Auteur/autrice : Philippe FOTO Page 37 of 160

Trophée National des Jeunes sur Piste 2020.

Galerie photos: https://photos.app.goo.gl/Tj9fkUNDNNgDgP817

Même sur une seule journée, en plein mois d’août, et malgré la crise sanitaire actuelle qui sévit, notre Trophée National des Jeunes sur Piste (TNJP) reste une belle épreuve au service du vélo et plus particulièrement des écoles de vélo. Ils étaient 152 présents, issus de 12 clubs, ce jeudi sur le coup des 9h00 à prendre possession du complexe sportif stéphanois de Méons pour en découdre sur les pistes Roger Rivière et Claudius Pitiot. Un nombre satisfaisant et raisonnable. Des poussins/poussines aux minimes, tous y sont allés de leur coup de pédale pour tenter de rapporter le maximum de points à leur équipe. Vitesse, Scratch, Keirin, Poursuite, sans oublier le final inédit avec une course Gravel par équipe, sorte de relais inédit à travers le parc des sports de Méons, ont rythmé cette journée ensoleillée.

Comme dans toutes compétitions, il y a un vainqueur et des placés, car personne n’a perdu, mais ce qui est le plus important, c’est que les enfants se soient fait plaisir et qu’ils ont rendu ce plaisir à leurs entraîneurs – accompagnateurs. En œil expert, Patrick Billet, créateur de ce TNJP, et organisateur hors pair a apprécié. «  Cette 13e édition restera d’un bon niveau. On voit que les équipes travaillent et préparent ce rendez-vous sur piste. On essaye de le faire évoluer et d’apporter des nouveautés comme cette année avec ce relais Gravel. Je retiens aussi qu’au-delà du sportif, ce TNJP créée une bonne relation entre les clubs et que l’on travaille tous dans le même sens pour les enfants ».

Après avoir remercié tous les participants, coureurs, dirigeants, arbitres, familles et accompagnateurs, et tous les bénévoles de l’Ecsel pour le bon déroulement de cette journée, Patrick Billet a demandé une minute de silence à la mémoire de Franck Brzezicki, décédé subitement à l’âge de 47 ans. On se souviendra du dévouement de Franck parmi les bénévoles à l’époque où son fils Tristan participait au TNJP sous nos couleurs.

Après ce moment chargé d’émotion et de tristesse, du camion podium, Robert Poletto, en maître animateur, pouvait délivrer le verdict final de cette 13e édition avec la victoire de l’ECSEL, 9 ans après le dernier succès de 2011, ceci à la grande joie d’Emmanuel Lache, en charge de notre école de vélo.

Tour à tour, les équipes ont reçu au pied du podium, coupe, T-shirt, plaquette et autres bidons sous les crépitements des appareils photos et autres téléphones portables pour immortaliser ce moment.

Parmi les nombreuses personnes présentes, on remerciera les élus de Saint-Etienne Charles Dallara, Jacques Phrommala et Diarra Kané qui se sont prêtés avec grand plaisir au protocole de la remise de tous ces prix.

On remerciera aussi les nombreux éducateurs des différents clubs pour leur état d’esprit, mais aussi Dominique Garde et Guillaume Rousset du Pôle espoirs ainsi que Matthieu Rivory pour les classements, et les nombreux bénévoles.

Incognito, on pouvait aussi croiser le bras en écharpe, suite à sa chute au Tour de Pologne, le professionnel de la Groupama-FDJ, Marc Sarreau, qui avait le déplacement avec l’équipe de Bas Berry pour voir évoluer son fils et ses équipiers. Le TNJP c’est aussi ce mélange des générations et la découverte de futurs talents.

Et depuis 13 ans, notre TNJP a vu passer quelques participants qui ont rejoint le plus haut niveau national, voire mondial comme Clara Copponi (St Antoine la Gavotte Marseille), Marion Borras (Pontcharra), Jade Weil (St Antoine La Gavotte), championne de France route 2019, mais aussi Rayan Helal (C2S Seyssinet Seyssins), ou encore Paul Penhoet (Clamart) qui a rejoint l’équipe continentale Groupama FDJ, et peut-être quelques autres qui nous échappent.

Un bilan général qui ne peut que motiver un peu plus nos troupes pour on l’espère une 14e édition plus « classique ».

Classement général final :
1. Ecsel 5991 pts, 2. Lyon Sprint Evolution 5718, 3. Cusset 5057, 4. Clamart, 5. Guidon Bletteranois, 6. Bas-Berry, 7. Pontcharra, 8. Comité de Haute-Loire, 9. C2S Seyssinet Seyssins, 10. Squadra Saint-Romanaise, 11. Voiron, 12. C/C St Martinois.

Gravel : 1. Ecsel, 2. Lyon SE, 3. Cusset.

Vitesse par équipe : 1. Lyon SE, 2. C2S, 3. Ecsel.

Poursuite par équipe : 1. Cusset, 2. Lyon SE, 3. Ecsel.

Critérium du Dauphiné, a vous de jouer sur le final de l’étape à St.Christo-en-Jarez

Le 12 août lors de la 1er étape Clermont-Ferrand / Saint-Christo-en-Jarez participez à l’animation de Tous à vélo à Saint-Christo-en-Jarez avec Saint-Etienne Métropole associé à l’ECSEL et parcourez les 35 ou 20 derniers kilomètres qu’emprunteront les coureurs professionnels.

Rendez-vous au « stand Saint-Étienne Métropole » dès 12h, place de la liberté, dans le centre du village : une seule obligation, venir à vélo.

L’inscription se fait sur place. Une récompense sera attribuée à chaque participant qui pourront profiter d’un ravitaillement en attendant l’arrivée des coureurs professionnels.

Horaire :
Ouverture et fermeture randonnée : 12h / 14h30 (1er passage de la course à 15h22).

2 parcours possibles :

  • 35 km : Saint-Christo-en-Jarez – L’Hopital – Saint-Romain-en-Jarez – Génilac – Chagnon – Cote de Leymieux – Cellieu – Valfleury – Col de la Gachet – Saint-Chisto-enJarez
    (soit 2 difficultés de 4ème catégorie)
  • 20 km : Saint-Christo en Jarez – L’Hopital – Saint-Romain en Jarez – Col de la Gachet – Saint-Christo en Jarez
    (soit 1 difficulté de 4ème catégorie)

Consignes générales :
Le dossard permet l’accès au circuit final, mais le respect du code de la route est de rigueur. La route est ouverte à la circulation. Arrêt obligatoire des cyclistes au passage de la course (police).

ECSEL pôle performance: CLM

Depuis l’arrivée de Vincent Terrier à l’ECSEL cet hiver, l’équipe élite de Nationale 1 perfectionne ses technique d’entrainement. Le contre la montre et notamment celui par équipes est l’exercice le plus complexe dans le cyclisme sur route. Cette année, au programme de la coupe de France, une manche est dédiée à cette épreuve et il est essentiel de la travailler pour espérer être  performant.

Dès le mois de Janvier, grâce aux connaissances de Vincent et à l’aide de son matériel, plusieurs coureurs ont réalisés des études posturales dites « bike-fitting » afin d’optimiser la position sur les vélos spécialisés de contre la montre.

La recherche d’efficacité et d’aérodynamisme sont le point d’équilibre qu’il faut trouver pour que l’athlète puisse aller le plus vite possible en économisant un maximum d’énergie mais sans pour autant négliger l’aspect confort.

Galerie photos Bike fitting: https://photos.app.goo.gl/efqMt4JSniTvcFpg8

Le coureur posé sur son vélo et en respectant toutes les normes de la réglementation de l’UCI, commence l’entrainement. Les coureurs, chacun de leurs côté et de façon hebdomadaire s’habituent à cette nouvelle position pour la rendre aussi naturelle que lors d’une sortie à vélo traditionnelle.

Désormais, les regroupements étant de nouveaux autorisés, l’équipe a pu se rencontrer une première fois pour apprendre à rouler les uns avec les autres dans cette position particulière. Le matin, après vérification du matériel, un travail de relais s’est effectué sur la piste de Méons à allure modérée pour prendre les premiers automatismes.

L’après-midi, travail similaire mais cette fois, les relais à allure course ont eu lieu dans les plaines du Forez  avec 2 efforts plus rythmés de 20 et 10 minutes.

Ce rendez-vous a été fructueux et d’autres rencontres arriveront rapidement avant la reprise de la compétition début Août et surtout l’échéance de la coupe de France de CLM par équipe  le 5 Septembre.

Galerie photos CLM: https://photos.app.goo.gl/7bBCwPT3he2Vk2Da8

Patrick Billet, l’Ecole de cyclisme c’est plus que du vélo.

Comment s’est passée cette période d’arrêt pour nos jeunes coureurs ?

Dès le début du confinement, notre objectif ‘était de garder le lien social et sportif et que toutes les forces vives du club, de l’école de vélo aux élites suivent la même ligne de conduite. J’ai donc rassemblé tous les éducateurs, les dirigeants, les bénévoles pour qu’on tienne le même discours et qu’on ait la même stratégie. Comme on était en début de saison, on a décidé de lever le pied et de renforcer l’immunité des coureurs. Il ne servait à rien d’être « au taquet » et de s’épuiser mais au contraire il fallait privilégier une alimentation saine et mettre l’accent sur l’entretien physique.

Le deuxième objectif était de garder le contact avec les quatre catégories de coureurs de l’école de cyclisme en donnant des informations au moins une fois par semaine. Très rapidement, on a mis en place des visios puis des entraînements par visio (PPG, home trainer). On a aussi proposé des rendez-vous à thème, pour les filles comme pour les garçons. Ça a très bien fonctionné. J’ai aussi incité les éducateurs à être force de proposition et à aller chercher les bonnes informations auprès de Maxime Larue, Dominique Garde pour donner les meilleurs conseils possible aux jeunes. On a pu ainsi prendre un peu de recul pour mieux anticiper les choses pour la reprise.

 La reprise est effective depuis quelques semaines. Dans quel état d’esprit se passe ce retour à l’entraînement ?

Elle s’est effectuée dans des conditions idéales. Les rassemblements se font à l’extérieur dans le strict respect des directives de la FFC. Les coureurs répondent présents en masse et les parents sont largement impliqués. Nous avons fait un sondage auprès des parents pour déterminer le nombre d’enfants qui reprendraient le vélo après le confinement. 95% des parents ont remis leur enfant aux entrainement de l’ECSEL, un beau score ! L’assiduité à l’école de cyclisme est aujourd’hui très bonne depuis la reprise. Cette période a permis de renforcer le groupe et d’accroître la cohésion. Je pense qu’on n’a pas raté le coche, on n’a pas baissé les bras est on a valorisé cette période où tout a été à inventer pour garder la continuité de l’ECSEL. Tout le travail qu’on a fait avec les bénévoles pour rester en contact, pour maintenir le lien, c’est quelque chose qui va marquer. La solidarité et l’investissement de tous ont été sans faille.

 La reprise de la compétition sur route aura-t-elle lieu ou va-t-on passer directement à la saison de cyclo-cross ?

En minimes, cadets il y a très peu, voire pas de courses. Pour l’école de vélo, c’est un peu la même chose, quelques contre-la-montre seulement qui sont un peu loin, donc compliqué. Aujourd’hui, on est donc dans l’expectative. On aura une compétition  le 5 septembre sur la piste d’Eybins mais sinon, en résumé, il y a peu de courses pour les jeunes et elles sont éloigné de StEtienne.

 L’ECSEL n’a pas annoncé l’annulation du TNJP. Aura-t-il donc lieu ?

Tout est mis en œuvre pour qu’il ait lieu. Une demande a été faite auprès de la mairie de Saint Etienne pour le 27 août sur une seule journée avec un programme allégé. Un sondage a été fait auprès des clubs et ils ont répondu trés favorablement. Les clubs sont attachés à cette manifestation et y restent donc fidèles. L’idée sur cette édition sera de mettre en avant le collectif en ajoutant une épreuve inédite de relais gravel mixte dans le parc de Meons. Les concurrents partiront tous ensemble pour un bouquet final. Il y a aura les habituels courses aux points, des série de scratch et un contre-la-montre. Je maintiens également la vitesse et la poursuite par équipes plus le relais. Le collectif sera donc vraiment le maître mot de cette édition. 

Après l’été, la reprise de l’entraînement se fera la dernière semaine d’août.

Cyril DESSEL: « Saison 2020 acte 2 »

Cyril, quel est l’état d’esprit des coureurs par rapport à ce second « début » de saison ?

Les coureurs sont partagés : il y a à la fois beaucoup d’impatience de reprendre les courses et le soulagement de pouvoir se ré-entraîner et rouler librement sur la route. Ils sont aussi impatients d’en savoir un peu plus sur le calendrier de fin de saison. Même si ça commence à se dessiner, il reste encore des incertitudes par rapport à leur programme précis.

Les coureurs ont repris l’entraînement depuis quelques semaines. Quel est leurs état de forme ?

L’objectif est de refaire les bases, d’y aller progressivement sachant qu’il reste du temps avant de retrouver la compétition. Il faut éviter d’être en forme trop tôt. Toutes les manches de Coupe de France vont avoir lieu entre fin août et le mois d’octobre. Il s’agit d’avoir à la fois des coureurs en forme dès la reprise et frais pour durer jusque tard dans la saison. Ce nouveau calendrier change leurs habitudes puisque chez les amateurs, on a habituellement des coureurs qui dès la mi-septembre commencent à moins courir. La saison se terminait traditionnellement par Paris-Tours autour du 5 octobre alors que cette année il restera des courses importantes jusqu’au 20 octobre environ.

Il faut donc être habile dans la préparation pour que les coureurs gardent une certaine fraîcheur mentale tout en les faisant progresser physiquement pour qu’ils soient fin prêts début août pour le Tour Pays de Savoie, une course de très haut niveau avec des professionnels.

Pour préciser la préparation, début juillet il devrait y avoir davantage de rassemblements et des séjours en montagne pour parfaire la condition physique. C’est toujours intéressant de rouler en montagne et de prendre le coup de pédale des cols. Il y aura donc des rassemblements par petits groupes, deux rassemblements organisés par l’équipe à Saint-Etienne et un stage en altitude avec reconnaissance d’étapes du Pays de Savoie.

Quels sont les objectifs de l’équipe ?

Le Tour de l’Avenir reste un objectif pour certains coureurs de l’équipe comme Jacques Lebreton qui a terminé dans le top 20 l’an passé. Les manches de Coupe de France Nat1 restent néanmoins le fil conducteur de l’équipe parce qu’elles restent les courses phare de l’année.

Le championnat de France, le 23 août à Plumelec, figure aussi parmi les objectifs de nos coureurs. Je pense à Sandy Dujardin, Maxime Jarnet, voire à Jacques. C’est un type de circuit qui est susceptible de leur convenir. C’est une course d’un jour qui peut débloquer une situation pour ceux qui ambitionnent de passer professionnel.

Vincent Terrier (Pôle performance ECSEL) profite de ce temps sans course pour faire une étude posturale notamment avec les nouveaux vélos de Contre La Montre . C’est un élément important dans l’amélioration de la performance ?

Oui, c’est certain, une étape a clairement été franchie. Le club a fait l’effort financier et on profite des compétences de Vincent pour faire des études posturales et faire en sorte que les coureurs soient bien posé sur le vélo. On aura donc du matériel compétitif.  Le chrono par équipe est une épreuve particulière qui est très intéressante à préparer. C’est un travail de longue haleine pour les coureurs qui vont y participer. Ça génère beaucoup de stress le jour J mais ça peut procurer beaucoup de plaisir parce que si le cyclisme est un sport individuel, là c’est vraiment un sport d’équipe qui crée des liens pour essayer d’atteindre la meilleure performance possible. Un top 10 serait une belle perf pour les jeunes coureurs de l’équipe sur la manche coupe de France de CLM.

On peut faire un parallèle entre l’ECSEL et AG2R La Mondiale dans la gestion de cette saison spéciale ?

Tout à fait. Ce sont les mêmes problématiques. Nous avons été dans le flou pendant le confinement, notamment par rapport au calendrier et à la date de reprise. Chez les pros, les infos sont arrivées un peu plus vite, surtout celles des trois grands tours. Pour l’essentiel, c’est très similaire. Ce seront trois mois très denses, d’où la nécessité de gérer l’entraînement de nos coureurs et les faire arriver en forme à la reprise des courses et tenir l’ensemble de la saison. Le tour d’Espagne s’achève le 8 novembre, c’est une situation complètement inédite. Cette configuration devrait réserver des surprises, à nous de nous y préparer au mieux. Il ne faudra pas avoir fait n’importe quoi pendant la préparation. En fait, il faut trouver le bon équilibre entre fraicheur et intensité du travail. Ceci est vrai pour AG2R La Mondial comme pour l’ECSEL.

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