Auteur/autrice : Philippe FOTO Page 36 of 157

Vente vélos Trek 2018-19

Il reste quelques exemplaires des Trek émonda SL de la gamme 2018. Les tailles encore disponibles sont 50, 54 et 56 équipés en Shimano Ultégra DI2 et de roues d’entrainements Aksium pour un tarif de 1 700 €. 

Egalement des vélo de la gamme 2019, les tailles disponibles sont 54 et 56 également équipés en Shimano Ultégra DI2 et des mêmes roues d’entrainement au prix de 2 000 €.

Profitez de ces dernières occasions, c’est l’opportunité à saisir pour rouler sur un vélo tendance chez les compétiteurs !

Contact par mail: ecsel@free.fr

La reprise avec Vincent Terrier, pole performance de l’ECSEL.

Les conseils de Vincent Terrier Directeur sportif et en charge de la performance de l’équipe National 1.

Surtout, on ne s’affole pas !!!

Une des règles de base de l’entrainement est la progressivité. Vous allez profiter du grand air (si la météo nous le permet !) mais il va falloir le faire sagement.

L’objectif de cette période du mois de mai va être de refaire les bases foncières après avoir travaillé plutôt du qualitatif sur le home trainer durant ces 2 mois à la maison. Augmentez progressivement vos volumes pour arriver sur la fin de mois de mai à ce que vous aviez l’habitude de faire en pleine saison.

Hormis l’endurance, il est primordial de conserver les qualités de force. Vous pourrez travailler cette qualité aussi bien sur le vélo, en appliquant un gros braquet et une petite cadence sur des intervalles de 3 à 5′ répétés plusieurs fois. Mais vous pourrez aussi travailler votre force max avec des sprints. Enfin la force se travaille aussi en routine sous la forme de gainage ou de proprioception.

La reprise des compétitions n’est pas prévue dans l’immédiat, même si la FFC réfléchit à des aménagements. Donc profitez-en pour vous plonger dans une approche de travail et de développement personnel.

Habituellement, en période compétitive, nous devons gérer entre l’entrainement, la progression et la fraicheur pour les courses.  Cette période est vraiment propice à engager un travail qui vous permettra de développer des compétences particulières dans une ou plusieurs spécialités qui peuvent vous faire habituellement défaut.

Vous conserverez ainsi une motivation et un objectif de travail, c’est le secret pour continuer à avancer !

Ouverture de l’ECSEL.

Malgré le dé-confinement du 11 mai le club reste fermé au publique.

La reprise des entraînements devrait être effective début septembre.

Les éducateurs restent en contact avec chaque groupes de coureurs et vous donnent les consignes qui correspondent à votre catégorie.

La grande interview de Marie LAFLEUR

Retrouvons Marie Lafleur, licenciée à l’ECSEL et médecin référent de l’équipe de DN1, qui nous a accordé un entretien pendant le confinement, entre une séance de home-trainer et quelques footings.

Marie, pourrais-tu te présenter plus en détail ?

J’ai 31 ans. J’ai fait de la gym de 4 à 18 ans. A l’âge de 16 ans, j’ai commencé l’athlétisme que j’ai continué jusqu’à 22 ans. J’ai eu mon premier vélo à 20 ans pour faire de l’entraînement croisé athlé-vélo, et faire plus de volume. Je faisais du demi-fond à l’époque. Suite à des blessures, le cyclisme a progressivement pris le pas sur l’athlétisme. J’ai fait ma première course de vélo, une cyclosportive, assez tard à l’âge de 26 ans.

Au niveau professionnel, je suis médecin généraliste. Je me suis spécialisée dans le sport en faisant 2 ans au sein du service de médecine du sport du CHU de Saint-Etienne. J’ai aussi une formation complémentaire dans la nutrition du sport et j’ai poursuivi par une formation en mésothérapie.

Je suis médecin de l’équipe Nat1 de l’ECSEL et du club de gymnastique de Saint-Chamond. J’ai fait de la gym pendant 14 ans,il y a donc un fort lien d’affection avec ce sport.

Ton parcours montre que le sport est une composante importante de ta vie …

Oui, pourtant je n’ai jamais été bonne en sport. J’en faisais beaucoup : de la gym, du tennis, de l’équitation, de l’accrosport. J’en faisais pratiquement tous les jours. J’étais en fait touche-à-tout. Progressivement, je me suis dirigée vers les sports en extérieur où j’ai pratiqué l’escalade, l’alpinisme, le ski de rando, le ski de fond, le VTT, le vélo de route, entre autres.

Pour la petite histoire, lors de ma première cyclosportive, j’ai terminé … dernière ! J’ai même marché dans un col tellement j’étais fatiguée. C’est en persévérant que j’ai progressé petit à petit et que j’ai intégré l’équipe de DN1 Nouvelle Aquitaine, et que j’ai pu me faire plaisir sur des cyclosportives.

Tu es issue d’une famille très sportive ou tu es venue au sport par goût personnel ?

Non, mes parents n’étaient pas forcément très sportifs. Mes parents m’ont toujours soutenu mais jamais poussé à faire du sport. Ils font de la randonnée, de façon assez soutenue, et ma mère s’est mise à courir quand j’étais ado car j’allais m’entraîner seule dans les bois et elle voulait m’accompagner. De fil en aiguille, elle a fait plusieurs marathons et plusieurs Sainté-Lyon. Mon frère, lui, préfère les sensations fortes. C’est mon opposé. Il fera du VTT de descente mais pas des sports d’endurance pour se faire mal.

Tu peux nous en dire un peu plus sur ton passage au vélo de route ?

Après ma période d’entraînement croisé athlé-vélo de route, je suis entrée dans un cycle où j’ai été très souvent blessée. Ça a été une période assez sombre pour moi. C’est ainsi que j’ai pris goût au vélo et mon sport-béquille est donc devenu mon sport principal.

Comment as-tu gravi les marches pour passer d’une cyclo à l’intégration dans une équipe de DN ?

Après ma première cyclo ratée, j’ai fait deux saisons de cyclo l’été où j’ai bien progressé. J’ai gagné quelques cyclosportives, notamment l’Ardéchoise. Ensuite, j’ai vu une annonce sur Facebook de DN-17 Nouvelle Aquitaine. J’ai postulé et ils m’ont retenu, j’avais 29ans. Je n’y suis restée qu’une année car j’ai toujours été une grande peureuse et je n’aimais pas frotter.

C’est a la fois un bon souvenir parce qu en stage j ai pu partager ma passion avec d autres féminines. Mais en course, je sautais, je faisais du derrière-voiture, je revenais. C’était un peu frustrant. Je n’ai fait qu’une année et j’ai arrêté. J’avais un « gros moteur ». Physiquement, j’étais bien placé dans le groupe mais je ne pouvais pas m’exprimer sur les courses parce que je faisais tout le temps l’élastique et pour moi c’était dur à accepter. Surtout qu’à cette époque j’ai fait beaucoup de sacrifices, je travaillais beaucoup j’étais en poste à l’hôpital de Saint-Etienne la semaine.

Justement, tu peux nous décrire une semaine typique entre travail et entraînement ?

A part le mardi matin, je me levais tous les jours à 5h30-6h, je m’entraînais de 7h à 8h sur home-trainer. J’enchaînais ma journée de travail et le soir je repartais pour un cycle d’entraînement : de la muscu ou de la natation. J’ai toujours été celle qui s’entraînait le plus de l’équipe au détriment de ma vie personnelle et malheureusement ça ne payait pas en course, notamment lors des manches de Coupe de France. J’ai aussi fait le Tour de Valence en Espagne. C’était non seulement ma première course hors cyclosportive mais surtout une course UCI. Le niveau était évidemment très relevé. C’est comme si j’étais passé de la maternelle au lycée d’un seul coup.

On est plus près des travaux d’Hercule, non ?

Nous, les filles, on n’a pas vraiment le choix. On n’est pas nombreuses. En plus, mon équipe de DN était loin. Si j’avais pu rouler avec une coéquipière, ça aurait facilité les choses.

Qu’as-tu tiré de cette expérience ?

Par rapport à mon emploi du temps surchargé, j’ai toujours considéré que le sport était l’école de la vie. Je suis persuadée que les sports d’endurance permettent de développer des qualités psychologiques qui sont utiles pendant les études. C’est grâce au sport que j’ai réussi médecine. Les deux sont intimement liés. Il faut, c’est sûr, être bien organisé.

Quelle est ta pratique du cyclisme aujourd’hui et quels sont tes objectifs ?

Avant le virus, j’avais prévu de faire quelques courses FFC sous le maillot de l’ECSEL, de courir le championnat Rhône-Alpes féminin avec un parcours vallonné qui me correspondait bien, le championnat de France Master et de faire quelques cyclosportives.

Le cyclisme féminin progresse mais les filles sont encore trop peu représentées. A ton avis, comment faire évoluer cette situation ?

Ce qu’il faudrait faire, c’est plus médiatiser le cyclisme féminin à la télévision. Par exemple, il existe une très belle course à étapes de montagne, le Tour Cycliste Féminin International de l’Ardèche. Or ce n’est jamais diffusé ! Pourtant on y trouve les meilleures mondiales comme Marianne Vos. J’aimerais aussi qu’on le rende moins élitiste et plus progressif pour que les filles aient une progression moins brutale que celle que j’ai eu.

Sur les courses féminines, il n’y actuellement que quelques femmes d’un très bon niveau et les autres n’osent pas y aller car elles vont se retrouver toutes seules et c’est pas drôle.

Il faudrait aussi développer les courses régionales pour permettre à un plus grand nombre de féminines de s’inscrire et de trouver un groupe avec lequel rouler.

Quels conseils pourrais-tu donner aux filles qui souhaiteraient devenir professionnelles ?

Je leur conseille surtout de poursuivre leurs études car aujourd’hui très peu de filles peuvent vivre du cyclisme. Il faut donc avoir plusieurs cordes à son arc. Qu’elles n’hésitent pas à tenter leur chance et qu’elles se donnent les moyens de leurs ambitions. L’avantage du cyclisme, c’est que c’est un sport à maturité où l’on peut être performante relativement tard.

Y a-t-il  une fille qui t’a inspirée ou qui t’inspire actuellement ?

Incontestablement Pauline Ferrand-Prevot. Elle donne une image positive et féminine du cyclisme tout en étant au top niveau mondial. Elle a aussi su rebondir après son échec aux JO de 2016 à Rio, ses blessures, ses opérations. Son maintien au plus haut niveau est également une source d’admiration. Elle sait aussi très bien utiliser les réseaux sociaux et fait clairement rêver les jeunes filles.

e GP de StEtienne Loire. Une première en tout point réussie

Faute du traditionnel grand prix de Saint-Etienne Loire en raison des mesures sanitaires en vigueur, les dirigeants de l’ECSEL se sont lancés le défi de permettre aux coureurs de rouler malgré tout sur le traditionnel circuit de notre grand prix et de mettre en avant notre territoire.

Et c’est tout naturellement que les dirigeants se sont tournés vers le virtuel comme l’explique Philippe Pradier. «  On est parti d’une feuille blanche avec très peu de connaissance dans le domaine. L’idée est que l’on ne pouvait pas laisser Saint-Etienne, la Loire sans son grand prix. Donc on a décidé de rebondir doublement en organisant ce e grand prix d’une part et en déposant notre candidature pour une manche de coupe de France de nationale 1 en 2021 d’autre part. Grâce au travail que nous avons réalisé avec les Nicolas Moulard, Denis Villemagne, Jacques Lebreton, Vincent Terrier sans oublier Julien Thollet, nous avons transformé notre inexpérience en une magnifique aventure humaine pour proposer ce e grand prix et ce avec la collaboration de Kinomap». Le président Gilles Mas a apprécié : « C’est une idée innovante qui permet aussi de mettre en avant le club et ses partenaires. C’est important dans le contexte sanitaire que nous traversons d’organiser quelque chose avec une forte adhésion et mobilisation des membres du club ».

Tout d’abord tout au long de la semaine les coureurs ont pu effectuer le traditionnel circuit de notre grand prix en mode entraînement. Ainsi 172 e-cyclistes ont reconnu le circuit qui démarre à proximité de la stèle Andreï Kivilev à Sorbiers, direction le col de la Gachet, Saint Christo en Jarez, Saint Héand, l’Etrat, La Tour en Jarez pour finir devant le stade Geoffroy Guichard après 34.7 kilomètres d’efforts et 517 mètres de dénivelé positif.

Ce samedi ce sont 85 coureurs qui se sont élancés à partir de 16h00 pour ce premier e grand prix stéphanois mais aussi le premier d’une course élites amateurs française. Que ce soit dans leur appartement, dans leur garage ou en plein air pour les plus chanceux, tous et toutes n’ont pas ménagé leurs efforts. Et dès 16h00 c’est parti très fort à l’image du junior de Cours la Ville, Jordan Labrosse en tête finalement de bout en bout.

Mais les organisateurs ne voulaient pas se limiter à la seule course puisqu’ils avaient mis sur pied un live sur Facebook avec de nombreux invités pour vivre à la fois le grand prix et parler d’une manière plus générale de vélo.

Animé par Nicolas Caille, on retrouvait aux côtés du président Gilles Mas, Jean Yves Bonnefoy, Conseiller départemental en charge des sports, Christelle Reille, présidente du comité régional AuRa de cyclisme, Julien Thollet entraîneur des juniors tricolores, Dominique Garde, directeur du Pôle espoirs, Philippe Pantanella, partenaire du club et amateur de vélo, les techniciens Cyril Dessel, Maxime Larue, Nicolas Moulard et Vincent Terrier, Jean Pierre Thouilleux, correspondant au Progrès, Philippe Moity de la société Kinomap et Philippe PRADIER qui alimentait de précieuses informations le plateau, virtuel lui aussi.

Et pendant ce temps là, Jordan Labrosse poursuivait son échappée avec quelques mètres d’avance virtuelle sur Thomas Salvatori et Jaakko Hanninen, notre ancien coureur aujourd’hui pro chez AG2R La Mondiale. On retrouvait également notre pro d’Arkéa Samsic, Clément Russo, mais aussi Aurélien Paret Peintre, équipier de Jaakko au sein de l’équipe savoyarde de Vincent Lavenu, mais aussi Julien Jurdie qui pour une fois avait délaissé le volant de sa voiture de directeur sportif pour le home-trainer, montrant au passage de beaux restes de sa carrière de coureur. Entre coureurs et pseudos, hommes et femmes, la bataille aura été de tous les instants à tous les niveaux. Un e GP qui comme ce fâcheux virus a beaucoup voyagé puisque outre la Finlande, on pouvait suivre les performances d’un junior chilien et de compétiteurs en ligne en France, Allemagne, Pays-Bas, Finlande, Espagne, Suisse, Italie, Royaune Uni et Slovénie . Au final, les coureurs sont arrivés les uns après les autres, un peu comme cela arrive souvent sur le réel grand prix, preuve que même virtuel, notre parcours reste sélectif et exigeant.

Un classement qui donne une idée des efforts produits mais qu’il faut prendre avec un peu de recul comme l’explique Philippe: « Les participants utilisent des matériels très différents comme des home-trainers connectés de plusieurs marques et des capteurs de puissance et qui ne donnent pas exactement la même puissance. C’est pour cela nous ne pouvons pas a proprement parlé d’un classement officiel comme sur une course.. Mais peu importe, l’objectif était bien de rassemblé la famille du cyclisme.

Autant de signes forts qui prouvent qu’il faut parfois oser pour réussir comme on aime le faire à l’ECSEL. Ce n’est pas Philippe Pradier et ses amis qui diront le contraire. De quoi donner des idées comme organiser une 2e édition en 2021, … 8 jours avec le vrai grand prix de Saint-Etienne Loire prévu fin mars.

On retiendra aussi le message envoyé par Jaakko à Maxime Larue qui résume à lui tout seul, les efforts produits. «  Les routes stéphanoises sont toujours aussi difficiles » 

Le mot de la fin revient au président Gilles Mas qui manifestement a apprécié. «  On ne peut qu’être satisfait de cette première édition. C’est une belle vitrine du club qui a été montré à tous ».

Reportage France 3 https://www.youtube.com/watch?v=WADaVwp6Txg&feature=youtu.be&fbclid=IwAR0l6E7cFY2GS5mXjASDAO7nrluWvHwoAKl_hbhU585krTW8vjjJGJLttfk

Live https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=tyHtraQD384&feature=youtu.be&fbclid=IwAR1LYIJ8fjtK_lU2kn8tQCbM83Y2xEBWjJjQ_QvzufpfdSHDRzjhbCaaxf8

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