenir j’en suis sur . D’autant qu’en plus on manque de réussite avec Guillaume Bonnet qui crève à deux tours de la fin samedi, sinon, il faisait au minimum un top 15. Concernant dimanche, ce fut encore plus compliqué avec plus que trois coureurs à l’approche du circuit final. On a assisté à de belles courses, de beaux parcours avec du vent, un peu de pluie. Sur ces épreuves, outres les qualités physiques, il faut des qualités mentales. Il faut avoir envi de se battre, ce qui n’a pas été le cas de tout le monde. »

Après trois manches de coupe de France, l’ECSEL pointe dorénavant à la 16e place de ce classement qui comprend 20 équipes, avec 41 points. La 4e manche aura lieu le 25 mai en Alsace à l’occasion du Grand Prix des Vallons de Schweighouse.

Retour à la maison samedi 4 avril pour le mythique Grand Prix de Saint – Etienne  qui s’élancera de Geoffroy Guichard pour rejoindre le Col de la Gachet, Saint Christo en Jarez, Sorbiers avant de revenir rue de la Tour devant le stade où sera jugée l’arrivée.
Nous vous attendons nombreux pour venir encourager les coureurs.

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X.Brun nous parle du Grand Prix de Saint-Étienne

Baroudeur, puncheur, grimpeur , Xavier Brun est en quelque sorte l’homme à tout faire du Team Probikeshop. Auteur d’un début de saison plutôt prometteur le désormais incontournable capitaine de route du Team Probikeshop attend avec impatience l’un des grands rendez vous du calendrier amateur qui n’est autre que le Grand Prix de Saint- Etienne.  En attendant le 4 avril prochain  » Zaza  » nous livre les clés d’un parcours exigeant qui promet une belle partie de manivelles pour le plus grand bonheur des amoureux de cyclisme, nombreux en terre ligérienne.

« C’est toujours particulier de courir à la maison, tout le monde a l’envie de bien faire, c’est une ambiance assez spéciale qui pousse à se surpasser encore d’avantage. Chaque membre de l’équipe connait bien entendu le parcours sur le bout des doigts, d’apparence il ne parait pas très dur mais je peux vous assurer qu’il est usant.
L’enchainement de bosses très rapides notamment le col de la Gachet, la Tour en Jarez sa descente sinueuse, ça  fait mal ça monte toujours très vite… C’est un circuit ou il y a peu de répit. C’est la deuxième année que les organisateurs proposent un dernier tour très dur pour éviter une arrivée massive; Il faut grimper le Pilon puis monter la bosse finale qui se trouve du côté de la Tour en Jarez à seulement 3km de l’arrivée, il y en aura de partout c’est une certitude. À mes yeux il y a plusieurs endroits stratégiques : Le plateau de Saint Christo ou il n’est pas rare de voir des bordures, les descentes sinueuses entre Saint Héand et Sorbiers ainsi que le pied de la Tour en Jarez, être bien placé est primordial.
Concernant mon meilleur souvenir, ce serait bien entendu en 2009, j’avais terminé deuxième derrière Julien Berard ( actuellement professionnel chez AG2R La Mondiale ) dans des conditions vraiment dantesques froid, pluie, vent… Une vraie course de guerrier ! » 

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