Pour les cyclistes les plus aguerris, février est synonyme de reprise et de préparation de la saison de route. A l’ECSEL les plus jeunes bravent également les températures hivernales chaque samedi matin !
L’école de cyclisme à l’ECSEL représente 53 jeunes de 7 à 14 ans avec une douzaine d’éducateurs réguliers pour les accompagner. Le club revendique sa renommée de club FORMATEUR, avec le label d’excellence de la Fédération Française de Cyclisme. Ainsi l’encadrement des plus jeunes poursuit différents objectifs :
Le plaisir qui demeure bien sûr la priorité. Les jeunes des catégories poussins (7ans) à minimes (14 ans) se retrouvent ainsi chaque samedi matin au club pour partager leur passion.
La sécurité qui constitue un point essentiel dans cette discipline. Le club a la chance de pouvoir bénéficier d’un accès au parc de Méons qui permet aux jeunes cyclistes d’évoluer en toute sécurité avant d’être prêts à pratiquer sur la route. Ils doivent en effet acquérir certaines compétences avant de se lancer : savoir rouler à plusieurs, en peloton, connaître et respecter les règles du code de la route. Les encadrants salariés ou bénévoles y sont tous particulièrement attentifs. Emmanuel Lache précise « Le dispositif « Savoir Rouler à vélo » mis en place au niveau national nous servira de référentiel pour valider les acquis de chacun dans la pratique en situation réelle. »
La formation cycliste qui permet aux jeunes de progresser en vélocité, en agilité. Pour cela des cessions de jeux cyclistes sont proposées à chaque entraînement. François Carton, encadrant des minimes, dresse un premier bilan, à mi-saison : « Après le mois de septembre, la route a fait place au cyclo-cross, une belle école pour travailler l’équilibre, l’agilité mais aussi la puissance. A ce petit jeu, tout le groupe a bien progressé, chacun à son niveau. Tout ce travail servira pour la reprise de la route, pour apprendre à rouler en peloton et frotter épaule contre épaule»
La développement personnelle en partageant avec ces jeunes les valeurs du cyclisme et plus largement du sport : entraide, fairplay, goût de l’effort, … Des échanges entre les différentes catégories au sein de l’école de cyclisme ou avec les cadets, juniors, et même au-delà sont régulièrement organisés afin de renforcer le lien « club », la cohésion de groupe. Les encadrants observent que les plus jeunes font preuve d’envie, d’assiduité et d’un très bon état d’esprit.
La possibilité d’accéder à la compétition puisque le club affilié Fédération Française de Cyclisme, se destine à la compétition dans la lignée de son équipe de Nationale 1. Les jeunes cyclistes sont ainsi formés aux différentes tactiques, techniques de course (comment passer un relais, quand attaquer, etc.). A cette âge, au-delà des performances c’est bien cette base technique qui leurs permettront d’utiliser leurs qualités physiques dans les catégories supérieures.
Emmanuel Lâche, responsable de l’école de cyclisme, précise « A St Etienne nous avons la chance d’avoir avec le Parc de Méons un équipement de plein air que de nombreux clubs nous envient. Ces installations nous permettent de pratiquer le cyclisme traditionnel (cyclo-cross, route et piste) toute l’année et en sécurité. Les objectifs communs cette année seront de défendre notre titre au Trophée National du Jeune Pistard que nous organisons les 23-24 avril. Je tiens à remercier tous les parents qui nous aident chaque week-end que ce soit sur le vélo ou au niveau logistique sans qui rien ne serait possible. »
Le club accompagne ainsi chaque année de nombreux jeunes dans leur pratique du cyclisme. Que ce soit pour apprendre à rouler, essayer un nouveau sport ou assouvir sa passion, chacun y trouve son compte !
Quelques chiffres : 13 licences à l’ECSEL – 6 années en N1 – 20 manches de Coupe de France – 4 Grand Prix de St Etienne – 10 Cyclo-cross de Méons
Tu as aujourd’hui 25 ans, qu’est ce qui t’as amené à débuter le cyclisme à l’ECSEL ?
Mon frère était licencié à l’ECSEL mais moi ça ne m’attirait pas vraiment. Puis c’est passée du « sans intérêt » à « je veux faire comme lui » en deux jours de bike trip avec mon père, ma sœur et lui. C’était au cours de l’été 2008, j’avais 11 ans. J’ai pris ma première licence dans la foulée en Benjamin 2.
Le vélo est une histoire familiale, tes parents avaient déjà l’expérience de la compétition cycliste ?
J’ai toujours vu mes parents faire du sport, du sport plaisir, jamais dans une recherche de haut niveau, jamais en compétition comme on l’entend. Une pratique plutôt saine parsemée de quelques (parfois gros !) défis contre eux-mêmes. Mais tout ça ils le faisaient à pied eux, jamais à vélo. On n’avait aucun lien avec ce monde-là chez moi.
Puis mon frère s’y est mis, j’ai suivi, mon père aussi pour nous accompagner. Ma mère a attendu que je termine ma carrière pour qu’on fasse notre première Gachet ensemble ! (Quid de ma sœur ?)
Ensuite, mes parents m’ont évidemment toujours soutenu dans mon parcours à l’ECSEL. Je dis « évidement » parce que c’est bien de soutenir son gamin qui se fait plaisir à faire du vélo avec ses potes, dans une bonne ambiance et encadré par des gens compétents et passionnés.
J’ai eu la chance qu’ils m’aient accompagné comme ils l’ont fait. J’ai toujours été encouragé mais jamais poussé. Tout mon parcours, c’est moi qui l’ai choisi. Eux m’ont donné des moyens pour l’accomplir.
TNJP 2011
Que retiens-tu de cette période école de cyclisme jusqu’en cadet ?
Ce que je retiens surtout de mes premières années de vélo c’est : des copains, des aventures et l’avènement de la passion.
Comme je l’ai dit, j’ai commencé le vélo alors que peu de chose m’y prédestinait. Je n’étais pour ainsi dire pas passionné. Mais à force de pratique, de rencontres, course après course, année après année, mon intérêt pour le vélo a toujours grandi. Et ça c’est en grande partie grâce à toutes ces aventures vécues. Elles ont été nombreuses (ça parlera à certains) : des sorties épiques, des randos dans la neige, des fringales à 2h de la maison, des égarements en VTT, des périples dans le cantal, des mardis PPG et des mardis piste, des stages avec les copains, des défaites et quelques victoires, des journées cross sous la flotte, de la rigolade, des belles parties de manivelles et mes premiers baroudages.
Chp de la loire CX 2013
Comment s’est passé ton arrivée dans la catégorie junior ?
En suivant toute la formation de l’école de vélo de l’ECSEL, les changements de catégories se sont faits très naturellement. Jusqu’à la catégorie junior ma vision et mon niveau ont évolué continuellement. Le vélo me passionnait de plus en plus. Difficile qu’il en soit autrement sous la direction de Matthieu (Rivory) ! J’étais de plus en plus assidu dans ma pratique, en essayant d’être appliqué chaque mardi, mercredi et samedi, et surtout en course.
Mais ça restait de l’amusement et du défouloir pour le lycéen que j’étais. A l’époque je n’avais pas en tête d’aller bien plus loin. Il fut un temps où je devais vivre mon jubilé lors du Tour Loire Pilat en junior 2 pour me concentrer sur mes études.
Chp de la Loire route 2015
Pour certain c’est l’heure des choix entre sport de haut niveau et études. Comment as-tu fait pour mener les deux de front ?
Je voulais intégrer une école d’ingénieur après mon bac, ce qui supposait que je ralentisse le rythme niveau vélo. Durant l’été j’avais l’habitude de rouler avec le Pôle quand ils étaient encore à Sorbiers. Au cours d’une sortie j’ai exposé ma situation à Dominique (Garde). Un dilemme pour lequel j’avais quasi fait mon choix. Il m’a fait retourner ma veste en me proposant qu’on prenne un rendez-vous avec la direction de l’ENISE pour qu’ils m’intègrent en tant que sportif de haut niveau pour suivre un cursus sport étude. Ils ont accepté le projet. En septembre j’ai intégré l’École Nationale d’Ingénieurs de Saint Etienne et le Pôle Espoir.
Ensuite ça a toujours été une histoire de rythme et d’équilibre. Certes ce n’est pas le plus facile de suivre des études en parallèle du vélo, mais honnêtement c’est faisable. Si l’occasion se présente il faut y aller. J’aurais été bête de ne pas tenter le coup. Plus que faisable, ça a été un atout pour moi. L’équilibre trouvé m’a permis d’avoir beaucoup de recul sur ma pratique du vélo et l’aventure cycliste m’a apporté des qualités qui me profiterons professionnellement et humainement.
2-3J Sorbiers 2015
● En espoir tu participes à tes premières courses en DN1 et marques tes premiers points en coupe de France, c’est une grosse marche ?
Oui effectivement, assez inattendu. J’ai débuté en espoir en 2e catégorie avec pour simple ambition de poursuivre ma progression. Le Pôle m’a énormément apporté pour ça. Dès le début de saison j’ai senti que je pouvais de plus en plus m’amuser en course. Alors j’ai vu la possibilité de monter en 1ere avec mes résultats. Mon entrée dans la DN1 c’était au Tour du Chablais, avec Léo (Boileau). Gruppetto tous les jours. C’était chouette.
Quelques semaines après Max (Larue) me sélectionne pour la dernière coupe de France de la saison à Blangy (s/ Bresle). 180 bornes de flotte et de vent normands. Je n’ai jamais quitté ma place dans le peloton. Dans la dernière boucle je me vois encore batailler pour épauler Clém (Russo). Il crève, je suis à bloc, Silver (Maoma) fait 3 et moi 26. J’ai marqué 4 points.
Ce que je sais sur mon intégration dans la DN1 c’est qu’elle ne s’est pas jouée que sur ma valeur physique. Je n’ai jamais été celui qui gagne tous les dimanches. En revanche j’ai toujours été fidèle à l’ECSEL, reconnaissant de la formation apportée et je crois avoir toujours couru dans l’intérêt de mon équipe. Ça a payé à ce moment là puisque la DN a vu qu’ils pouvaient compter sur moi. J’ai vite enchainé des belles courses avec le groupe. En échange le groupe m’a apporté sa science et les belles courses m’ont permis de progresser. En espoir 2 j’ai beaucoup appris aux côtés de Clément (Russo) et Matthieu (Jeannes).
DN1 Tour du Pays Roannais 2017
Petit à petit, tu es devenu le capitaine de route de la Nat1. Quelles sont les qualités pour être un bon coureur élites ?
Ça aussi c’est venu très naturellement, ce n’est pas facile à expliquer. Je n’ai jamais eu la sensation d’avoir à endosser un rôle. En fait dès espoir 2, je sais que je faisais partie de l’équipe entre autres parce que j’apportai de la sérénité et de la cohésion. Ensuite mon niveau c’est élevé, ce qui m’a certainement donné un peu plus de légitimité. Je ne suis pas un grand bavard ni un grand communiquant. Je crois que ce statut est venu par les valeurs que je transmettais sur le vélo, en course et à l’entrainent : l’application, l’écoute, le sérieux, le respect, la cohésion, l’amusement… mais jamais par des discours, simplement en faisant les choses.
Une autre chose importante qui m’a donné de la légitimité : je savais courir. Qu’on veuille atteindre les rangs professionnels ou simplement s’amuser à son niveau ça me semble primordial. N’ayant jamais eu des qualités physiques hors norme, j’ai toujours dû courir intelligemment pour réussir. L’ECSEL et l’école de vélo y sont pour beaucoup. J’ai eu la chance de faire toutes mes premières années de vélo accompagné par Matthieu Rivory, puis Dominique Garde au Pôle. Ça parle.
Je suis obligé de le dire mais le vélo ce ne sont pas que des watts. Pour qu’ils soient utiles il faut savoir frotter au bon moment, être dans le bon coup, descendre, bordurer, bouffer du vent quand c’est utile pour l’équipe, rester à l’abri quand ça ne l’est pas…
Bedat 2019
Ton palmarès, mais l’important est peut-être ailleurs ?
Victorieux à Ambert, 2e au Prix du Boudin… Non effectivement ce n’est pas l’essentiel de ce que je retiens.
Pour preuve, la saison 2019 a été celle où je me suis le plus amusé : un groupe génial, une saison pleine, de très belles courses (les CDF, des classe 2, les championnats de France amateur et U23, une coupe des Nations…), des km d’échappée, des victoires collectives ; mais aucune individuelle. C’est une des seules saisons où je n’ai pas levé les bras, en tout cas pas pour moi, et c’est celle que j’ai préféré.
Je retiens d’avantage les weekends où j’ai tenté des choses en prenant une échappée incroyable, où j’ai aidé mes collègues pour un classement général… plutôt que mes quelques résultats sur des plus « petites » courses (que je ne dénigre pas, elles sont primordiales pour le cyclisme amateur !). Je ne crache pas non plus sur les fois ou j’ai pu lever les bras pour moi, bien sûr que c’est génial ! J’ai aussi la chance d’avoir des podiums en élite, marqué quelques points en CDF, fait des placettes en classe 2 ou sur une Coupe de Nations. Ce que je veux dire c’est que j’ai plus d’attachement pour (ça c’est pour les nostalgiques) mon baroudage repris à la flamme rouge aux Boucle de l’Artois, les bordures avec des brutes sur Paris Tours, au RAIT, une belle échappée sur le GPSE ; pour le podium de Clément (Russo) au Tour de Beauce, celui de Louis (Richard) au Tour d’Auvergne, les victoires de Maxime (Jarnet) à l’Estivale Bretonne ou Jaakko (Hanninen) au Tour du Chablais ; pour le duo qu’on formait avec Siim (Kiskonen), pour ce que j’ai apporté à Sandy (Dujardin) ou le soutien que j’ai reçu de Matthieu (Jeannès)…
Bourg-Arbent-Bourg Coupe de France 2020
Ton meilleur souvenir ?
Il est surement parmi ceux cités précédemment. A partir du moment où c’est une belle aventure humaine avec des copains, c’est un bon souvenir. Si en plus c’est couronné de succès alors c’est un très bon souvenir.
Peut-être que le Tour de Beauce 2017 est le meilleur (2.2 au Canada). Ça a été une aventure incroyable avec des gars qui ont beaucoup comptés pour moi. J’étais en espoir 2 : ça a boosté mon apprentissage. Et ça a été un succès avec le podium de Clément au classement général.
Je suis heureux d’avoir pu terminer mon parcours sur une aventure très similaire au Baltic Chain Tour (2.2 en Estonie et Lettonie).
GPSE 2021
Et maintenant quels sont tes projets ?
Là, tout de suite, je vis en Andalousie. Je fais ma dernière année universitaire à l’Université de Grenade et j’espère obtenir mon diplôme d’ingénieur Génie Civil d’ici 2023. Cette parenthèse espagnole me sort complètement de la bulle du vélo, de ma zone de confort, et je trouve ça super enrichissant. Ça fait du bien, surtout après ces deux dernières années compliquées. Puis je crois que c’est important de voir autre chose. J’avais l’idée que j’arrêterai le haut niveau pour partir à l’étranger depuis des années. Savoir que ça s’arrêterait m’a permis de vivre le vélo à fond.
Après ça je pense revenir au pays pour trouver du travail, à voir où ça me mènera, tout n’est pas décidé.
Pour les inquiets : oui j’ai mon vélo en Espagne et oui je profite bien du soleil.
L’ECSEL est un club qui veut offrir à ses licenciés une formation complète alliant cyclisme sur route, sur piste, cyclo-cross et cycle-ball. L’équipe d’éducateurs s’étant étoffée cette année, le club a pu proposer aux jeunes de choisir entre une saison hivernale plutôt axée sur le cyclo-cross ou sur la piste. Après un superbe TNJP et un championnat AURA sur piste prometteur, certains minimes, cadets, juniors, filles et garçons ont donc décidé de tenter l’expérience.
Maxime Larue, manager général, précise :
« L’activité piste automnale a été une nouveauté au club cette année et un essai. Nous avons voulu répondre à la sensibilité des jeunes. L’apport de nouveaux cadres techniques en l’occurrence ici de Guillaume Mondon ainsi que l’aide des parents, nous a permis de le mettre en place. Ce cycle de formation a permis aux jeunes de rouler sur différentes pistes (Genève, Bourges, Limoges etc), de prendre de l’assurance et d’acquérir de l’expérience. J’espère que ce cursus réalisé sera bénéfique pour les courses pistes locales, régionales voire nationales et plus généralement pour la saison routière. »
Les jeunes « pistards » ont ainsi suivi une préparation et des entraînements spécifiques sous la houlette de Guillaume Mondon avec le soutien de Patrick Billet et la participation active des parents. Le club a la chance d’avoir accès sur Saint Etienne, à la piste Roger Rivière, ce qui permet d’appréhender en douceur cet univers avec une piste peu inclinée. Nos coureurs se sont rapidement pris au jeu. Plusieurs déplacements ont alors été organisés afin de leur faire découvrir les différentes épreuves propres à la piste dans des vélodromes.
Lilian Bruyère revient sur ses premières impressions : « Sur la piste, on ressent des sensations que l’on ne trouve nulle part ailleurs. L’inclinaison des pistes est, au début, impressionnante, mais on y prend vite goût ! Mon meilleur souvenir, c’est les premiers coups de pédales sur un parquet au vélodrome de Genève. »
Parmi les déplacements organisés par le club, on peut retenir :
3 h de Limoges sur le vélodrome Raymond Poulidor (11 décembre 21)
équipes engagées :
équipe cadette avec Benjamin Pasquet, Lilian Bruyère et Nathan Marcoux : 2ème place au scratch en étant à la lutte pour la victoire tous le long des 3h.
équipe mixte avec Camille Gauvin, Tony Billet et Lucas (un coureur de la région qui est venu compléter l’équipe) : une belle 2ème place dans la catégorie.
Les coureurs sont restés 3 jours sur place pour profiter d’un mini-stage. Lors de la séance « technique sprint », Marc Stallen ancien professionnel (dans l’équipe Agritubel notamment) a pris le temps de passer une partie de la matinée avec les jeunes pour leur parler de son parcours et de son expérience. Il leur a ainsi promulgué de nombreux conseils. Une superbe rencontre pour les jeunes mais également pour les parents.
En plus de la compétition et des entraînements, nos coureurs ont pu visiter Oradour-sur-Glane, (en lien avec leur programme scolaire d’histoire). De quoi allier sport et culture afin de contribuer à la construction personnelle globale des jeunes.
« amitié piste » sur le vélodrome de Bourges (04 décembre 21)
Il s’agissait d’une épreuve Omnium (scratch, élimination, course tempo et course aux points) avec un classement général final. L’omnium est une épreuve officielle et elle est présente dans tous les championnats. C’était une première pour le groupe.
Malgré des hauts et des bas selon les épreuves et quelques petites erreurs, le bilan est encore une fois très positif : Benjamin 6ème , Lilian 8ème et Nathan 9ème et les belles 2ème place de Camille en cadette et Tony en minimes.
Nos coureurs, en plus d’apprendre la gestion d’une journée complète de compétition, ont également pu participer à leur première « américaine ». Le principe d’une course « à l’américaine » est celui d’une course de relais, un coureur de l’équipe étant toujours en course, l’autre réduit sa vitesse en roulant en haut des virages. Les relais se font au cuissard (à la poussée) ou à la volée (la main dans la main). Il faut donc avoir une totale confiance en son partenaire pour gérer ce contact à grande vitesse ! L’appréhension du début avait laissé place à une joie non dissimulée et l’envie d’y retourner à la fin de l’épreuve.
GP Fenioux sur le vélodrome de Bourges (18 décembre 21)
C’était la dernière course de l’année pour notre groupe de jeunes pistards. Grosse compétition avec 125 coureurs inscrits et un plateau très relevé comptant la présence de nombreuses sélections régionales, le gratin de la piste française était présent !
Le bilan sportif est très prometteur avec la première victoire de Camille en cadettes, la deuxième place de Tony en minime et les très belles 6ème, 8ème et 12ème place de Benjamin, Lilian et Nathan. Nos coureurs font aujourd’hui partie des meilleurs Français sur piste.
Nathan Marcoux dresse un bilan de cet automne : « Au départ ce qui m’a attiré c’est la stratégie et la découverte d’une autre discipline. Les entraînement soutenus et appliqués m’ont fait évolué.
J’appréhendais surtout les compétitions, c’était quelque chose de nouveau pour moi. J’ai bien été accompagné grâce au soutien de Camille, Benj, Lilian, Tony et le coach. Nos parents aussi nous ont bien aidés dans nos déplacements. Bref une belle expérience avec une super ambiance dans le groupe. J’espère que cela va se poursuivre et s’accompagner de bons résultats ! «
Après 4 mois d’entrainements et de déplacements, Guillaume observe : « La cohésion et l’esprit d’équipe qui animent coureurs et staff ne sont surement pas pour rien dans ces résultats prometteurs. »
Patrick Billet dresse un premier bilan de la formation de ce groupe piste made in ECSEL :
« Selon moi, la piste reste la discipline la plus complète pour la progression du jeune cycliste. Une compétition sur piste peu apporter beaucoup : esprit d’équipe, convivialité, mise en place de stratégies (différentes selon les épreuves) . Au niveau de l’organisation matérielle, le club met à disposition des vélos de piste pour les jeunes, une aide non négligeable qui limite grandement les frais du côté mécanique, et certain(e)s ont déjà fait le choix d’un achat personnel !
Le hic reste vraiment l’absence d’un vélodrome à St Etienne, … en novembre et surtout décembre, s’entrainer à Méons relève d’une réelle performance psychologique, ce n’est pas neutre et cela montre vraiment la motivation des troupes ! De plus le 1er vélodrome couvert est à 250km, ce qui impose une réelle réflexion sur le calendrier pour bien cibler les compétitions.
Pour 2022, les coureurs doivent tout d’abord penser à la régénération et à la récupération physique et morale. Les prochains objectifs sur piste seront en juin avec les championnats AURA et pourquoi pas des sélections aux championnats de France ou coupes de France pour les juniors et cadets. Le calendrier piste 2022 propose quelques épreuves à Lyon et Heybens, la coupe AURA piste sera aussi le fil conducteur de la saison piste, avec une manche à Méons en septembre.
Coté club, l’idée d’un stage d’entrainement piste à Hyères au printemps est à l’étude pour l’ensemble de nos jeunes de minimes à juniors (la piste constituant un excellent moyen de se préparer et de progresser pour la route), puis ensuite un autre stage de préparation aux objectifs, plus spécifique, pour les jeunes « pistards »… Pour piloter cela, nous avons Guillaume Mondon qui est hyper motivé.
L’objectif est que notre parc de 35 vélos soit utilisé pour nos entrainements hebdomadaires du mardi soir et que tous puissent courir sur les compétitions régionales.
Nous avons de vrais atouts pour performer avec des jeunes filles et garçons de qualités, pour suivre les traces d’un certain Guillaume Perrot (cyclocross men) multiple champion de France sur Piste ! »
Nous quittons l’année 2021 sans regret pour nous tourner vers 2022 avec la promesse que l’ECSEL contribue à sa mesure à l’édification de ce monde d’après, si attendu.
En effet, dans sa vocation de club formateur, à travers le « savoir rouler», notre club accompagne déjà de futurs citoyens dans l’accès à la pratique de la mobilité douce.
Le développement de l’esprit d’équipe au service de la progression individuelle en permettant à chaque licencié de prendre du plaisir à travers le collectif sont des valeurs fortes inscrites dans le projet associatif rénové, que la nouvelle équipe dirigeante a initié en 2021.
Dans cette période d’incertitude et de morosité, nous souhaitons continuer à nous distinguer en diffusant l’enthousiasme à tous nos membres à travers le partage de notre passion commune. Au moment où les clubs sportifs voient le nombre de leurs licenciés chuter, notre défi de l’année sera de placer tous les nôtres dans la dynamique la plus forte pour les fidéliser à la marque de l’ECSEL’Ence, en particulier les nombreux jeunes qui nous ont rejoint en 2021.
Au nom de toute l’équipe dirigeante, je vous souhaite, outre la nécessaire santé pour affronter la dureté de l’époque, de partager les rêves qui nous animent en cette année où l’ECSEL, après avoir fêté récemment les 30 ans de son existence, s’engage résolument vers l’âge de sa maturité !
MEILLEURS VŒUX 2022
Le président de l’ECSEL Philippe BESSON
Ecole de cyclisme – Trophée National des Jeunes sur PisteCoupe de France National 1 – Grand Prix de StEtienne.Montée Kivilev – Course de cote pour tousCyclo Cross de MeonsEquipe JuniorsEntrainement Meons le samedi matin