Mois : juillet 2014 Page 2 of 4

Quel début de semaine !

Le Team Probikeshop Saint Etienne Loire n’en demandait sûrement pas temps…. Profitant d’une spirale positive depuis quelques semaines avec une succession de victoires et un enchaînement de très bons résultats comme la 5° place de Guillaume Bonnet sur la Coupe de France samedi, les coureurs de l’équipe sont décomplexés et tous ont le souhait de participer à la réussite actuelle du Team.

Hier, c’était donc tout sauf une surprise de voir nos coureurs aux avants-postes sur les différentes courses auxquelles ils ont pu prendre part. De là à imaginer que la victoire sourirait à deux reprises pour le Team…

Mihkel Raim dans la Tempête

crédit photo @ Patrick Dorckel

Une bonne partie de l’équipe s’était donnée rendez-vous sur la tant convoitée nocturne d’Ambert. Si tous les coureurs sur la ligne de départ avaient des vues sur la victoire, il fallait avant tout être fort physiquement, mais aussi mentalement pour braver les intempéries qui accompagnèrent les coureurs tout au long de la soirée. Mihkel Raim, notre estonien, fait lui bien parti de ces hommes forts, en venant de remporter consécutivement deux épreuves classées en Elite Nationale (1° étape du Tour du Pays Roannais et Charvieu Chavagneux). Très vite, il va se débarrasser du peloton en compagnie de son compatriote du Team Pro Immo, Martin Laas.

Derrière, la course est marquée par des chutes, la cause à une route très glissante qui ne pardonne aucune erreur sur ce circuit urbain à la visibilité réduite renforcée par l’allumage tardif des lampadaires dans le centre-ville d’Ambert. Deux de nos coureurs en seront victimes avec la glissade dans les premiers tours de Jean Lesèche qui devra mettre un terme prématurément à sa course, souffrant en se relevant d’un poignet et de côtes. Plus tard, c’est Mickaël Brun qui goûtera au bitume, sans gravité même s’il ne repartira pas.

crédit photo @ Patrick Dorckel

Dans le même temps, Mihkel et son compagnon de fugue allaient être sur le point de prendre un tour au peloton. Lorsque la jonction fut effectuée, Xavier Brun et Yoann Tiberio en profitaient avec quelques autres coureurs pour tromper la vigilance du peloton et former un contre composé des deux stéphanois, du bressan Agostini, de Sinner de l’Armée de Terre ainsi que de l’issoirien Cédric Pla.

Pas d’inquiétude pour les hommes de tête qui disposaient de suffisamment de marges pour se jouer la victoire. Au final, c’est Miku qui lève les bras dans un sprint à deux où il s’est avéré plus rapide que son compère estonien, se vengeant par la même occasion du critérium de Cournon où il s’était fait battre par l’autre estonien du Team Pro Immo, son ami, Endrick Puntso.

Dans le contre, Xavier et Yoann ne purent prendre que la 6° et 7° place talonnés par un peloton qui se faisait de plus en plus pressant et dans lequel Landry s’accaparait la 2° place, le plaçant en 9° position de la course, bien emmené par Bastien Lhomme dans l’ultime tour.

Pierre Comet récidive 

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crédit photo @ sudgironde cyclisme

Un peu plus tôt dans la soirée, c’est Pierre Comet qui s’était mis en évidence pour le Team Probikeshop. En effet, de retour chez lui quelques jours après la Coupe de France samedi et avant de repartir au début de la semaine prochaine en direction de Cours la Ville pour y rejoindre ses coéquipiers, il a profité de ce retour aux sources pour y disputer le Prix des Fêtes de Saint Vincent de Tyrosse dans les Landes. Une course dont il lui tenait à coeur de performer puisqu’il en était tout simplement le vainqueur sortant en 2013. Pierre, toujours prêt à assister et rouler pour ses coéquipiers depuis le début de saison peut enfin goûter aux joies de la victoire alors qu’il commençait à douter, la cause à une petit absence de résultats qui s’expliquait par un manque de réussite ainsi qu’un rôle d’équipier modèle qu’il remplit à merveille lorsque l’équipe en a besoin. Sur un tracé qu’il connait à la perfection et qui lui va comme un gant, il a d’abord su sauter dans le bon wagon pour s’assurer de jouer la victoire avant de ne faire qu’une bouchée de ses derniers adversaires, Jean Mespoulède (C.C Périgueux Dordogne) en tête qui ne pourra rien faire face à Lacomette (le surnom de Pierre) qui a su saisir sa chance, lui qui voulait tellement cette victoire et qui sera allé la chercher avec la manière.

Un succès qui devrait le mettre pleinement en confiance pour la suite de la saison. Une victoire qui est également énormément savourée au sein de toute l’équipe, des dirigeants et du staff envers un coureur discret mais dont l’altruisme, la sympathie et la générosité sont autant de qualités qui font de Pierre Comet, un coureur très apprécié au sein du club.

 

De la pluie et toujours de la pluie

Si l’on ne regardait pas le calendrier, nous serions loin d’imaginer que nous sommes bien en plein mois de juillet tant ces derniers jours sont marqués par la pluie et le froid dans notre région. Dimanche, le Grand Prix du Beaujolais n’a pas fait exception dans le canton de Gleizé  avec des averses continues qui ont participé à cette baisse brutale de température. Sur une course cycliste  pluie peut malheureusement rimer avec chutes… Et il y en a eu quelques unes dans les différentes descentes qui jalonnaient le circuit de 9 kilomètres à parcourir 12 fois avant de sortir de ce tracé pour rejoindre Gleizé et la bosse finale, courte mais extrêmement raide pour en terminer. Chez les loups du V.C.Caladois, ce sont pourtant les coureurs de Bourg en Bresse, Yoann Michaud et Zydrunas Savickas qui ont fait la loi signant un magnifique doublé. Le local Benjamin Olivier complète le podium.

Du côté de l’équipe, Landry Mézange, longtemps présent dans le contre sera distancé dans l’ultime tour de circuit pour terminer finalement à la 16° place à 9’07 de la victoire. Jean Lesèche termine un peu plus loin en 24° position tandis que Bastien Lhomme était victime durant la course d’une crevaison qui l’empêcha d’aller plus loin.

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crédit photo @ Charline Mézange

Trophée des Champions Coupe de France DN1

Guillaume Bonnet 5e, l’ECSEL 52 points

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Guillaume Bonnet (photo d’archive)

 

Tel est le bilan de cette 7e manche de la coupe de France de DN1 qui s’est disputée ce samedi à l’occasion du Trophée des Champions disputé entre Chaillac dans l’Indre et Montmorillon dans la Vienne avec 193.8 km au programme.

 « On aurait signé 10 fois avant la course pour un tel résultat », lâchait à l’arrivée le directeur sportif du Team Probikeshop Saint-Etienne Loire, Maxime Larue. Et pourtant le capital points aurait encore pu être largement bonifié, mais on sait bien qu’avec des si … En effet outre Guillaume Bonnet qui était dans la dernière échappée de 22 coureurs qui a vu le jour à 60 km de l’arrivée, on retrouvait également Martin Trautmanis. Mais à 22, ça faisait beaucoup et 6 hommes sont parvenus à fausser compagnie dont le futur vainqueur, Nico Denz et bien entendu Guillaume Bonnet.

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Martins Trautmanis (photo d’archive)

 Malheureusement les 16 autres se feront reprendre dans les derniers hectomètres et pas de points pour Martin.

 On pouvait alors miser sur la vitesse de pointe de Mihkel Räim, malheureusement, encore !, il se faisait balancer à cause d’une grosse vague, alors qu’il jouait la 7e place et qu’un top 10 lui tendait les bras. Par bonheur pour lui, il évitait miraculeusement la chute, et l’ECSEL laissait échapper de nombreux points précieux.

 

A l’arrivée Guillaume Bonnet analysait. «  Après presque 200 kilomètres, c’est dur. En début de course, pendant 50 km j’ai fait de nombreux efforts pour aller chercher des gars. J’ai laissé beaucoup de jus qui m’a manqué sur la fin. Quand Nico Denz est sorti, on s’est un peu regardé. Après on était dans le dur et on n’a pas réussi à revenir sur lui ».

 Le mot de la fin revient à Maxime Larue. «  Ça aurait pu être mieux et on aurait tout renverser sur une manche »

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Maxime Larue (photo d’archive)

 

Après cette manche et ce résultat, 8e place par équipe, le Team passe à la 19e place et jouera son maintien lors de la 8e et dernière manche qui se disputera le 10 août en Bretagne à l’occasion du circuit du Viaduc.

 Nous vous proposons de retrouver l’interview de Damien Fabre qui vient de passer en première catégorie et qui participait à sa première manche de coupe de France de DN1

  https://ecsel-cyclisme.fr/team-probikeshop/coureurs/damien-fabre/

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Damien Fabre (photo d’archive)

 

 

Classement :

 

1. Nico Denz (Chambéry CF)

 

2. Guillaume Gerbaud (Top 16)

 

3. Jimmy Raibaud (CR4C)

 

4. Olivier Le Gac (Brest)

 

5. Guillaume Bonnet à 5’’

Le Tour de France avec l’ECSEL

Ce n’est pas tous les jours, et même toutes les années, que le Tour de France fait escale à Saint-Etienne. Pour cet évènement qui met en lumière toute une ville et une région, l’ESCEL a été particulièrement actif tout au long de ces deux journées.

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Les jeunes du club entourant Alexandre Vinokourov toujours très attaché au club

Début juillet, le Tour avait commencé pour certains coureurs et amis de l’ECSEL en réalisant le parcours de la 13e étape que les coureurs affrontent ce vendredi en direction de Chamrousse, et ce grâce à France Bleu Loire.

Hier, jeudi, c’était l’arrivée et on a beaucoup vu à l’ouvrage les couleurs de l’ECSEL.

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Les minimes-cadets avec Dmitriy Fofonov, fidèle de notre montée chronométré Andrei Kivilev

Tout d’abord, jeunes coureurs du club et dirigeants ont effectué les 10 derniers kilomètres de l’étape à partir de Sorbiers. Un grand moment de bonheur pour tous sous les encouragements du nombreux public.

Ensuite, plusieurs cadets et juniors de l’ECSEL ont rallié ce vendredi, avant les coureurs, Chamrousse en effectuant les 30 premiers et derniers kilomètres de cette étape

Enfin, jeudi soir, Denis Villemagne avait réservé une petite surprise à d’autres jeunes coureurs de l’ECSEL, en les emmenant à l’hôtel de l’équipe Astana. L’occasion de voir loin de la grande foule, en VIP, le manager général Alexander Vinokourov qui n’a pas oublié Saint-Etienne et l’ECSEL lors de son arrivée en France, mais aussi Tanel Kangert, qui a porté les couleurs du club, tout heureux de retrouver son ancien équipier Xavier Brun. S’ils n’ont pu approcher Vicenzo Nibali, en revanche Maxime Iglinskiy et Dmitriy Fofonov, des habitués de la montée Andreï Kiviliev, et tout ce monde s’est prêté gentiment au jeu des questions et des poses photos.

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Retrouvailles entre Tanel et Zaza !

Cerise sur le gâteau pour le jeune Magelan Fay qui a pu se rendre avec Alexander Vinokourov auprès de toute l’équipe qui était en train de diner et qui a fait dédicacer un poster de l’équipe.

De son côté Tanel Kangert a avoué continuer à suivre les résultats du club et se montre préoccuper de la situation comptable dans laquelle se trouve la DN1, tout en lui souhaitant d’arriver à se maintenir au plus haut niveau national amateur.

Un souvenir qui restera à n’en pas douter dans la mémoire de tous ces jeunes et qui démontrent que même au sommet de l’affiche ces hommes n’ont pas oublié leur passage à l’ECSEL et l’accueil qu’ils y ont trouvé.

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Alexander Kristoff vainqueur à Saint Etienne de la 12° étape !

Retrouvez l’interview de Tanel Kangert sur notre site:

https://ecsel-cyclisme.fr/tanel-tangert/

Les photos de la journée:

https://plus.google.com/photos/116088388675509924136/albums/6037259990896566321?banner=pwa

Tanel KANGERT

Tanel KANGERT sera de retour à St Étienne sur ces routes d’entrainement avec l’étape de ce jeudi. Retrouvez l’interview de Tanel:

 

Tanel TANGERT1)  Tout d’abord Tanel, peux-tu te présenter en quelques mots à nos lecteurs ?

Je suis originaire de Vändra, une petite ville de 2500 habitants au centre de l’Estonie dans laquelle j’ai grandi. J’ai fêté mes 27 ans le 11 mars dernier et je mesure 1 m 78 pour un poids qui varie entre 65 et 68 kgs suivant ma forme et la période de la saison. Sinon, j’ai commencé à rouler dès l’âge de 11 ans.

 

2) De tes débuts dans le cyclisme jusqu’à être devenu aujourd’hui un coureur important dans le fonctionnement de l’équipeAstana, quel a été ton parcours  ?

Quand j’ai débuté le vélo, j’ai commencé dans le petit club de Viko où il y avait très peu de coureur. Au début, on était une dizaine, pas beaucoup plus et j’avais notamment comme coéquipiers Rein Taaramae (maintenant professionnel chez Cofidis) ou encore Silver Shultz que vous connaissez bien au club (Silver a effectivement passé de nombreuses années au sein de notre équipe Elites avant de repartir en Estonie l’hiver dernier).  A l’age de 16 ans, je suis allé étudier dans l’école des sports d’ Otepää qui se trouve au sud de l’Estonie. Puis, lorsque j’ai terminé mes années juniors, j’ai rejoint la France et le club d’Artix près de Pau pour une saison avant d’aller dans une plus grosse structure, R.O.S.A à Saint Amand Montrond dans le Cher. Après ces deux années chez les amateurs, j’ai signé mon premier contrat professionnel dans l’équipe AG2R La Mondiale.

 

3) Parle nous de ta venue à l’Ecsel, comment s’est-elle réalisée alors que tuvenais de passer deux saisons dans l’équipe professionnelle Ag2r La Mondiale ?Comment as-tu connu le club et pourquoi l’avoir choisi ? Est -ce qu’une personne dans ton entourage t’a conseillé de nous rejoindre ?

Oui, la première personne qui m’a recommandé l’Ecsel était mon compatriote et coéquipier chez AG2R, René Mandri. Je me souviens aussi que Gilles Mas, un des directeurs sportifs d’Ag2r mais aussi président de l’Ecsel, voulait que je rejoigne son club pour me relancer. J’avais besoin de retrouver à nouveau le plaisir sur un vélo et je ne voulais pas de pression sur mes épaules, ce qui semblait  possible à Saint-Etienne.

 

4) Comment s’est déroulé ton année au club ?

Le début de saison n’a pas été facile. Je souffrais sur les courses car je m’étais cassé le scaphoide quelques mois avant, ce qui m’avait empêché de m’entrainer comme j’en avais l’habitude durant l’hiver. J’avais moins de kilomètres au compteur pour commencer la saison et ce retard ne pouvait pas se rattraper dès les premières compétitions.Par contre, l’ambiance dans l’équipe a été parfaite toute l’année. Dès le début avec le stage de pré-saison à Montpellier, j’ai pu ressentir cette bonne ambiance. Tout le monde était gentil avec moi et nous avons passé de supers moments durant la saison. Je garde un très bon souvenir de cette année à l’Ecsel.

 

5) Comment est-ce que tu es arrivé dans l’équipe Astana ? T’attendais-tu à ça aprèsune grande saison chez les amateurs (2° au classement ffc) ?

Pendant la saison, je ne pensais pas trop à repasser professionnel.  Je me sentais libre et heureux de courir en amateurs, dans une équipe qui ne met pas de pression aux coureurs. Quand l’opportunité s’est présentée avec Astana, j’ai un peu hésité mais je voulais me donner une nouvelle chance de faire mes preuves dans le monde professionnel. Je me disais : »Ok,  si je réussis mon année, alors tant mieux, et si j’échoue, j’aurai au moins eu le mérite d’essayer.

 

6) Quelles sont les différences qu’il y a entre le monde professionnel et celui des amateursque tu as pu connaitre et côtoyer lors de ton passage à l’Ecsel notamment ?

Au niveau des amateurs, les coureurs ont plus de libertés quant aux courses qu’ils veulent disputer et au programme d’entrainement qu’ils souhaitent suivre. Chez les professionnels, tout est plus structuré et les libertés sont moins présentes pour les coureurs.Le déroulement et la configuration des courses sont également très différents. Les amateurs peuvent rouler à 45 km/h toute la journée, mais sans finalement  jamais atteindre un rythme très soutenu où presque contrairement aux professionnels qui vont monter en puissance durant la course pour pouvoir rouler à grande vitesse bien plus longtemps. Selon moi, c’est la grande différence entre les professionnels et les amateurs.

 

7) Parlons maintenant un peu de ton actualité puisque tu vas bientôt prendre ledépart de ton 1° Tour de France. Qu’est ce que tu ressens à ce sujet ayant faittes années amateurs en France ?

Bien sur, prendre le départ de son premier Tour de France génère une petite pression supllémentaire mais je pense pouvoir réussir à la gérer car je dispose déjà d’une expérience accumulée dans mes précédents grands tours.

 

9) Te plais-tu dans ce rôle de super-coéquipier d’un grand leader comme Nibali ?

Penses-tu apprendre beaucoup à ses côtés et nepréférais-tu pas pouvoir jouer ta carte personnelle étant donné que tu as déjà faitde très belles performances au général du Giro et de la Vuelta l’an dernier (11° de la Vuelta et 14° du Giro) ?Mes meilleures années sont encore à venir. Pour l’instant, je ne suis pas aussi fort que Vincenzo Nibali et je suis heureux de pouvoir apprendre au côté d’un tel champion. Je pense que chaque coureur qui veut devenir un jour un coureur protégé sur une grande course comme le Tour de France doit d’abord faire ses armes aux côtés des meilleurs.

 

10) Le Tour de France est l’actualité la plus proche, mais dans ton projet de carrière, quelles sont tes ambitions à long terme ?

Chaque année en début de saison, je me fixe des objectifs personnels. Ce sont souvent les mêmes, à savoir , gagner au moins une course au standing international et être performant sur les grands tours et courses à étapes d’une semaine. A terme, j’espère rentrer dans les 6 premiers d’un grand tour et réussir à gagner une course d’une semaine.

 

12) Tu n’auras surement pas le temps à l’occasion du Tour de revoir les gens que tu côtoyais à St Etienne. Mais as-tu encore des contacts avec certaines personnes du club ? Et suis-tu encore l’actualité et les résultats de ton ancien club ?

Je garde toujours un oeil sur les résultats et l’actualité de l’Ecsel. J’entretiens aussi toujours une bonne relation avec le personnel du club et spécialement avec Maxime Larue, le directeur sportif.Côté coureurs, je suis fan de Xavier Brun,  »ZAZA », c’est un homme qui n’a pas peur du froid et de la pluie.

 

13) Ton manager dans l’équipe Astana est également passé dans les rangs de l’Ecsel à la fin des années 90. Depuis, il revient presque chaque année à la mémoire de son ami Andrei Kivilev sur la montée chronométrée qui porte son nom et que l’Ecsel organise au début du mois d’octobre. Serait-il possible un jour de te voir l’accompagner sur ce rendez-vous en l’honneur d’Andrei, passé lui aussi dans le club et tragiquement disparu lors de Paris Nice en 2003 ?

Oui, si j’ai le temps, j’essayerai de m’y rendre cette année pour partager ce moment avec toutes les personnes de l’Ecsel.

 

16) Quel est le meilleur souvenir de ton année à l’Ecsel ?

Toute l’année a été un véritable succès. J’ai retrouvé la volonté de courir à haut niveau tout en ayant la chance de rencontrer énormément de personnes généreuses. J’ai également apprécié faire du Vtt avec Probikeshop.

 

17) Et la plus belle victoire de ton année 2010 ?

Je me rappelle bien de la victoire à Cours la Ville. C’était une victoire importante pour moi, mais aussi pour notre directeur sportif Maxime qui a toujours voulu gagner cette course qui lui tenait beaucoup à coeur, dans sa ville d’origine.

 

18) As-tu une passion en dehors du vélo ?>

j’aime lire des livres, écouter de la musique et je me passionne pour l’architecture et la nature.

 

19)  Quel est ton plat préféré ?

La cuisine italienne en général mais aussi les barbecues estoniens ainsi que les salades fraiches.

 

20) Pour terminer, quel serait le Conseil que tu donnerais aux jeunes qui veulent débuter le cyclisme ?

Après chaque succès, il faut savoir prendre du recul, continuer à avancer et améliorer ses points forts.

 

 

Nocturne d’Albertville : Martins Trautmanis monte sur le podium !

En prélude d’un long week-end prolongé jusqu’au 14 juillet signé d’un magnifique succès pour le Team Probikeshop Saint Étienne Loire à Charvieu Chavagneux (Elite Nationale), l’équipe s’était déplacé le vendredi soir en Savoie pour la nocturne d’Albertville.

Domination du Chambéry Cyclisme Formation

Le départ donné à 20 heures 30, c’est sous les chapeaux de roues que la course démarrait avec des stéphanois très attentifs aux mouvements et toujours présents dans les coups.

Finalement, c’est le leader de la soirée pour notre Team, Martins Trautmanis, qui réussit à s’immiscer dans la bonne échappée, accompagné de l’étonnant Guillaume Conti, ancien Élite aujourd’hui en 3° catégorie, mais dont la science de la course et le punch encore dévastateur a su faire merveille au moment de sauter dans le bon coup.

Martins et David Edwards

Dès lors, la bataille s’annonçait rude face à deux coureurs du CCF également à l’avant, Adrien Legros et David Edwards, qu’il fallait à tout prix bien manœuvrer pour Martins et Guillaume…. Malgré des tentatives pour les isoler, c’est finalement Martins lui même qui allait se retrouver seul contre eux et qui ne pourra rien faire devant l’attaque de David Edwards, l’obligeant même à rouler avec le seul Adrien Legros encore dans ses roues et qui le dépassera dans les derniers hectomètres pour s’emparer de la 2° place à 8 » de son coéquipier. Martins ne put donc prendre que la 3° place derrière les deux coureurs de l’équipe réserve d’Ag2r La Mondiale qui auront très bien couru pour finalement s’imposer avec la manière. Guillaume Conti termine avec le reste de l’échappée, 10° à 27 ».

Quand au sprint du peloton à plus d’une minute, il sera dominé par nos coureurs, Pierre Challemet et Bastien Lhomme prenant dans ce même ordre la 11° et 12° place. Adrien Bonnefoy termine en 22° position.

Martins et David Edwards

 

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