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A la rencontre de… Julien GAGNE

Une petite touche d’exotisme dans notre série avec la rencontre avec Julien Gagné. Premier Québécois et aussi premier Canadien à rejoindre le club, il est prêt à vivre une belle saison en France.

Bonjour Julien, on commence avec la traditionnelle question de présentation, raconte-nous ton parcours :

Salut à tous ! J’ai commencé le vélo très jeune avec mon père. Après j’ai beaucoup fait de VTT au Mont Bellevue au sein du club Dalbix, à Sherbrooke. En Junior et U23 (Espoir) j’ai été recruté par l’équipe canadienne pour participer à quelques coupes du monde XCO.

À ce moment je m’entrainais beaucoup sur route et j’y ai pris goût. J’ai par la suite couru pour des équipes continentales canadiennes sur le circuit nord-américain.

J’étudie actuellement en design graphique à Sherbrooke.

Comment se passe ta préparation hivernale ?

Ça se passe bien. Au Québec l’hiver est costaud ! C’est donc beaucoup de home-trainer, et tous les jours, à partir de la mi-novembre environ. C’est efficace mais dur sur le mental. J’ai fait beaucoup de travail spécifique, en qualité plutôt qu’en quantité. La forme est bonne. J’ai hâte de refaire de la route dehors, car en ce moment les sorties de fat bike ce n’est pas pareil avec des moyennes de 10km/h.

Peux-tu nous dire quelle est ton plat Canadien préféré ?

Hmm… Plusieurs diraient la poutine mais on ne se sent pas très bien après en avoir mangé, c’est lourd. J’irais avec tout ce qui peut avoir du sirop d’érable, j’en mets souvent dans mes salades. Mon Papi a une érablière et fait le meilleur sirop 🙂

Pourquoi as-tu fait le choix de courir en France en 2021 ?

Pour y goûter la vraie culture vélo. Ici c’est plus hockey, hockey et hockey.. En France le calendrier est rempli de belles courses, il y a plus d’opportunités.  

Quels vont être tes motivations sur cette nouvelle saison ?

2021 a beaucoup de pression car 2020 était plutôt   haha. Je suis super motivé. Au tout début ce sera d’apprivoiser le peloton européen et les routes étroites. Ensuite ce sera de performer à mon maximum pour l’équipe, pour obtenir les meilleurs résultats collectifs possible et saisir toutes les opportunités. Tout ça en gardant le sourire et en ayant beaucoup de plaisir   !

Et comment se passe ton intégration à Saint-Etienne ?

L’intégration se passe très bien, tout le monde est vraiment gentil et accueillant. La collocation avec Louis RICHARD, un habitué du coin, aide beaucoup aussi. Du coup je commence même à prendre un peu l’accent !

Bienvenue à toi Julien !

Jacques Lebreton s’impose au Bédat

Coup double pour l’ECSEL ce dimanche à l’occasion de la 21e édition du circuit des communes de la Vallée du Bédat avec la victoire du côté de Nohanent pour Jacques Lebreton, ajoutée à la première victoire sur ce circuit pour nos couleurs. En effet à ce jour, la meilleure place stéphanoise était l’œuvre de Jaakko Hanninen, 2e en 2019. On y ajoutera que Jacques succède au palmarès de la course auvergnate à des coureurs qui ont réalisé de belles carrières chez les professionnels par la suite comme Jean Christophe Péraud en 2007, Ben Gastauer 2009 ou encore un certain Romain Bardet en 2011. On ne peut lui souhaiter que la même suite.

Jacques LEBRETON

Pour revenir à la course, Maxime Larue a apprécié même si tout fut loin d’être parfait.

ECSEL

 » Collectivement, on n’a pas été très performant même si on a toujours été représenté à l’avant. Je pense que l’équipe a passé un déclic et depuis le début de saison on montre de quoi on est capable. Et puis dans le contexte sanitaire actuel, c’est important pour le club et toux ceux et celles qui nous suivent, de leur montrer qu’on est performant, notamment à tous les jeunes du clubs qui sont privés de compétition « .

De son côté, Jacques Lebreton pouvait savourer sa première victoire de la saison et ce dès sa 4e course.  » Cette victoire vient assez tôt et c’est une bonne chose pour moi et l’équipe. Suite à une saison 2020 compliquée avec de nombreuses annulations dont le Tour de l’Avenir, cette victoire est une belle revanche « .

Mais raconte nous ton final et ta victoire.  » On devait dans le final jouer le carte Siim (Kiskonen), mais il a crevé à 4,5 kilomètres de l’arrivée et dans la dernière bosse, j’ai eu une ouverture et je suis sorti sans me poser de question. Ca l’a fait pour 3 ou 4 secondes sur Alexandre Jamet, mais je n’ai pas eu le temps de me retourner pour voir ce qui se passait, et une dizaine sur le peloton réglé par Sandy Dujardin. Les jambes me piquaient, mais je pense que je ne devais pas être le seul et j’ai tout donné « .

Une belle victoire made in ECSEL, made in StEtienne, made in Loire

ECSEL

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Stage 2-3-Juniors

Du 17 au 21 février, les 2-3 et Juniors ont réalisé un stage sur route pour poser les bases de la saison à venir. Initialement prévu au pied du mont Ventoux, du côté de Malaucène, le stage a du être remanié pour être organisé dans le respect des règles sanitaire en vigueur avec un départ chaque jour à partir du club à StEtienne. Avec Guillaume Rousset et d’Ugo Clareton un programme plus local a alors été planifié. Côté météo, rien à envier au Vaucluse, pendant 4 jours nos coureurs ont pu parfaire leur condition physique sur les routes ensoleillées de la région stéphanoise et de ses alentours.

Mercredi, une belle boucle autour d’Annonay, ajoutée à celle-ci un retour par les routes du Pilat. Dès le premier jour le ton était donnée avec une belle sortie d’endurance.

Jeudi, les coureurs se retrouvaient dans le vif du sujet avec un travail biquotidien axé sur le travail de sprints avec un train et des poissons-pilotes et deux tests l’après-midi : 5 et 20min (montée de La Gachet par Valfleury et par le col de la croix de Chaubouret). Une journée à la fois technique et sur le travail en haute intensité.

Le lendemain c’est un Contre-La-Montre par équipes qui attendaient les coureurs, suivi d’une succession de courses courtes sur le vélodrome Roger Rivière de Méons avec des rôles attribués et tirés au sort par les coureurs eux-mêmes ! Une journée ludique pour mieux assimiler la charge de travail.

Enfin, pour clôturer le stage, nos athlètes ont du dompter les routes jamais plates des monts du Lyonnais et des monts Tarariens, chères à notre entraineur juniors Ugo Clareton. Une simulation course en bouquet final a été réalisée au terme des 130km de la sortie afin de jeter ses dernières forces.

La bonne dynamique insufflée par ce stage est confirmée par les propos d’Ugo : «  Ce stage avait pour but de créer un vrai groupe et de la cohésion entre des coureurs qui ont moins eu l’occasion de se rencontrer jusqu’à présent, et de terminer l’hiver par un gros bloc de travail pour véritablement passer un cap physique. J’ai vu un groupe sérieux et motivé qui a bien bossé pendant 4 jours. Comme je leur ait dit, à partir de vendredi après-midi c’était un test aussi bien pour eux que pour moi : il s’agissait de voir si j’avais en face de moi un groupe qui se tire vers le bas avec la fatigue accumulée, ou au contraire un groupe de guerriers encore prêt à se faire la course jusqu’au derniers kilomètres du stage. Et c’est la deuxième option qui est ressorti. Pour un premier stage en tant que directeur sportif c’est très positif. J’ai vraiment hâte de voir ce groupe à l’œuvre en compétition. Ils ont le potentiels pour faire de belles choses. »

Un stage qui laisse donc de belles perspectives d’avenir pour nos 2-3 et Juniors, et qu’on espère voir faire briller le maillot de l’ECSEL dès la reprises des compétitions.

Galerie photos: ICI

Quelle importance a donner aux résultats chez les jeunes ?

« L’accession au haut-niveau ne se fait pas parce que vous avez un CV en béton en école de cyclisme »

Après plus de 15 années passées à l’ECSEL, en tant que jeune licencié de l’école de cyclisme, coureur de l’équipe DN1 et désormais entraineur, Ugo CLARETON représente plus que jamais le « made in ECSEL » dont nous sommes si fièrement attachés. Retrouvez sa chronique sur le site chaque semaine :

  • Tu as beaucoup gagné dans tes jeunes années, est-ce que cela a été un avantage par la suite pour être coureur élite et accéder à la DN1 ?

Je pense qu’il faut clarifier les choses concernant les résultats lorsqu’on est jeune : tous les résultats que l’on obtient avant les rangs juniors (et même parfois y compris dans cette catégorie) ne sont que du bonus. Gagner une course ou faire un bon résultat en benjamin, minime, cadet … c’est super et ce sont des moments qui font toujours plaisir. Mais l’accession au haut-niveau ne se fait pas parce que vous avez un CV en béton en école de cyclisme.

J’ai eu cette chance d’avoir toujours eu autour de moi des personnes (que ce soient mes proches ou mes éducateurs à l’ECSEL) qui tenaient ce discours que le “vrai” vélo commence à partir d’espoir ; que dans les catégories jeunes il faut garder cet aspect de jeu, avoir une approche ludique de notre sport. Je peux citer tellement d’exemples de jeunes coureurs que j’ai côtoyés, qui avaient des résultats excellents et qui mettaient un tour au 2ème mais qui ont tout arrêté dès que la tendance a commencé à s’inverser.

A l’inverse je connais des coureurs, et certains d’entre eux font parti de l’équipe DN1 aujourd’hui, qui traînaient leur misère sur les courses dans les jeunes catégories, qui prenaient des tours et des tours par les premiers, et qui ont dû attendre des années avant de tenir un peloton sur toute la durée d’une course. Les raisons pouvaient être multiples mais la plupart du temps c’était dû à une croissance moins précoce que leurs adversaires ou simplement par un manque d’entraînement ou de pratique. Ce qu’il faut retenir de ces coureurs c’est qu’ils ont appris une chose essentielle dans un sport aussi difficile que le cyclisme : la persévérance. Car lorsque les règles du jeu commencent à s’équilibrer, avec une maturité physique atteinte pour tout le monde vers les rangs juniors, il est facile de repérer ceux qui ont toujours tout eu dans la facilité et qui abandonnent après la première course terminée en dehors du podium ou après la première difficulté rencontrée. En revanche, ceux qui ont compensé leurs lacunes physiques par leurs qualités techniques et qui ont une détermination à toute épreuve se voient récompensés.

A titre personnel j’ai beaucoup gagné et eu de très bons résultats chez les jeunes. Mais j’ai toujours gardé un certain recul vis-à-vis de ça. Lorsque le niveau d’adversité fut plus homogène et qu’il a été plus difficile de faire des résultats cela me motivait malgré tout car on ne tire jamais vraiment de satisfaction à faire les choses dans la facilité. C’était passionnant et motivant pour moi d’essayer de tirer la quintessence de mon potentiel pour essayer d’obtenir les meilleures performances possibles. Les raisons qui ont fait que j’ai évolué pendant plus de 15 ans en tant que coureur et compétiteur, c’est que j’avais l’obsession de vouloir toujours donner le maximum de moi-même et faire en sorte de progresser. Chez les jeunes la place et le résultat sont secondaires, ce qui compte ce sont les deux qualités que je viens de citer, ce sont elles qui permettent de durer dans ce sport si l’on souhaite atteindre le haut niveau.

ECSEL

Ugo, de l’école de cyclisme à l’équipe élite: Episode 1, Poussin

Après plus de 15 années passées à l’ECSEL, en tant que jeune licencié de l’école de cyclisme, coureur de l’équipe DN1 et désormais entraineur, Ugo CLARETON représente plus que jamais le « made in ECSEL » dont nous sommes si fièrement attachés.

Toutes ces années passées sous les couleurs stéphanoises et son envie de transmettre l’amène à partager aujourd’hui son expérience à travers des anecdotes, souvenirs, et conseils, à destination des jeunes, des élites, des éducateurs ou encore des parents et accompagnateurs.

Une belle manière de « boucler la boucle » après avoir lui-même reçu les conseils d’anciens coureurs et entraîneurs de l’ECSEL. Mais aussi une façon de se souvenir qu’en cyclisme la roue tourne toujours.

Retrouvez sa chronique sur le site chaque semaine :

Ugo rappel nous l’année et la catégorie auxquelles tu es arrivé à l’ECSEL et les raisons qui t’ont amenées à pousser la porte du club :

J’ai poussé (ou devrais-je dire mes parents vu mon jeune âge à l’époque) les portes du club en septembre 2005, j’ai donc commencé le cyclisme en poussin.

Meons 2008

De mémoire c’est le sport qui me faisait le plus envie. Il m’attirait pour deux raisons : j’étais dépendant à 100% de ma performance (ce qui est bien moins vraie au fur et à mesure que l’on monte dans les catégories), et j’avais le goût prononcé pour l’effort et l’envie de me dépasser, me surpasser, bref de me faire mal (eh oui même à l’âge de 6ans on peut déjà avoir un petit côté masochiste, mais tous cyclistes qui se respecte en possède un, il faut être fou pour monter des bosses ou des cols à vélo !!!).

Montée Kivilev 2011

Pousser les portes du club est une chose mais y rester pendant plus de 15ans en est une autre. La raison est simple : de poussin à Elites on peut bénéficier d’un accompagnement complet à l’ECSEL. Je n’ai jamais eu l’intention de partir vers une autre structure car j’ai toujours trouvé à l’ECSEL le suivi que je souhaitais. J’ai pu progresser à mon rythme, en étant entouré à chaque étape de ma formation.

TNJP 2012

J’ai compris assez rapidement qu’avec de la motivation, de la persévérance et de la rigueur je pourrai franchir les échelons un par un jusqu’à me retrouver dans l’équipe DN1 sans avoir à changer de club.

Grand Prix de StEtienne 2018

Et puis évidemment c’est l’ambiance générale qui fait que je suis toujours licencié ici. De mon point de vu de coureur j’avais déjà la sensation que beaucoup de choses étaient mises en place pour chaque cycliste du club, mais maintenant que je suis entraineur et que je suis encore plus en lien avec les éducateurs, dirigeants etc., c’est flagrant. On pense souvent que l’herbe est plus verte chez le voisin, mais de mon point de vu l’herbe la plus verte est à St-Etienne (évidemment…)

Retrouvez Ugo la semaine prochaine pour une nouvelle question sur son parcours.

Entrainement ECSEL

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