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Ugo, de l’école de cyclisme à l’équipe élite: Episode 2, Educateur

Après plus de 15 années passées à l’ECSEL, en tant que jeune licencié de l’école de cyclisme, coureur de l’équipe DN1 et désormais entraineur, Ugo CLARETON représente plus que jamais le « made in ECSEL » dont nous sommes si fièrement attachés. Retrouvez sa chronique sur le site chaque semaine :

Après toutes ces années en tant que coureur (tu es aujourd’hui dans l’équipe réserve) tu rejoins maintenant la formation en tant qu’éducateur au côté de Patrick Billet, peux-tu nous présenter ton rôle et tes nouveaux objectifs ?

C’est vrai que c’est assez particulier de se retrouver de « l’autre côté de la barrière » comme entraineur de l’école de cyclisme et directeur sportif de l’équipe juniors. Mais je pense que c’est aussi un vrai atout de faire profiter aux jeunes toute mon expérience et notamment celle des entraînements que j’ai réalisés au même âge qu’eux. En amont de chaque séance j’essaye de me remémorer ce que j’ai connu dans les jeunes catégories, de reproduire ce que j’aimais, et de corriger ce qui me déplaisait.

Mon objectif est de faire découvrir à mes jeunes tout ce que j’ai adoré en route, piste et cyclo-cross, de leur transmettre à mon tour cette passion pour le cyclisme, tout en leur évitant de connaître les erreurs que j’ai pu rencontrer.  
J’ai pour rôle de superviser les groupes minimes et cadets en collaboration avec les éducateurs référants, et j’ai en charge le groupe juniors. J’ai un visu sur ces trois groupes, chaque jeunes ou éducateurs qui en font parti peuvent me joindre, faire appel à moi pour faire remonter des informations, questions, ou en cas de problèmes. Encore une fois si je devais faire ressortir mon objectif principal en étant à ce poste c’est de transmettre la passion du cyclisme et toutes les valeurs qui l’accompagne (dépassement de soi, persévérance, esprit d’équipe, dévouement…). Les mêmes valeurs que m’ont transmis tous les éducateurs que j’ai pu connaître au cours de mon parcours !

Justement tu as connu de nombreux entraîneurs à l’ECSEL, est-ce que l’un d’entre eux t’a plus particulièrement marqué ?

C’est assez difficile pour moi de ne ressortir qu’un seul entraîneur ou qu’un seul encadrant tout au long de ma formation. Ce qui fait le coureur et l’entraîneur que je suis aujourd’hui, c’est justement l’ensemble des rencontres et les différentes formes d’encadrement et de travail que j’ai pu connaître depuis maintenant plus de 15ans. Plusieurs noms me viennent en tête : Charly Plé, Patrick Billet, Sébastien Jouffey, Guillaume Rousset, Matthieu Rivory…et d’autres éducateurs que j’oublie peut-être de citer ici mais qui m’ont forcément apporté. Tous ont une approche différente de notre discipline, une façon différente d’appréhender l’athlète, de donner des consignes, d’apprendre des choses, de véhiculer des valeurs, etc. Mais le vecteur commun de toutes ces personnes citées, sans aucun doute, c’est la transmission d’une passion commune. Je garde toujours dans un coin de ma tête que ces entraîneurs m’ont transmis cet amour du vélo, que ce soit pour la machine ou la discipline en elle-même ; et à ma petite échelle, j’essaye le plus possible d’inculquer cette même passion aux jeunes que j’ai la chance d’encadrer aujourd’hui. Mon objectif n’est pas d’en faire des champions à proprement parler. Mon objectif est de faire en sorte que chacun connaisse une progression, quel que soit son niveau de base, et surtout que chacun tire le maximum de son potentiel. Mon objectif est qu’une fois le vélo posé ou leur « carrière » terminée, ils puissent dire « je ne pouvais pas faire mieux, j’ai fait le maximum ». Si le maximum de leur potentiel les amène à gagner des courses et à faire parti des meilleurs c’est tant mieux, mais si le plafond d’un jeune est de pouvoir terminer une course dans le peloton et qu’il se donne à fond pour le faire je serai tout aussi satisfait. Je valorise davantage l’état d’esprit que les résultats.

Retrouvez Ugo la semaine prochaine pour une nouvelle question..

Saison 2019 dans les starting blocks

Ce weekend a eu lieu le premier rassemblement de l’équipe DN1 version 2019. L’occasion de se fixer des objectifs communs pour que cette nouvelle saison soit aussi réussie que la précédente. Moment aussi important pour le collectif puisqu’elle est un moment de retrouvaille et de découverte des recrues qui viendront renforcer un groupe qui se connait déjà (très) bien.

Un effectif jeune mais ambitieux

Avec un seul coureur de plus de 23 ans, l’équipe DN1 continue un pari qui lui a sourit depuis deux ans : miser sur la jeunesse. Après le passage de Clément RUSSO chez les professionnels à 22 ans et le podium de Jaakko HANNINEN au championnat du monde espoir (à 21 ans), l’équipe continue de suivre son credo : offrir l’opportunité à des jeunes coureurs de progresser grâce à la structure DN1 pour côtoyer le haut niveau et tendre vers le professionnalisme.

Autre fait notable, la stabilité de l’effectif : 80% des coureurs présents en 2018 le seront toujours en 2019. La brillante saison réussie par un collectif qui a toujours travaillé ensemble pour rapporter les victoires a été un élément moteur pour donner envie à chacun de poursuivre cette belle aventure collective.

Voici l’effectif 2019 du team :

Tom BALASKOVIC

Andréa BIONDI

Léo BOILEAU

Ugo CLARETON

Maxime DE POORTER

Sandy DUJARDIN

Luc DURY

Florian DUMOURIER

Frédéric FISCHER

Thibaut GAGNAIRE

Maxime JARNET

Jaäkko HANNINEN

Jacques LEBRETON

Louis RICHARD

Romain ROSIER

La formation toujours au centre des attention

Frédéric FISCHER, Luc DURY, Ugo CLARETON et maintenant Thibaut GAGNAIRE… Ces noms ne vous sont pas inconnus si vous êtes un fervent suiveur de l’ECSEL. Pourquoi ? Pas seulement pour leur parcours sportif brillant mais surtout parce qu’ils sont issus de la formation de l’ECSEL depuis les rangs minimes (et avant pour certains !). Des années de formation pour intégrer au bout du processus, le cyclisme de haut niveau.

Le modèle de fonctionnement de l’ECSEL, mélant formation de jeunes coureurs jusqu’à la catégorie DN1 nécessite de la persévérance et de l’implication à long terme. Mais quoi de plus agréable pour les éducateurs (souvent bénévoles) de voir leurs anciens “matrus” être aujourd’hui les piliers de l’équipe DN1. Car à l’ECSEL, l’accompagnement de chacun est une priorité.

La mairie de Saint-Etienne venue à la rencontre de ses coureurs cyclistes

S’il fallait une nouvelle preuve que Saint-Etienne ne vit pas que pour le football, la Mairie de la ville de Saint-Etienne en a apporté une : le premier adjoint, Monsieur Gilles ARTIGUES est venu saluer l’équipe DN1 réunie pour ce premier rassemblement. L’occasion de rappeler à la jeune équipe l’importance du cycle pour la ville de Saint-Etienne et de souligner à quel point la mairie est fière d’avoir d’une équipe cycliste de haut niveau la représentant jusque sur les podiums du championnat du monde. Et la fierté est réciproque.

Un parfum de Belgique en 2018

Si l’équipe était déjà “européenne” l’an dernier avec un représentant finlandais ainsi qu’un Estonien, cette année, il y a aura une petit odeur de Belgique. Maxime DE POORTER a choisi Saint-Etienne pour la suite de sa carrière, après 4 saisons passées dans les rangs de l’équipe réserve de la Quick Step, meilleur équipe du monde en 2018, excusez du peu. Il a été recruté pour ses qualités de vitesse et sa capacité à jouer des coudes, une qualité unanimement reconnu chez les coureurs belge.

Du côtés des autres “nouveaux”, Andréa BIONDI est déjà bien connu dans la région pour avoir effectué toutes ses classes chez les jeunes dans l’Isère. Le Franc-Comtois Jacques LEBRETON vient d’un peu plus loin mais connaît déjà bien les monts du Forez, puisqu’il a été déjà victorieux dans les rangs junior sur le Tour du Pays d’Olliergues et second du Tour de la Vallée de la Trambouze.

Galerie photo de cette journée rassemblement ICI.

Un absence excusé pour championnat d’Europe, Sandy DUJARDIN

Jaakko HANNINEN rentré au pays après une saison loin de chez lui, il y avait un autre absent. Le cyclocrossman Sandy DUJARDIN avait une belle excuse : il devait représenter la France à l’occasion du championnat d’Europe espoirs de cyclo-cross qui s’est disputé ce dimanche à Rosmalen (Pays-Bas).

Sandy termine 19e à 2’32 du vainqueur, le britannique Tom Pidcock qui s’est imposé devant le champion sortant, le belge Eli Iserbyt et le français Antoine Benoist. Un podium tricolore qui ne peut faire oublier à Sandy sa course : « Ca n’a pas été terrible pour moi. Je pars en 3e ligne et je parviens à remonter vers la 10e place pratiquement toute la course, mais sur la fin je tombe dans le sable et je perds pas mal de places pour finir 19e. Franchement je suis forcément déçu de ma course. Mais bon, il y a des jours comme ça « .

On retrouvera Sandy dimanche prochain au départ de la 2e manche de coupe de France de cyclo-cross à Pierric.

Le sprint du cyclocross est lancé

photo : Cassandra DONNE

Sandy DUJARDIN 10e en CDM

En pleine confiance après son excellente performance sur la première manche de cyclocross où il a accroché un beau podium, Sandy s’est frotté à l’élite mondiale de la discipline sur la première manche de Coupe du Monde. En prenant une 10e place, Sandy confirme sa forme actuelle. Malgré tout, l’ambitieux coureur stéphanois pensait pouvoir faire mieux : “Au final ce n’est pas terrible. Je pars en 2e ligne et je me fais enfermer. Je me retrouve 25e à la fin du 2e tour sur un circuit où il est difficile de doubler. J’ai remonté place par place mais les leaders étaient loin devant. Dans les derniers tours je tournais au même rythme que mes 2 équipiers de l’équipe de France. C’est ce qui est un peu rassurant, mais le mal était fait”.

photo : Cassandra DONNE

Ces bons résultats tant sur la scène nationale que mondiale lui permettent de s’ouvrir les portes de l’équipe de France et d’obtenir une sélection pour les championnats d’Europe U23 qui se tiendront à Rosmalen (Pays-Bas).

Un stage de perfectionnement pour les jeunes

Du côté de la formation aussi on s’attaque aux bourbiers. Encadrés par les éducateurs, les jeunes stéphanois se sont vus proposés l’opportunité de faire une journée cyclocross dans le but les qualités propres de la discipline. La journée d’entraînement s’est découpé d’un footing matinal, d’une séance de PPG avant de rentrer dans le vif du sujet avec un travail de technique dans les allées du Parc de Méons.

Pour préparer au mieux les championnats de la Loire

Quelle meilleure préparation en cyclocross de Firminy (42) qui sera cette année support des championnats de la Loire (ce dimanche 28 octobre) ? Tous ceux qui sont venus perfectionner leur technique n’ont pas perdu de vue l’objectif du mois d’octobre. L’occasion pour nombreux de nos jeunes de briller non loin de chez eux et de pourquoi pas espérer un titre de champion départemental de la discipline.

Sandy Dujardin 3e en coupe de France

La planète vélo ne s’arrête jamais. Après une saison de route intéressante qui a tiré sa révérence, le cyclo-cross a pris le relais et monte en puissance. Ainsi ce week-end, c’était déjà la première manche de la coupe de France de la discipline qui s’est disputée au lac de Saint Pardoux à Razès en Haute Vienne. Et qui dit sous-bois, dit pour nos couleurs Sandy Dujardin.

On retrouvait donc Sandy au départ de la course espoirs avec quelques ambitions.  » Je prends un mauvais départ et je me retrouve 7e. J’ai du faire de gros efforts pour rentrer mais devant Eddy Fine était déjà parti seul. Je suis malgré tout très satisfait de cette 3e place car il y a 15 jours j’étais malade et il me manque deux jours de course. Je sens que ça revient bien « . La suite de son programme ne devrait pas être mal entre coupe du monde  et cross internationaux en Belgique.

Mais Sandy n’était pas le seul de nos coureurs au départ puisque Luc Dury et Ugo Clareton avaient décidé de poursuivre un peu leur saison en s’alignant sur cette course en étant placés assez loin. Au final Luc termine 77e à 3 tours et Ugo a été contraint à l’abandon suite à des ennuis mécaniques.

Notre cadet en forme du moment, Eliote PONCHON après un très bon départ fait une petite faute qui le relègue vers la 20 ème place. Auteur d’une belle remontée Eliote regagne des places pour finir 12 ème (157 partants). Un classement plein de promesses pour les prochaines manches. On notera également la performance de Maxime FASCIANELLA avec une 35e place. Pensionnaire de Golene Evasion il participe aux entraînements du mercredi à l’ECSEL .

Succès de l’édition 2018 de la montée Andrei KIVILEV

“Ce fut une très belle édition avec une météo de la partie pour nous aider. La montée Andrei KIVILEV est une belle organisation” sefélicite le président de l’ECSEL, Gilles MAS.

En termes de statistiques, cette réussite se chiffre par près de 205 compétiteurs qui se sont affrontés sur la montée chronométrée, mais aussi 45 jeunes cycliste venus se frotter aux pentes du Col de Gachet (avec un remerciement spécial aux presque 30 éducateurs qui ont encadrés les enfants). Ce volumineux peloton a été conclu par un groupe de  30 amis d’Andrei KIVILEV et de l’ECSEL, parmi lesquels une délégation kazakhs dont notamment l’ancien professionnel Dmitri FOFONOV venu saluer la mémoire de son ami disparu en 2003 sur les routes du Paris-Nice. S’il n’a pas pu être présent cette année, l’ancien pensionnaire du club Alexandre VINOKOUROV (et son équipe Astana) n’ont pas oublié l’événement puisqu’il a fourni une belle dotation pour la traditionnelle tombola dont le tirage au sort fait toujours des heureux.

Un autre regretté a été honoré lors de la course puisque le Trophée Vincent NICOSIA a été remis au coureur le plus ancien. L’ancien président de l’ECSEL a disparu cette année et le club n’a pas manqué l’occasion de se souvenir de celui qui a dirigé le club pendant 5 ans entre 2001 et 2006.

La montée chronométrée du col de la Gachet est un moment important de la saison cycliste locale et comme à son habitude, l’ECSEL a été au top sur l’organisation. La montée est aussi l’occasion de voir les coureurs de l’équipe senior et de l’équipe junior accompagner les plus jeunes, en partageant à cette occasion des valeurs fortes du club. Les jeunes du club ont d’ailleurs été présent en nombre pour vivre l’événement organisé par leur club.

Sur le plan sportif, la montée a été un bon cru avec d’excellent temps dans toutes les catégories. Cependant, les records ne sont pas tombés et la barre 16’20 de 2014 n’a pas été franchi par Pascal MANDERON, le vainqueur de cette édition en 16’52.

Parmi ceux qui participent à la réussite de l’événement chaque année, l’ECSEL adresse ses sincères remerciements au Conseil Départemental, aux communes de Sorbiers et de Saint Christo en Jarez, à l’OMS de Sorbiers, au Vélo Club de Saint Christo Marcenod, à Podium Animation et à l’ancien député François ROCHEBLOINE présent au protocole.

Le président a conclu “C’était une belle journée de vélo pour l’ECSEL”. Alors… Vivement l’an prochain.

Retrouvez l’ensemble des classements en cliquant sur la page organisation de la montée KIVILEV sur l’onglet organisation.

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