L’ECSEL est un club qui offre des opportunités d’évolution et de progression pour les coureurs et également aux staffs.
Il y a quelques jours nous vous annoncions le passage chez les professionnels de Vincent Terrier. En effet, après une saison dans au club, il rejoint les rangs de l’équipe World Tour Cofidis Solutions Crédits pour 2021 en tant qu’entraineur. Il restera cependant Responsable du pôle Performance pour notre équipe N1. Dans l’objectif de renforcer notre staff, nous sommes heureux de vous confirmer l’arrivée de Nathanael Gery en tant qu’entraineur de l’équipe N1. Coureur de l’équipe Elite en 2020, Nathanael va avoir un nouveau rôle au sein de notre structure. Retrouvez ses premières impressions :
Nathanael, peux-tu nous raconter ton parcours sportif ?
Après avoir fait du tennis quand j’étais enfant j’ai commencé à m’investir un peu plus sérieusement dans le sport en pratiquant le ski alpin en compétition. En même temps que mes études supérieures et donc plutôt sur le tard j’ai commencé le cyclisme sur route avec l’UCF42. Je suis arrivé en DN1 en 2018. J’ai alors intégré le CR4C Roanne. Puis l’année dernière j’ai intégré l’ECSEL après en avoir discuté avec Maxime Larue et Cyril Dessel.
Quel a été ton parcours universitaire et professionnel ?
J’ai commencé mes études supérieures par un DUT en biologie et en biochimie. L’idée était à la base de sécuriser mon avenir dans un domaine qui me plaisait. Je me suis en même temps rapproché de la recherche scientifique avec des travaux au CHU de Saint-Etienne sur la barrière hémato encéphalique et l’hypoxie.
Une fois terminée et en parallèle à ma pratique sportive qui s’amplifiait, j’ai repris un cursus d’étude en licence STAPS entraînement sportif. Cela s’est enchainé logiquement avec un master Optimisation de la Performance sur Saint-Etienne que j’ai mené tout en étant cycliste en DN1. Durant ce master je me suis complétement pris d’intérêt pour la recherche liée au sport et tout particulièrement dans la biomécanique et l’énergétique. Nous avions à notre disposition de superbes outils scientifiques et un plateau technique complet. J’ai pu, entre autre, travailler sur l’évaluation des capacités mécaniques des membres inférieurs, la relation entre les oscillations verticales et le coût énergétique en course à pied ou encore sur l’impact du port de charge sur le coût énergétique.
A la suite de cela, j’ai lancé mon projet professionnel DEVOPT, sur lequel je travaillais depuis mon entrée en master et sur lequel je travaille encore aujourd’hui. C’est un projet qui me permet de traiter la recherche scientifique dans un aspect plus large, de tester et développer des choses. J’aime le concept et je compte le poursuivre et le faire évoluer aussi longtemps que possible.
Je n’ai pas cherché outre mesure à poursuivre sur un travail de thèse car ça n’était à l’époque pas compatible avec ma pratique sportive à haut niveau mais je n’exclus pas, un jour, d’essayer de reprendre dans cette direction … ou dans une autre. Beaucoup voient dans les études la finalité d’obtenir un diplôme mais, pour moi, ce n’est pas une fin en soi. J’y vois l’opportunité de s’améliorer, d’apprendre et d’évoluer. Il me semble qu’il y a un bon parallèle avec les cyclistes qui font du vélo pour passer professionnel et les autres.
Ta connaissance de l’équipe, ton expérience en N1 associés à tes compétences d’entraîneur t’ont permis une évolution naturelle vers le staff. Lorsque l’ECSEL a communiqué sur le poste d’entraineur, était-ce une évidence pour toi de postuler ?
C’était d’abord une envie. Et au regard de ma position et de la situation j’étais en capacité de postuler sans faire de compromis définitif. C’est donc devenu une évidence. Connaitre l’équipe et les membres du staff était clairement un atout dans la mise en place d’une démarche à long terme et un gage de rapidité de mise en action. Max et Nico connaissent mon parcours, mes compétences, de mon côté je connais le fonctionnement de l’équipe, le rôle de chacun, les coureurs … Cela facilite les discussions et permet la mise en place de démarches adaptées. On évite ainsi de procéder par erreur réajustement, on gagne en temps et en pertinence.
Avoir passé plusieurs années en tant que coureurs donne une autre vision. Cela permet d’appréhender certaines problématiques différemment et de mieux en rendre compte. Derrière, la possibilité de passer de coureur à entraîneur à l’ECSEL représente une perspective d’évolution intéressante et rejoint bien la politique de formation du club « Made in Saint-Etienne », que ce soit du côté sportif ou professionnel. Cela me convient bien.
Quels vont être tes missions durant cette saison ?
Ce qui est intéressant à l’ECSEL c’est la structure du club qui est l’une des rares à couvrir l’ensemble des chainons de formation. Ainsi de l’école de vélo aux catégories intermédiaires jusqu’à la DN, le club se dote des moyens d’accompagner et de faire évoluer ses pratiquants. Aujourd’hui ma mission principale est de soutenir le chainon de performance axé sur le haut niveau et ainsi m’intégrer pleinement au projet associatif actuel.
Plusieurs orientations sont déjà en étude et les idées ne manquent pas mais l’important est de ne pas trop se disperser et d’avoir une ligne directrice claire surtout sur les premiers mois. De plus l’année dernière, Vincent Terrier avait commencé à amener certaines choses, et après un an de fonction, il a un certain recul sur lequel je peux m’appuyer.
Pour conclure cette petite entrevue j’aimerais remercier l’ECSEL et un peu plus spécialement Maxime Larue et Nicolas Moulard pour leur confiance.
Nathanael représente les valeurs de club : Made in Saint-Etienne, Made in Loire, de sa formation universitaire à ses clubs.
Nous te souhaitons la bienvenue et une bonne saison 2021 !