Après plus de 15 années passées à l’ECSEL, en tant que jeune licencié de l’école de cyclisme, coureur de l’équipe DN1 et désormais entraineur, Ugo CLARETON représente plus que jamais le « made in ECSEL » dont nous sommes si fièrement attachés.
Toutes ces années passées sous les couleurs stéphanoises et son envie de transmettre l’amène à partager aujourd’hui son expérience à travers des anecdotes, souvenirs, et conseils, à destination des jeunes, des élites, des éducateurs ou encore des parents et accompagnateurs.
Une belle manière de « boucler la boucle » après avoir lui-même reçu les conseils d’anciens coureurs et entraîneurs de l’ECSEL. Mais aussi une façon de se souvenir qu’en cyclisme la roue tourne toujours.
Retrouvez sa chronique sur le site chaque semaine :
Ugo rappel nous l’année et la catégorie auxquelles tu es arrivé à l’ECSEL et les raisons qui t’ont amenées à pousser la porte du club :
J’ai poussé (ou devrais-je dire mes parents vu mon jeune âge à l’époque) les portes du club en septembre 2005, j’ai donc commencé le cyclisme en poussin.
De mémoire c’est le sport qui me faisait le plus envie. Il m’attirait pour deux raisons : j’étais dépendant à 100% de ma performance (ce qui est bien moins vraie au fur et à mesure que l’on monte dans les catégories), et j’avais le goût prononcé pour l’effort et l’envie de me dépasser, me surpasser, bref de me faire mal (eh oui même à l’âge de 6ans on peut déjà avoir un petit côté masochiste, mais tous cyclistes qui se respecte en possède un, il faut être fou pour monter des bosses ou des cols à vélo !!!).
Pousser les portes du club est une chose mais y rester pendant plus de 15ans en est une autre. La raison est simple : de poussin à Elites on peut bénéficier d’un accompagnement complet à l’ECSEL. Je n’ai jamais eu l’intention de partir vers une autre structure car j’ai toujours trouvé à l’ECSEL le suivi que je souhaitais. J’ai pu progresser à mon rythme, en étant entouré à chaque étape de ma formation.
J’ai compris assez rapidement qu’avec de la motivation, de la persévérance et de la rigueur je pourrai franchir les échelons un par un jusqu’à me retrouver dans l’équipe DN1 sans avoir à changer de club.
Et puis évidemment c’est l’ambiance générale qui fait que je suis toujours licencié ici. De mon point de vu de coureur j’avais déjà la sensation que beaucoup de choses étaient mises en place pour chaque cycliste du club, mais maintenant que je suis entraineur et que je suis encore plus en lien avec les éducateurs, dirigeants etc., c’est flagrant. On pense souvent que l’herbe est plus verte chez le voisin, mais de mon point de vu l’herbe la plus verte est à St-Etienne (évidemment…)
Retrouvez Ugo la semaine prochaine pour une nouvelle question sur son parcours.