Catégorie : vie du club Page 2 of 4

RELIAUD-GAGNAIRE, duo d’enfer

Doublé pour les espoirs à Montélimar

Réussir son entrée en matière est un euphémisme pour le groupe espoir, présent en nombre à Montélimar ce dimanche. Il n’est jamais facile d’obtenir une première victoire dans la saison mais cette fois, ce n’est pas un obstacle qui gênera longtemps Thibaut GAGNAIRE, victorieux pour sa deuxième course de la saison. Après avoir pourtant repris avec les Elites sur le difficile tracé du Bédat qui ne lui laissa pas de grandes chances de rester longtemps dans le groupe de tête, le deuxième dossard de l’année fut le bon. Bien aidé par la présence de son coéquipier, Alexis RELIAUD échappé à l’avant, Thibaut a su être opportuniste pour s’imposer. RELIAUD est deuxième après cette parfaite entente favorable à la course d’équipe. Arnaud BOUDRAS est 16e et Valentin GARNIER 17e, ils règlent tous deux le sprint du peloton.

Mi-figue mi-raisin pour le Team sur le circuit des 4 cantons

La course du weekend a été une véritable leçon pour les stéphanois. Fort de leur début de saison réussi, l’équipe s’est déplacée avec des ambitions et la confiance suffisante pour espérer jouer les premiers rôles sur la longue (172kms) classique de l’Allier. DUJARDIN et DURY de retour, ce fut une équipe stéphanoise avec ses meilleurs éléments qui prit le départ de Moulins. Malheureusement, le rythme imprimé dès les premiers kilomètres et la tension du peloton ont rapidement eu raison des stéphanois, inhabituellement timides et mals placés. Seul Léo BOILEAU réussi à s’accrocher à un contre dans la première partie de course.

Finalement repris, Léo et ses coéquipiers terminent dans le peloton avec seulement Silver MAOMA 17e sur la ligne d’arrivée.

La déception était alors partagée tant par les coureurs, conscient de n’avoir pas su être acteurs de leur course que par le directeur sportif, Cyril DESSEL : “Aujourd’hui, l’équipe n’en a pas assez “voulu”. On a regardé faire alors que l’équipe avait les capacités physiques pour peser, j’en suis sûr”.

L’ECSEL se prépare à accueillir le Paris-Nice

Saint-Etienne sera ville étape sur le Paris-Nice, lancé depuis dimanche. Le club cycliste stéphanois a préparé plusieurs animations pour couvrir l’événement et plusieurs disciplines seront présentées aux abords de l’arrivée (stade Geoffroy-Guichard), à la demande de la Mairie de Saint-Etienne, qui considère l’ECSEL comme la référence du cyclisme local.

Entre la Fouillouse et Saint-Etienne, les coureurs emprunteront des routes bien connues des cycliste de l’ECSEL et le tracé s’aligne d’ailleurs exactement sur le final du Grand Prix de Saint-Etienne, qui aura lieu le 24 mars prochain.

Fin de saison pour les crossmen, départ en vue pour les routiers

DUJARDIN et JARNET un peu juste sur le championnat de France

Finalement, la saison de cyclocross aura été plus compliqué que prévu pour Sandy DUJARDIN. En difficulté sur les Coupes de France, le 8e du championnat d’Europe espoir a montré ses ressources mentales en s’accrochant jusqu’à décroché un titre mérité de champion Auvergne-Rhône Alpes élite de la discipline. Les espérances étaient grandes sur le parcours de Quelneuc où Maxime LARUE, Francis ROCHEDIX et Victor ROJAS était venu en soutien. Malheureusement, la réussite a un peu fuit le coureur de 21 ans et il ‘est employé pour terminer 7e de ce championnat, un résultat fort honorable mais décevant pour Sandy qui venait pour réussir “un gros coup”. Maxime JARNET, la jeune recrue stéphanoise a également pris le départ de ce championnat. Ancien spécialiste de la discipline, Maxime a fait le voyage pour parfaire sa condition physique dans une discipline qu’il apprécie. 16e au final, il a effectué une très belle course au milieu d’une peloton de coureurs qui ont préparé spécifiquement cet événement. “L’essentiel était de venir parfaire la condition physique après une grosse semaine de travail dans le sud de la France”. Voilà qui est chose faite.

 

Romain ROSIER 3e à Genève !

A une semaine du premier stage de reprise pour l’équipe DN1, Romain ROSIER n’a pas choisi le cyclocross ou une longue sortie pour faire les premières intensités de l’année mais s’est lancé le défi d’affronter les 12h de la piste de Genève avec plusieurs anciens coureurs du Pôle. Face aux excellentes équipes Suisse (menée par l’international Jonathan RUSSO) et deux équipe de Chambéry, le stéphanois n’a pas démérité et s’est battu jusqu’au bout pour définir un ordre au podium. 3e au terme de la demie-journée, Romain était satisfait : “C’était une première pour moi sur une vraie piste. Les 45 premières minutes m’ont été difficiles techniquement mais j’ai pris beaucoup de plaisir sur mes deux autres relais. On a essayé de faire craquer Chambéry pour la deuxième place mais il ont tenu le match jusqu’au bout”. Avec près de 3200 tours à parcourus à presque 46km/h de moyenne, l’équipe stéphanoise était satisfaite de sa course et notre coureur semble prêt pour les premières échéances de l’année, qui devraient arriver très très vite.

 

Ugo CLARETON, l’amoureux de Méons

S’il n’y avait qu’une seule belle histoire à raconter sur le cyclocross de Méons, ce serait sans aucun doute celle d’Ugo CLARETON. Peu sont ceux qui peuvent se vanter d’avoir couru autant de fois le mythique cyclocross stéphanois. Depuis l’école de vélo jusqu’à la catégorie senior, des plus petites catégories jusqu’à l’intégration dans l’équipe DN1, le pur produit du club a connu pas moins de 11 éditions : « Cette année je participerais pour la 11ème fois au cyclo-cross de Méons. Ma première participation remonte en 2005, à l’âge de 7 ans, j’étais alors en poussins 2. Je n’ai loupé que deux éditions, (en minime 1 et cadet 1) à cause de blessures. J’ai remporté 4 fois l’épreuve notamment et terminé plusieurs fois sur le podium ».

Des podiums, il en a de nombreux à son compteur : « J’ai pas mal de bons souvenirs sur ce cyclo-cross. Naturellement les premiers bons moments qui me viennent à l’esprit sont les différentes victoires que j’ai pu obtenir. Toutes ont une histoire. Je l’ai remporté chez les poussins dès ma première participation, mais aussi deux ans plus tard. Plus tard j’ai également franchis la ligne d’arrivée main dans la main avec Tristan Montchamp qui est un aussi « enfant du pays » puisqu’il est originaire de St Christo. Cette image me reste en tête car il faut savoir qu’à l’époque, même si nous avions une bonne entente, nous vivions une vraie rivalité sur les courses. Et le fait que nous portions le même maillot ne changeais pas grand chose, à cet âge là, encore plus en cyclo-cross il n’y a pas de course d’équipe. Mais ce jour là, où nous jouions à domicile, je crois qu’on avait fait quelque chose de beau. L’image était belle de voir deux jeunes coureurs de l’ECSEL terminer ensemble sur le cyclo-cross de Méons en vainqueurs. Aujourd’hui encore on m’en reparle ».

Outre les victoires, c’est aussi l’ambiance qui lui tient à cœur : « Performance à part, j’ai souvenir, dans mes jeunes années, que certains coureurs de l’ECSEL se déguisaient en père Noël durant la course et, musette autour du cou, distribuaient des papillotes aux spectateurs tout au long de la course (si cela peut donner des idées à certain pour cette année !). Cela correspond, je trouve, tout à fait à l’image du club : familiale, mais aussi ambitieux et axé sur la performance. Car au même moment, des coureurs comme Guillaume PERROT ou Thibault TABOURY jouaient la victoire ».

Les valeurs du club, justement, sont mises en lumière durant cette longue journée d’hiver où toutes les catégories, de l’école de vélo aux élites, se retrouvent pour affronter les allées du Parc des Sports. C’est aussi la fierté de l’EC Saint-Etienne, de pouvoir tirer le meilleur de ses compétiteurs dans les plus hautes catégories parce que ces derniers ont été formé dans ses rangs grâce au travail de tous ces éducateurs et des bénévoles investis.

Après tant de participation, il y a forcément de la lassitude ? Pas pour Ugo, qui est toujours aussi motivé : « Méons a toujours représenté une course importante à mes yeux. Je suis licencié depuis 2005 au club, il s’agit d’une organisation du club,  où le niveau est relevé et le fait de courir à domicile provoque forcement un petit supplément de « pression » lorsqu’on joue les première place. Cette victoire a de la valeur. Pour faire un parallèle sur la route, c’est exactement la même chose que si un coureur de l’ECSEL remporte le GPSE. Un coureur d’un autre club sera heureux de gagner ce cross, mais pour le coureur local, cela aura une saveur toute particulière. Encore une fois, ce qui fait cela c’est que ce cross est reconnu, chaque années un gros plateau de coureurs est présent sur la ligne de départ, et ce même chez les jeunes. Pour coroner l’état de motivation, je suis aussi coureur du Pôle, et tout le monde sait que Méons est « le championnat du Monde du pôle » puisque c’est aussi notre terrain d’entrainement ».

Longtemps spécialiste du cyclocross, Ugo a écumé les cyclocross locaux et nationaux mais garde toujours son cyclocross stéphanois comme référence : « le circuit exploite, je trouve, au mieux le parc des sports de Méons et est très intéressant. Le fait que l’arrivée se fasse sur le vélodrome donne un cachet supplémentaire à l’organisation. Quelque chose de différent, d’atypique même, qu’on ne retrouve qu’à Méons ». Outre le parcours, c’est aussi l’ambiance typique qui fait le charme de ce tracé « C’est assurément l’un des cyclo-cross où il y le plus de public. Parole de crossman. Et puis il n’y a qu’à voir le nombre de participants et le plateau au départ des différentes catégories pour comprendre que cette épreuve est considérée de manière positive, le fait que certains coureurs professionnels ou pensionnaires de l’équipe de France prennent le départ contribue à faire de ce cyclo-cross une vraie belle organisation, pas uniquement pour les stéphanois et les membres du Pôle ».

 

Après toutes ces histoires, que reste-t-il à découvrir pour les années à venir ? Les ambitions du jeune formé à l’ECSEL sont simples : « Ce serait de pouvoir y participer encore longtemps, le plus longtemps possible. Chaque année en tout cas c’est LE cyclo-cross que je coche dans mon calendrier afin de le disputer. Je viens pour me donner à bloc, faire honneur aux couleurs du club et terminer en ayant tout donné ».

 

Assemblée générale 2017 : bilan

C’est une assemblée générale riche qui s’est tenue ce vendredi dans les locaux du Centre National des Arts et Métiers de Saint-Etienne, avec un accueil sympathique de Jean François Lachaume. Pas question de reproduire les trois heures de rapports et autres interventions qui se sont succédés, mais simplement de résumer ici cette A.G. par quelques phrases.

De Gilles Mas : (Président du club)

« On peut être confiant pour l’avenir même si ça reste fragile. Notre point faible est le groupe dirigeant. La charge de travail est de plus en plus lourde et il faut mener de front vie professionnelle et bénévolat. On recherche du monde pour maintenir et développer le club.»

«  + 3%, c’est l’augmentation cette année du nombre de licenciés qui s’élève à 187. A ce chiffre il faut y ajouter 22 adhérents, ce qui fait 209 personnes, nouveau record du club depuis sa création.»

« 140 bénévoles nous ont aidés cette année, dont 22 éducateurs. Cela représente 10 000 heures de leur temps libre donné à l’Ecsel ».

De Philippe Besson : (vice président et trésorier du club) :

« Après deux exercices déficitaires, on termine 2017 avec un excédent. Pour cela il a fallu serrer les boulons et trouver de nouveaux partenaires privés »

«  Avec 57% de notre budget consacré à la DN1, celui-ci est toutefois l’un des plus petits des 20 équipes à ce niveau »

Du projet associatif : «  Un document élaboré en 2014 et qui donne les orientations stratégiques pour les quatre années de 2015 à 2018. Il comporte 7 points comme la formation, l’élitisme, la gouvernance, le réseau partenaires, la notoriété du club. Et puis il y a la chartre du club qui rappelle nos valeurs »

De Denis Villemagne (En charge des organisations) :

«  Toutes nos organisations ont pratiquement fait le plein.  Le seul regret est l’annulation du Trophée Roger Rivière le 19 septembre en raison d’un déluge annoncé »

«  Après 10 ans à la tête de cette commission d’organisation, il faut du renouveau et je passe la main. Je remercie tous les gens qui m’ont aidé car tout seul on ne fait pas grand-chose. Je souhaite bonne chance pour la suite à ces organisations »

De Manuel Lache (Responsable des éducateurs de l’école de cyclisme) :

«  On fonctionne essentiellement le samedi matin et cette année on comptait 61 enfants de 7 à 14 ans. En 2017, il y a eu les entraînements et compétitions, dont le TNJP, mais aussi le grand départ du Critérium du Dauphiné de Saint-Etienne qui a permis aux enfants d’effectuer la boucle de Rochetaillée et de participer aux animations de la place Jean Jaurès.»

« Rien n’est possible sans les bénévoles, les parents et toute l’équipe d’éducateurs qui viennent donner de leur temps et de leur passion, sans oublier quelques élites qui font partager leur expérience.»

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De Matthieu Rivory (En charge des cadets et juniors/espoirs) :

« Pour les cadets, leurs résultats ne sont pas en adéquation avec ce que les gars faisaient aux entraînements, essentiellement en raison d’un manque de confiance. Au-delà des résultats, c’est l’évolution de ces jeunes et leur progression qui est importante.» Photo de la soirée ICI

Un hommage appuyé a aussi été rendu à Clément RUSSO, néo-pro dans les rangs de l’équipe Fortunéo et surtout à Xavier BRUN, membre de la DN1 pendant 10 ans, qui a profité de cette soirée pour remercier tout le club pour ce bout de chemin partager. Ce n’est pas sans émotions que la page Xavier BRUN s’est tourné à l’ECSEL.

En conclusion une bonne année 2017 pour l’ECSEL qui permet de lancer sur de bonnes bases la nouvelle saison 2018.

Cyclocross heureux, de Bogense à Savigneux

© Coline BRIQUET

Sandy DUJARDIN 3e français au Danemark

Notre espoir Sandy DUJARDIN, sous les couleurs de la sélection tricolore, a pris une bonne 14e place ce dimanche à l’occasion de la manche de coupe du monde qui s’est disputée à Bogense au Danemark. Sur un circuit physique avec pas mal de boue, Sandy termine 3e meilleur français derrière le breton Antoine BENOIST 6e et Joshua DUBAU 10e. Malgré cette belle performance, il n’a pas été retenu pour la prochaine manche qui se disputera à Zeven en Allemagne le 26 novembre, où l’équipe de France n’enverra que trois sélectionnés, sans Sandy donc.

 

Et pendant ce temps là à Savigneux

©Marie Coiffet

On a beaucoup vu à l’oeuvre les maillots de l’ECSEL, et ce à tous les niveaux. En pupilles victoire d’Héloïse TARDY et 3e place pour Mélian PONCHON. En bejamins, victoire de Marie GIRON qui termine 9e du scratch en devançant pas moins de 16 masculins, 3e place de Lou VALOUR et 2e place de Mathis POULARD battu au sprint. En minimes pas de podium en masculins, mais 2e place pour Méllie CHENEL en féminines. En cadets,les 6e, 7e et 8e places ont été disputées par le trio Eliote PONCHON, Robin POULARD et Pierre PERRODIN. En juniors, cavalier seul d’Andy MONTCHAMP (qui signe à cette occasion sa deuxième victoire en deux weekends) et 3e place pour Francis CAILLAUD. En seniors, nouvelle victoire stéphanoise grâce à Ugo CLARETON qui est s’est détaché dans le dernier tour. Pour une reprise, difficile de mieux faire. Mais il ne fut pas le seul stéphanois à se mettre en évidence. Guillaume ROUSSET a cru pouvoir décrocher la 4e place, mais une chute dans le dernier tour l’a fait reculer à la 8e place au final. Son équipier Alexis RELIAUD a profité de l’aubaine pour décrocher la 5e place. Olivier PERROT,11e, manque le top 10 pour quelques secondes, la faute à une chute lui aussi dans le dernier tour. Thibaut GAGNAIRE, également en face de reprise, termine juste derrière Olivier. En revanche ce fut un peu plus compliqué pour Florian DUMOURIER qui étrennait nos couleurs à cette occasion. Dès le premier tour il était victime d’une chute au passage des planches, avant qu’un ennui mécanique le contraigne à l’abandon un peu plus tard.

L’assemblée générale du club

Moment annuel incontournable et obligatoire dans la vie d’un club, notre assemblée générale aura lieu ce vendredi 24 novembre à partir de 19h00 au CNAM, 24 rue Robinson à Saint-Etienne dans le quartier de Montplaisir.

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