L’ECSEL a fait vivre le Paris-Nice

« L’implication du club a été total sur cette journée de Paris-Nice » se satisfait fièrement Patrick BILLET, responsable de la formation de l’ECSEL et organisateurs des activités du jour autour de la course professionnelle.  Tout d’abord, c’est l’école de cyclisme, qui avec pas moins de 12 bénévoles et encadrants mobilisés, a fait découvrir la richesse du cyclisme tel qu’il est pratiqué au sein du club stéphanois.  Les animations ont attiré plus de 200 participants qui ont pu découvrir et pratiqué le gymkhana, le contre-la-montre de lenteur, tester leur résistance physique sur le home-trainer et même faire des compétitions de sprints avec l’école municipale des sports. La motivation et la gentillesse des bénévoles de l’ECSEL ont été fortement appréciée par le public, les enfants et les éducateurs de la ville de Saint-Etienne.

Reportage TL7 sur le Paris-Nice et sur les jeunes cyclistes de l’ECSEL passionné par l’événement

Dans cette belle fête du cyclisme, l’EC Saint-Etienne a également participé à l’opération Bernard HINAULT sur le stand tenue par la prévention routière. Les jeunes de la catégorie minime se sont vus offert le maillot blanc honorifique à l’issue de l’opération.

Les jeunes de l’ECSEL au côté de la légende Bernard HINAULT

Au cœur du stade Geoffroy Guichard, les joueurs de cycleball ont étonné le public venu nombreux découvrir une discipline pour le moins surprenante. En mettant à disposition des vélos, les spectateurs ont pu se tester à l’équilibre et aux gestes les plus basiques du jeu avant d’être époustouflé par les talents que joueurs disputant un tournoi sur le terrain au centre du stade.

Un match de cycleball endiablé, organiser par la section cycleball de l’ECSEL 

Autre preuve que la mobilisation des sympathisants a été incontournable, pas moins de 12 bénévoles ont œuvré toute la journée sur le stand promo de l’ECSEL ainsi que celui de Vélocio et du Pôle Espoir de Saint-Etienne. Le stand a su montré aux visiteurs toutes les disciplines qui composent le cyclisme, faire découvrir la pratique du cyclisme, se présenter comme un club sportif et formateur phare de Saint-Etienne.

Le home-trainer à rouleau, une sacrée technique qui a séduit le public

Malgré les mauvaises conditions météorologiques, les stéphanois sont venus en nombre pour participer à l’événement et l’ECSEL, omniprésent avec ces jeunes a rythmé la journée. Les jeunes cadets et juniors étaient sur le parcours, ont pu se frotter au tracé emprunter par les idoles et rejoindre l’arrivée devant le stade.

Monsieur le Maire en personne, Gaël PERDRIAU est venu toute la journée à la rencontre des jeunes cyclistes

L’encadrement élite et la voiture de l’ECSEL a suivi deux coureurs lors du contre-la-montre et Maxime LARUE, directeur sportif de la DN1, à prêter main forte à l’organisation grâce à l’expérience du Team sur les événements de haut niveau.
L’ECSEL aux côtés des équipes professionnelles

RELIAUD-GAGNAIRE, duo d’enfer

Doublé pour les espoirs à Montélimar

Réussir son entrée en matière est un euphémisme pour le groupe espoir, présent en nombre à Montélimar ce dimanche. Il n’est jamais facile d’obtenir une première victoire dans la saison mais cette fois, ce n’est pas un obstacle qui gênera longtemps Thibaut GAGNAIRE, victorieux pour sa deuxième course de la saison. Après avoir pourtant repris avec les Elites sur le difficile tracé du Bédat qui ne lui laissa pas de grandes chances de rester longtemps dans le groupe de tête, le deuxième dossard de l’année fut le bon. Bien aidé par la présence de son coéquipier, Alexis RELIAUD échappé à l’avant, Thibaut a su être opportuniste pour s’imposer. RELIAUD est deuxième après cette parfaite entente favorable à la course d’équipe. Arnaud BOUDRAS est 16e et Valentin GARNIER 17e, ils règlent tous deux le sprint du peloton.

Mi-figue mi-raisin pour le Team sur le circuit des 4 cantons

La course du weekend a été une véritable leçon pour les stéphanois. Fort de leur début de saison réussi, l’équipe s’est déplacée avec des ambitions et la confiance suffisante pour espérer jouer les premiers rôles sur la longue (172kms) classique de l’Allier. DUJARDIN et DURY de retour, ce fut une équipe stéphanoise avec ses meilleurs éléments qui prit le départ de Moulins. Malheureusement, le rythme imprimé dès les premiers kilomètres et la tension du peloton ont rapidement eu raison des stéphanois, inhabituellement timides et mals placés. Seul Léo BOILEAU réussi à s’accrocher à un contre dans la première partie de course.

Finalement repris, Léo et ses coéquipiers terminent dans le peloton avec seulement Silver MAOMA 17e sur la ligne d’arrivée.

La déception était alors partagée tant par les coureurs, conscient de n’avoir pas su être acteurs de leur course que par le directeur sportif, Cyril DESSEL : “Aujourd’hui, l’équipe n’en a pas assez “voulu”. On a regardé faire alors que l’équipe avait les capacités physiques pour peser, j’en suis sûr”.

L’ECSEL se prépare à accueillir le Paris-Nice

Saint-Etienne sera ville étape sur le Paris-Nice, lancé depuis dimanche. Le club cycliste stéphanois a préparé plusieurs animations pour couvrir l’événement et plusieurs disciplines seront présentées aux abords de l’arrivée (stade Geoffroy-Guichard), à la demande de la Mairie de Saint-Etienne, qui considère l’ECSEL comme la référence du cyclisme local.

Entre la Fouillouse et Saint-Etienne, les coureurs emprunteront des routes bien connues des cycliste de l’ECSEL et le tracé s’aligne d’ailleurs exactement sur le final du Grand Prix de Saint-Etienne, qui aura lieu le 24 mars prochain.

Retour sur les routes régionales au Bédat

Deux « nouveaux » dans le groupe

Alexis RELIAUD et Thibaut GAGNAIRE, fruit de la formation « made in ECSEL », effectuaient leur rentrée sportive avec leurs aînés de l’équipe DN1. Autour des 11 autres coureurs présent sur la ligne de départ, tout le staff s’est affairé en soutien de l’équipe pour cette première régionale.

Un départ canon, DUMOURIER dans le coup

Le rythme imposé au départ a mis à mal l’ensemble du peloton et dès les premiers tours, les lâchés se sont comptés par dizaines. Un premier groupe comptant Frédéric FISCHER, Maxime JARNET et Florian DUMOURIER se détachant avec une trentaine de coureurs à l’avant. Attentifs, les stéphanois firent de leur mieux pour rester dans les bons coups mais les offensives multiples vont secouer les positions acquises tours après tours.

Maxime JARNET prend la 12e place au sprint, Jaakko HANNINEN la 17e et Florian DUMOURIER 29e.

Cyril DESSEL : « la satisfaction d’avoir été toujours présents »

Ce week-end, l’équipe était “pas mal” mais au final, le résultat est un moyen, avec Maxime JARNET 12e. L’équipe a été présente tout au long de la course, mais a été mise en difficulté par un petit manque d’audace lors des premiers kilomètres.  Dès le début, un groupe de 11 premiers coureurs se sont échappées et l’équipe n’était représenté que par Florian DUMOURIER, seul face à trois coureurs de Pro Immo et deux Roannais, qui étaient les équipes les plus fortes.

Dans un second temps, est sorti un groupe de costaud de plus ou moins 30 coureurs, où plusieurs coureurs de l’équipe étaient présent. Mais c’était avec un coup de retard, il fallait anticiper sur la première fuite de 11 pour avoir ce temps d’avance.

Malgré tout, il y a la satisfaction d’avoir été toujours présents ce qui est encourageant. Il aurait simplement fallu être plus nombreux, en proportion, à l’avant, pour lutter face à de grosses équipes comme Pro Immo.

Lorsqu’on regard le classement, on voit que nous n’étions pas à la rue car il y a du monde dans les 25/30 premier ; mais c’est d’autant plus dommage de ne pas avoir pu mettre des gars dans le top 10.

La leçon du weekend est qu’il y a encore du progrès à faire pour être plus soudés collectivement, pour courir de façon plus compact en équipe. Mais il y a aussi de vraies satisfactions d’autant que les conditions étaient très difficiles avec le froid et le départ extrêmement rapide”.

Les 3 et juniors offensifs jusqu’au bout

Pour son grand retour à la compétition, Valentin GARNIER a été acteur et présent dans l’échappé dès le début de la course aux côtés d’Andy MONTCHAMP. Julien FLACHON profitait d’un contre pour rejoindre les autres fuyards et pour représenter en force les coureurs de l’ECSEL à l’avant de la course. Seul Julien résistera au retour du peloton.

Finalement, Julien termine 6e, Valentin GARNIER 9e, Francis CAILLOT 12e, Andy MONTCHAMP, repris par le peloton, fini 59e, Quentin CHENEL 77e et Loris KIZIRIAN 86e.

Team ECSEL DN1 : Le gros weekend sudiste

La longue semaine de stage dans le Var a continué avec deux top 5 sur les deux dernières épreuves des boucles du Haut-Var. Sur les épreuves Montmeyan et de La Verdière, Odrian CHAMPOSSIN a fait parler ses qualités de sprinteurs en terminant 4e et 5e. Présents dans les échappées, les stéphanois ont su être toujours maître de leur course lorsqu’il le fallait, à la grande satisfaction de Cyril DESSEL et de Maxime LARUE. Laurent BROCHARD, invité d’honneur lors du stage, a également félicité les coureurs pour cette attitude en leur expliquant à quel point ce tempérament offensif est important.

Laurent BROCHARD, invité de marque à la table des coureurs de l’équipe.

Ensuite, le weekend de course a débuté avec le traditionnel Grand Prix d’Aix en Provence à Puyricard (83). Sous un ciel sombre et des routes détrempées par la pluie, les coureurs ont eu 138kms pour se frotter à la première élite nationale de la saison. Les conditions ont rapidement eu raison d’une grande partie du peloton avec parmis ces abandons, Odrian CHAMPOSSIN et Frédéric FISCHER qui a fourni de sacrés efforts avant de lâcher prise.

Des stéphanois appliqués et concentrés tout au long de la semaine.

Classement des coureurs de l’ECSEL au GP D’Aix-en-Provence à Puyricard :
19 MAOMA Silver ECSEL à 01:38    
25 DUMOURIER Florian ECSEL à 01:38    
30 ROSIER Romain ECSEL à 01:38
39 JARNET Maxime ECSEL à 01:38  
67 RICHARD Louis ECSEL à 02:39
79 CLARETON Ugo ECSEL à 07:23

Le lendemain à Puyloubier, Léo BOILEAU et Jaakko HANNINEN qui ont fait l’impasse sur Aix pour avoir le maximum de fraîcheur. Florian DUMOURIER, Louis RICHARD et Romain ROSIER ont tenté de doubler malgré la difficile épreuve de la vieille.

Florian DUMOURIER toujours offensif, à l’image de son équipe !

Fort de leur fraicheur, les grimpeurs stéphanois ont montré toutes leurs qualités dans les difficiles ascensions de la montagne Ste-Victoire. Les nombreuses offensives de Florian DUMOURIER et de Léo BOILEAU ont permis à Jaakko HANNINEN de terminer 2e derrière l’intouchable italien Filippo TAGLIANI .

Premier podium de l’année 2018 au 18 février, et en Elite qui plus est !

Classement des coureurs de l’ECSEL au GP de Puyloubier :
2 HANNINEN Jaakko ECSEL S1 00:52
9 BOILEAU Léo ECSEL S1 01:07
12 DUMOURIER Florian ECSEL S1 01:25

Grand Prix de StEtienne: de l’école de cyclisme au GPSE.

Cette année le 24 mars s’élancera le traditionnel Grand Prix de Saint Etienne une classique du calendrier Élite Français. Également comme chaque année une épreuve dite « d’attente » pour les Écoles de Cyclisme sera organisée en ouverture. Plus qu’une simple course d’attente cette épreuve est également un marche pied pour les jeunes qui rêvent devant l’arrivée des « grands ». Cette année c’est Thibaut GAGNAIRE, coureur espoir 1ère année,  qui fera ces début dans la course des Elites. Une belle trajectoire pour Thibaut qui représente bien le « Made in ECSEL ». Qui mieux que Xavier BRUN coureur emblématique du GPSE pour une interview croisée.

 

Xavier: Tu avais combien de saisons derrière toi quand Thibaut a signé sa 1er licence à l’ECSEL en Pupille en 2008?

-J’ai pris ma première licence en 1996 à Pélussin, j’étais benjamin. J’avais donc 12 années de licence en club quand Thibaut commencé à l’ECSEL l’année de ses 9 ans.

 

Thibaut: A quelle âge as-tu effectué ta 1ère ascension du col de la Gachet (1ère difficulté du GPSE).

-J’ai fait ma première ascension du col de la Gachet lors de la montée Kivilev organisée par le club, je devais avoir autour de 9 ans.

 

Xavier: Combien de passages au col de la Gachet ou autrement dit, combien de GPSE a ton compteur ?

– Je suis passé par le Col de la Gachet déjà 13 fois avec le peloton du GPSE. Donc 13 GP de Saint-Etienne a mon actif, la 1ère fois c’était en 2004. Je serai de nouveau au départ cette année.

 

Thibaut: Tu as participé à la course d’attente du GPSE. Tu t’imaginais sur la course Elites, c’était alors un objectif pour toi ?

-J’ai effectivement participé plusieurs fois à la course d’attente du GPSE, je m’en rappelle très bien, c’était très impressionnant comme atmosphère. Le speaker donnait des informations concertant l’avancée de la course. On était toujours très attentifs à ce qu’il disait, et bien sûr on était encore plus excités lorsque l’on entendait le nom de nos aînés en Elite. Mais ce qui reste le plus marquant c’est la ferveur et la joie que je ressentais lorsque que je voyais arriver au loin les coureurs lancés à toute vitesse pour se disputer la gagne. Quand on est jeune, ces coureurs-là nous font rêver. Et comme pour tout modèle, on rêve de les imiter un jour ce qu’ils font sur leur vélo. Donc d’une certaine manière, pouvoir participer au GPSE sous les couleurs de l’ECSEL, c’est un rêve qui se réalise.

Xavier: Ton meilleurs souvenir au GPSE ?

-Mon meilleur souvenir c était ma deuxième place en 2009. Je m’étais cassé le scaphoïde en début de saison et c’était seulement ma 3ème course de l’année. Le podium a été une très bonne surprise avec une météo que je qualifierai de « chaotique ».

 

Thibaut: Ton objectif pour ton 1er GPSE ?

Comme sur toutes les courses de vélo, l’objectif est de prendre du plaisir et de se confronter aux autres. Sur ce GPSE je vais courir aux côtés des meilleurs cyclistes amateurs Français. L’objectif sera donc de découvrir les courses élite et de gagner en expérience. Personnellement j’ai à cœur de pouvoir aider mes aînés, à briller sur cette course organisé par notre club. Mais, bien sûr, je suivrai avant tout les directives donnée par Cyril et Maxime.

 

Xavier: Quel conseil pour bien débuter au GPSE, le passage le plus délicat du parcours, le moment clef où il faut être bien placé ?

– Pour bien réussir le GPSE il faut être placé en bas de la descente de St Héand pour rentrer en bonne position sur la route étroite du Martourey. La montée est alors rapide et on enchaine directement avec la descente technique sur le Grand Quartier. La relance sur la route du col de la Gachet ne pardonne pas et donne le ton de la montée. Le deuxième point stratégique, s’il y a du vent (il y a souvent du vent), c’est la sortie de Saint Christo où il faut être placé car une bordure est souvent de mise sur le plateau.

 

Thibaut: Le final du GPSE emprunte une dernière rampe dans le village de la Tour en Jarez et qui sera également au menu du CLM de Paris-Nice. C’est un endroit que tu redoutes ?

Sincèrement, pour avoir déjà roulé sur le circuit de GPSE un bon nombre de fois, je dirais que chaque endroit par lequel passe la course est difficile. Comme l’a dit Xavier, certains points sont peut-être plus décisifs que d’autres. Mais effectivement la dernière rampe à la Tour fait mal aux jambes rien que d’y penser. En plus des pourcentages élevés, elle se situe juste après une longue descente très rapide, le changement de rythme sera difficile à encaisser. Je pense que chaque coureur redoute en effet cette dernière difficulté, que soit sur le GPSE ou lors du clm de Paris Nice.

 

Xavier pour conclure: Peux-t-on dire que l’on a fait le GPSE si le temps n’est pas à la pluie et au froid ?

-Ces dernières années la météo du GPSE a été plutôt clémente. Mais il est vrai qu’on fait vraiment le Grand Prix  quand le temps est glacial et humide. Il faut dire que ce sont les conditions climatiques de la région à cette période de l’année. C’est souvent fatal pour la plupart des coureurs. Il faut donc surtout avoir un mental d’acier plus qu’une bonne condition physique pour le finir ou faire un résultat. Le podium n’est jamais le fruit du hasard.

 

Rendez-vous donc le samedi 24 mars à partir de 12h00 devant le parvis du stade Geoffroy Guichard.

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