L’équipe de l’ECSEL composée de Emilien Bontemps, Pierre Challemet, Luc Dury, Waile Kahkahy et Nicolas Louis se présentait au départ du Tour Loire Pilat avec des ambitions mesurées du fait du profil des étapes mais surtout du niveau très relevé avec la présence de membres de l’équipe de France junior et l’équipe de Russie junior. Jérémie Bellanca lui figurait dans l’équipe de la Loire.

L’objectif affiché était de remporter les classements annexes : points chauds, grimpeurs, 3° catégorie ainsi nos coureurs ont été très parfois trop offensifs et n’ont pas été récompensé de leurs efforts. Pierre est devancé par Bruyas (Pélussin) au classement des points chauds, Emilien termine à un petit point au classement de la montagne derrière le talentueux Sivakov (Russie).

Dans la première étape entre La Talaudière et la Croix de Chaubouret, ont respecté les consignes en ne ratant aucune échappée avant de rentrer progressivement dans le rang face au rythme d’enfer dans les ascensions du col de Pavezin et surtout du duo Kurianov (Russie) – Paret Peintre (Team 74) dans la montée finale.

Image récurrente sur ce Tour Loire Pilat : Emilien à l’attaque

Bonne performance d’ensemble dans un contre la montre pas évident autour de la Fouillouse avec notamment Emilien 10° temps alors que le leader Kurianov écrasait un peu plus la concurrence en rejetant son dauphin du jour Godon (Vaulx en Velin) à 33″.

Waile et Luc encadre Pierre dans sa conquête du maillot des points chauds

Si l’équipe a tout tenté pour ravir un maillot de leader sur la dernière étape entre La Fouillouse et Chazelle sur Lyon, on retiendra surtout et malheureusement une fin de course tronquée et un spectacle peu glorieux offert au nombreux public massé sur la ligne d’arrivée.
La victoire revient finalement à Chauvin (Montfavet) qui avait réalisé une échappée solitaire de 20km et avait course gagné avant d’être envoyé sur une mauvaise route à moins de 2km de l’arrivée comme ses poursuivants.
Le classement général est dominé par les juniors et surtout par le talentueux Stepan Kurianov.

Les photos de Philippe Pradier