Équipe Juniors / Espoirs victorieuse au Tour du Pilat 2016

L’équipe Junior 2017 de l’Espoir Cycliste Saint-Etienne Loire

Depuis plusieurs années, le club se mobilise pour intégrer une structure junior avec des infrastructures mis en place pour les faire évoluer dans les meilleures conditions possibles.

Un programme de courses a été effectué réunissant ; des nationales juniors, telles que le Tour du Nivernais Morvan, le Tour de la vallée de la Trambouze… puis des courses par étapes en 2, 3, Juniors ; comme la Multipôle de Berre, le Tour Loire Pilat, le Tour Brionnais Charolais, ou ils seront chapeautés par nos espoirs plus expérimentés.

Notre groupe junior sera composé de 10 coureurs, encadrés par Matthieu Rivory et Bastien Lhomme (ancien coureur de la DN1 au sein du club), mais également Patrice Gagnaire bénévole et ancien coureur chez les amateurs.

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  • Juniors ECSEL 2017:
  • BESSON Robin (Junior 1)
  • CAILLAUD Francis (Junior 1) recrue de l’île de La Réunion
  • DAVOINE Arthur (Junior 1)
  • DI LIBERTO Hugo (Junior 2)
  • FAY Magellan (Junior 1)
  • FLACHON Julien (Junior 1)
  • GAGNAIRE Thibaut (Junior 2)
  • KIZIRIAN Loris (Junior 1)
  • MONTCHAMP Tristan (Junior 2)
  • VASSOILLE Thibault (Junior 2)

Une équipe qui pourra compter sur Tristan MONTCHAMP plusieurs fois sélectionné en équipe de France, Vice-Champion de France sur route et victorieux d’une Coupe de France. De ce fait, ils bénéficieront de sa maitrise des courses pour tirer ses coéquipiers vers le haut !

Interview Francis Caillaud notre recrue réunionnaise

F CAILLOT

Francis, peux-tu commencer par te présenter en quelques mots pour que nos lecteurs apprennent à mieux te connaitre, car l’on ne sait que très peu de chose à ton sujet finalement ?

Je m’appelle Francis Caillaud, j’ai 16 ans et demi, et je suis en classe de 1e au lycée de Tézénas de Montcel.Je suis l’aîné d’une fratrie. J’habite Saint Etienne depuis Août dernier avec mon père. Avant je vivais sur l’île de la Réunion où j’y suis né, de père métropolitain (des Deux-Sèvres) et de mère créole. Ma mère et mon petit frère vivent toujours sur l’île. Tout petit, j’ai essayé l’équitation, le tennis, le judo, le taekwondo mais c’est le vélo qui m’a attiré ; j’ai eu mon 1er vélo dès 2ans et demi et très vite, mon père a dû ôter les petites roues.En club, j’en fais depuis l’âge de huit ans et demi et mes premières compétitions ont débutés très vite : en pupille 1ère année. Aujourd’hui, je suis licencié au VCSD (Vélo Club Cycliste de Saint-Denis « de la Réunion ») et suis en double appartenance avec le club ECSEL.

Pourquoi cette décision de quitter l’île de la Réunion pour rejoindre la métropole ?

J’ai quitté la Réunion pour rejoindre la métropole afin de poursuivre un objectif, celui qui me tient à cœur depuis plusieurs années déjà : devenir cycliste professionnel. Aussi, pour  y parvenir, il me fallait impérativement intégrer un pôle cyclisme.

Alors pourquoi Saint Etienne ?

Avec mon entraîneur, Anthony CHEFFIARE du VCSD, nous avons opté pour le pôle espoir de Saint-Etienne ; en effet, la région Rhône Alpes, avec son relief accidenté, semblait mieux se prêter au profil de coureur cycliste que je suis. En mai 2016, lorsque ma famille et moi même sommes venus à Saint-Etienne rencontrés Dominique Garde, faire connaissance du pôle espoir et bien sûr passé les tests de sélection, nous en avons profité pour visiter un peu la région. Et même si la vie citadine n’est pas celle que je préfère le plus, l’environnement campagnard des alentours  m’a tout de suite plu. Il est vrai que la Réunion fait envie ; c’est une belle île où il fait bon vivre, des températures estivales toute l’année. Mais cela ne fait pas tout. Pour ma part, j’ai envie de découvrir d’autres horizons, et aussi mieux connaître la région de mon père.

Quel est ton profil de coureur ?

Je ne saurai pour l’instant y répondre. Certes,  j’apprécie les montées à vélo, mais j’essaie, du mieux que je peux, de m’adapter à toutes les conditions de courses. Une chose est sûre, j’aime le vélo. C’est pour moi, un sport  qui malgré les efforts et la difficulté qu’il demande, reste magnifique ; L’ambiance qu’il crée et l’adrénaline des compétitions me procurent une satisfaction telle que je dirai que j’en suis mordu.

As-tu déjà découvert les courses en métropole, mise à part les cyclo-cross sur lesquels on t’a déjà croisé ?

J’ai eu l’occasion, par le passé, de participer à quelques TFJC avec la sélection de la Réunion ; L’été 2015, en vacances sur le territoire métropolitain, j’ai pu participer à deux courses sur route dans les Pyrénées : celle de Saint-Martin de Seignaux et d’Oloron Sainte-Marie. L’été 2016 dernier, j’ai couru en Normandie avec la sélection de la Réunion ainsi qu’au championnat de France cadet sur route, à Civaux. Puis, à mon arrivée à Saint Etienne, j’ai participé à quelques compétitions sur route de la région : à celle de Bourg-en-Thizy , d’Ardois et de la Talaudière. Et depuis, j’ai fait quelques courses de cyclocross. Quelque soit les courses, rencontrer d’autres coureurs, et notamment de la métropole est une expérience très  enrichissante, très formatrice ; se confronter à de nouveaux coureurs, d’un niveau différent de ceux que l’on a l’habitude de côtoyer (toujours les mêmes) toute l’année à la Réunion, demeure un moyen très efficace d’une part pour évaluer son propre niveau, d’autre part se remettre en question et finalement, se motiver à fournir les efforts nécessaires pour progresser de plus en plus.

As-tu des passions, des loisirs auxquels tu t’adonnes lorsque tu n’es pas sur ton vélo ?

Ma vie, comme vous pouvez le constater est très centrée sur le vélo. Mes coureurs préférés sont sans aucune hésitation Alberto Contador et Peter Sagan. Les suivre dans les médias à différents courses nationales et internationales est un réel plaisir. Mais j’aime aussi suivre la course à pied, notamment me renseigner des coureurs qui participent au grand trail tel Kilian Jornet. Mes autres loisirs sont écouter de la musique et regarder la télévision ; mon film préféré est Harry Potter (toute la série, bien-entendu). Et mon plat préféré sont les lasagnes à la bolognaise.

Que dire aux jeunes pour leur donner envie de faire du vélo ?

C’est un sport dans lequel on rencontre pleins d’autres jeunes et moins jeunes, avec qui on peut réellement échanger, s’amuser, rigoler et où on peut éprouver un véritable plaisir. Et les balades, les entraînements deviennent au final des souvenirs inoubliables, avec toujours une petite anecdote rigolote sur tel ou tel camarade.

Pour conclure, faire du vélo en club ou autre, c’est véritablement une école formidable de la vie.

Merci Francis pour le temps que tu nous as accordés pour répondre à ses quelques questions.